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Pierre P.
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Critique de la série
1,0
Publiée le 3 janvier 2022
L’humour sur la spiritualité nécessite une grande finesse pour être juste, et là… blanche montre ses limites. En guise de rebelle, elle devient une défenseur des bonne vieilles valeurs patriarcales qui se moquent de la sensibilité et de la spiritualité. Ça ressemble à brève de comptoir, ça ne fait rire que les alcoolos et les gens qui pensent avoir raison. C’est peut-être la nouvelle cible de canal +
Il me semble que Lars von Trier s’était moqué, il y a quelques années, de la tendance narcissique des Français, obsédés par ce que l’aspect de leurs défécations disait sur leur santé. En faisant de ses problèmes digestifs le point de départ de sa transition au wokisme, Blanche Gardin résume déjà la mentalité de tous ces gens perdus, obnubilés par leur personne, qui décident de devenir les gardiens du Bien, et finissent par plonger dans le mépris, le fanatisme et la haine. La première étape de ce périple est le renoncement à toute forme d’humour. Non seulement Blanche arrête le stand-up, mais elle ne supporte plus que quiconque fasse preuve d’ironie en sa présence. En « s’éveillant », l’humoriste abandonne en fait toute distance face au monde et à elle-même. Vient ensuite une critique systématique de l’adolescente éternel du monde contemporain : Blanche reproche à son compagnon d’être un homme blanc, elle est diagnostiquée « haut potentiel intellectuel », elle cherche à éradiquer toute présence masculine de son entourage, fait un test ADN qui lui révèle qu’elle a des origines navajo, prend la tête d’une sororité new-age, brûle une Bible du dix-huitième siècle et ses deux Molières de l’humour. On retiendra cette scène qui nous montre un jouet que son agente lui a acheté : une danseuse du style polly pocket, qui s’anime quand elle est près de son miroir, et meurt quand celui-ci s’éloigne. Bref, cette série est une critique très juste du bobo bienveillant de notre époque, qui croit sauver le monde et le détruit en s’enfermant dans sa petite personnalité insignifiante.
Brillantissime. Un éclairage sur une forme moderne d'obscurantisme ! Quand la bienveillance supposée et le charlatanisme militant sont les instruments du culte du soi, de l'intolérance et de la fracture. Un mal viral qui affaiblit les plus vulnérables et pourrit notre société. Cette série est une forme de vaccin qui pourrait être un remède préventif à toutes ces dérives sectaires. Vive l'humour et l'esprit sacarstique de Blanche Gardin !
Blanche Gardin nous offre un portrait tout à fait pointilleux et honnête de certaines incohérences et dérives sociétaires actuelles. Merci de les pointer du doigt avec humour, légèreté et audace !
Un gros pavé dans la pensée croupissante woke qu'on trouve dans beaucoup de série actuellement . D'ailleurs on se demande comment elle a pu arriver à financer cette série. Ce n'est pas sur Netflix bien sur qu'on peut la voir mais sur Canal +. Il y a un lien avec le film Problemos qu'elle avait précédemment écrite avec le même auteur. Blanche Gadin enfonce ici encore plus le clou et ça fait du bien. On suit Blanche Gardin qui incarne un personnage cherchant l'éveil d'elle-même et bien sur des autres mais plus elle empile les concepts et théories « progressistes » plus elle s'enfonce inexorablement et plus c'est douloureux. Alors on rit pas mal, quand elle évoque le patriarcat des plantes, avec la scène du ramoneur ou celle de son mariage. Mais aussi on grince aussi des dents, parfois jusqu'à avoir la nausée. Le seul défaut est la construction de la série assez étrange avec des épisodes très courts et d'autres plus long. Et quand ce sont des scènes volontairement « malaisantes » c'est d'autant plus inconfortable. Il faut pouvoir passer au moins les 2 premiers épisodes. Ce qu'on peut retenir de cette satire est l'effet d’entraînement, cette confortation dans l'excès idéologique qu'elle va avoir constamment, par les réseaux sociaux, par les vendeurs de « bien être », par l'effet de groupe, par la lâcheté ou le manque de vraie empathie de sa famille.
Extrêmement déroutant, on hésite entre 5 étoiles et une demi-étoile. D'un côté on est comblé par la critique de la mode d'aujourd'hui :écolo,Woke,féministe ,Vegan ,spiritualité extrême orientale etc... La moquerie des médecines alternatives,en fait pseudo médecines globalistes,basées sur des croyances :le corps est un tout,il ne faut pas soigner l'organe malade mais rééquilibrer les énergies,genre naturopathie et autres fadaises pour gogos,est jubilatoire .Le séminaire de sororité est savoureux.En fait tout est savoureux dans cette série. Mais pourquoi nous avoir infligé 9 épisodes de 40 mn nous précipitant dans l'ennui? C'est lent,long ,lourd,délayé(chaque raison de rire est traitée sur 20 minutes)interminable. Un film de 1h30 aurait été 1000 fois plus percutant. Donc 3 étoiles est une moyenne .
Ceci n'est pas une série, ceci n'est pas de l'humour, il s'agit ici est d'une destruction en règle de tout ce qui a trait aux médecines parallèles et à la spiritualité de manière générale. A l'image de ce qu'il se passe dans le monde actuel, on tourne en dérision tout ce qui sort de la pensée unique, en mettant dans la bouche de gens paumés ou détestables les discours qu'on veut décrédibiliser. C'est donc de la propagande pure et simple, ce qui n'est pas étonnant pour une série Canal, la chaîne de Bolloré. Très déçu par contre de voir Blanche, que j'appréciais, utiliser son talent (elle en a beaucoup, c'est visible ici encore malheureusement) pour ce genre d'horreur.
Prenant la forme d’un pseudo documentaire, cette série de et avec Blanche Gardin la met en scène après que celle-ci ait décidé de changer totalement de mode de vie après une prise de conscience et des maux intestinaux insupportables. Seront alors critiqués les bobos, les ultra-féministes, les végans et autres adeptes du complot. Désormais, Blanche se consacrera à elle-même, mais sera imbuvable avec son entourage, certainement le prix à payer pour un retour à la nature et un meilleur accomplissement de soi ! Si la série est percutante et assez cynique, on repassera, en revanche, pour la grosse rigolade, hormis en ce qui concerne les deux épisodes consacrés au stage entre femmes, vraiment sympathiques. Ainsi, cette série est, de prime abord, singulière et il faudra dans un premier temps passer outre les premiers épisodes pour pouvoir rentrer dedans car ce n’est pas comme ce qu’elle fait d’habitude. Cela étant, une fois que l’on est immergé, on trouvera « La meilleure version de moi-même » intéressante car très sincère avec une Blanche Gardin formidable nous rappelant que l’humour reste finalement notre seul moyen de survie pour évoluer dans ce monde un peu fou !
La même blague étirée sur 9 épisodes, c'est lourd. La "radicalité" évoquée par les critiques, n'est en fait qu'un malaise qui s'étire et peine à trouver ou il va.
J'ai ri les trois premiers chapitres puis... fini. Je n'ai pas aimé du tout. En fait j'ai commencé à faire "avance rapide" dès que le sérieux a pris le relai dans l'espoir de la voir se réveiller, mais en vain. Et je me suis rendue compte qu'au dernier épisode, non seulement mon rire avait disparu, mais qu'en plus je me sentais haineuse avec ses histoires de diabolisation masculine, sa folie (selon moi) et l'abandon du chien. J'imagine que la série n'as pas eue l'effet escompté sur moi. Pour moi, elle nous montre, ce que nous voyons déjà tous les jours dans les journaux. Bref personnellement je donnerais du "nullissime " tellement je m'attendais à autre chose.
Blanche se moque de son image glamour, de la bien pensence, de notre époque, d'elle même... Et c'est réussi. Toutefois, à force de caricaturer les féministes comme des fausses victimes tout le temps énervées, et les "vieux hommes blancs" comme des personnes devant s'excuser alors qu'ils n'ont rien fait, Blanche réaffirme son opinion : elle n'est pas #metoo et ne comprend pas la lutte qui se déroule actuellement... Dommage !
Comme je l'ai lu, les épisodes sont effectivement de qualité inégale. Mais la deuxième partie de la saison est beaucoup mieux. Les féministes en prennent spécifiquement pour leur grade mais l'ensemble du mouvement woke également. La déchéance du corps et de l'esprit de ces extrémistes de la pensée interroge vraiment. Vivement une saison 2 !