Je l'ai regardé en deux soirées, donc j'ai apprécié cette mini-série avec la guerre numérique comme sujet central.
L'idée de mettre en scène les investigations dans le logiciel par une espèce d'escape game est très osée, le ridicule n'est pas loin, mais finalement je trouve ça bien et ça laisse des images assez pertinentes en mémoire.
Les conséquences des manipulations numériques (troll, fake news, hacking) sont très bien vues : manipulation de mouvements protestataires, réactions obligées par des postures attendues des autorités et du monde politique occidentales.
Concernant la trame principale, ça manque quand même de crédibilité : des équipes de cybersécurité incompétentes, la stagiaire immédiatement au cœur de la machine et des personnages peu nombreux et très isolés(coté britannique comme coté russe),
on sait depuis le début que si elle est forte, il y a meilleur qu'elle et, surprise, c'est par deux fois le recours au génie asperger qui décoince la situation et cela à l’insu de l'organisation : je veux bien que les services décryptage et cybersécurité soient séparés dans le système britannique mais que cette contrainte d'organisation soit supérieure au désamorçage d'une guerre, quand même ...
Le flash-back russe est un peu long.
Les histoires personnelles de l’héroïne sont très fabriquées pour suivre la mouvance en vogue : famille d'immigrés musulmans forcement en souffrance, relations homosexuelles dés qu'il y a deux filles dans un bureau ...
Avec une mini série britannique de Peter Kosminsky, j'attendais quelque chose de plus brillant, niveau Bureau des Légendes, mais ça reste une série à découvrir et j'attends la saison 2 qui utilisera sans doute mieux quelques personnages.