Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Charlotte28
126 abonnés
2 021 critiques
Suivre son activité
Critique de la série
3,5
Publiée le 13 octobre 2023
Parfois aux limites de la vraisemblance, la série bénéfice d'une fin intelligente qui questionne le rapport à son histoire, à son identité, à sa personnalité. Portés par un saisissant casting et une réalisation léchée, brute, digne d'un film noir, les épisodes conservent une dynamique efficace, renforcée par l'alternance entre les deux époques de narration, esthétiquement ancrées. Réussissant un délicat équilibre entre romance perverse, enquête policière et thriller psychologique, l'atmosphère demeure assez lourde, lorgnant même du côté du giallo. Jouant plaisamment de la mise en abîme l'intrigue tire son intérêt de divers niveaux de lecture et de révélations (plus ou moins attendues). Sombre, prenant, stimulant.
Série absolument géniale! Une intrigue riche comme on en voit si peu, au point qu'après avoir vu les 6 épisodes, j'ai cru que la série en contenait au moins 10 tellement il se passe de choses. Mais 6 en même temps ce n'est pas assez non plus car on devient vite accroc. Lorsque j'ai regardé le premier épisode je me suis dit que ça allait être un peu long et mou, que j'allais regarder d'un œil par curiosité. Une fois l'épisode fini j'ai laissé la série de côté puis m'y suis remis après, pour la gober en deux fois. J'ai été scotché par la tournure des évènements, je ne m'attendais pas à ça. Jai adoré me laisser aller dans ce tourbillon imprévisible d'événements incontrôlables où on croit avoir vu un retournement de situation mais sans savoir qu'un autre encore plus gros nous attend au tournant. Cette série sur un écrivaint de romans est aussi riche qu'un vrai bon roman, une histoire qui se suffit à elle même, sans avoir besoin de faire de remake, reboot, remix ou n'importe quoi d'autre. Une série qui marque, qui glace le sang mais qui rafraîchi le paysage des bonnes séries françaises !
Une mini-série pleine d'idées (notamment visuelles) mais qui manque cruellement de rythme et de vraisemblance. A voir, peut-être, pour Duvauchelle et Arestrup, comme toujours excellents.
Ça part très très fort, grâce à la rencontre de Duvauchelle et Arestrup, magistraux jusqu'au bout, bluffants de vérité. Les seconds rôles sont inégaux mais ça passe. Au bout de 3 épisodes, on se dit que ça ressemble un peu au Serpent, un peu à Angel Heart... Et arrive le dernier épisode où tout part en sucette. L'arrivée de la pauvre Lola Creton n'arrange vraiment rien. Et que dire de l'éditeur ? Tellement faux. Trop de clichés scénaristiques... Le flic obsédé qui fait sa petite enquête privée (Sami Bouajila pas au meilleur) , déjà vu, souvent. Mais 2 fois dans la même série ?! Abusé... Bref, très décevant au bout du compte malgré l'interprétation parfaite des comédiens principaux (y compris la mère, impressionnante, Alice Bélaïdi, juste et touchante).
"Les papillons noirs" est une série qui tient en haleine de bout en bout malgré de nombreuses incohérences. Nicolas Duvauchelle en écrivain torturé par l'écriture de son roman et par sa propre vie personnelle est impeccable, bien accompagné par Niels Arestrup dont on connait le talent. En somme, le mélange sexe amour et meurtre fonctionne plutôt bien avec des flashbacks à l'esthétique soignée. Néanmoins, certaines ficelles sont un peu trop grosses, mais c'est cela aussi qui ajoute du piment à ces six épisodes.
Une belle et bonne série qui tranche enfin sur toutes les nullités que l'on ingurgite en ce moment (la palme à Tf1 bien entendu ....) Un thriller noir mêlé d'érotisme le tout sur fond de flashbacks des années 70 très réussis! L'image est redoutable et les rebondissements multiples quoique certains sont un peu trop évidents ... Nicolas DUVAUCHELLE est bon dans le rôle de l'écrivain en panne( je l'adore depuis Braquo) et Niels ARESTRUP arrive a m'émouvoir bien que je n'aime pas l'acteur! Quand à Solangespoiler: (la 1 ère ) Alyzée COSTES , elle rayonne à chaque apparition! Bon , comme vous savez qu'il faut toujours que je critique un truc et bien là je dirais que la répétitivité des trajets en voiture est rapidement gonflante car inutile!! Pour ceux qui aimeront cette mini série , je conseille de voir "Le SERPENT" qui est de la même veine . Pour conclure , j'ai beaucoup aimé mais je reste sur ma faim quant à l'explication du pourquoi "les papillons noirs "??? Il paraitrait que ça vient d'une chanson de Gainsbourg ...
Un exemple d intelligence et d ecriture . Pour une mini série à la française c est impressionnant ! . De ma mise en scène en passant par le choix des comédiens il n y a pas de raté. Nims Arestrup est formidable ainsi que Nicolas Duvauchel dans un rôle très complexe . L atmosphère du thriller est pesante et le scénario prenant .
Les papillons noirs Série arte / netflix 6 épisodes Promis sans spoile. Il était une fois une histoire d'amour.... Excellent thriller où l'inattendu est suffocant. Difficile d'en parler au risque de trop en dire. Un conseil : lire le moins possible avant de voir cette série pour ne surtout pas se voir dévoiler l'intrigue ... captivante cette série nous garde en haleine jusqu'aux dernières minutes . Des acteurs qui interprètent avec un réalisme bluffant même les scènes les plus inattendues. Décors et costume reconstitution des années 70 ou 80 impeccables. On s'y croit. Une amie me confiera "un peu de Tarantino je trouve même" et elle a plutôt raison ! Pour information le livre écrit par Mody qui porte le même titre est sorti en parallèle... marketing ? Ou clin d'oeil ? Ou créativité ? Ai-je envie de lire connaissant déjà la fin ?
un bon démarrage qui augure une bonne série. Après un démarrage ou l’on découvre les personnages’ on comprend vite que l’on va plonger dans un récit qui transforme des personnages qui ont tous une violence cachée ’ refoulée mais qui ne demande qu’à sortir. On plonge dans un bon thriller, avec une photo et une musique qui alimentenr cette angoisse. On voit les acteurs jouaient un jeu qui fait perdre pieds à certains , La phsycologie des personnages prend le dessus et on est pris dans une angoisse qui devient irrationnel et la fin nous saute au visage et l’on reste à devoir choisir sa propre fin, tant les scenatistes nous ont menés ou voulus mener selon ce qu’ils souhaitent Mais pourquoi certains plans sont si long, on a compris le déplacement en voiture est long avec comme seul paysage, la campagne et des lignes à haute tension et plus on avance plus les flash-back sont compliqués
Une demi étoile en moins pour, disons, l'invraisemblance globale, qui porte principalement sur le fait policier: cette cavale des amants maudits jamais repérée par les forces de police, alors qu'elle est littéralement échevelée et laisse sans cesse des traces derrière elle. A part cela, l'intrigue commence très fort et tient en haleine jusqu'au bout. Gênant bien sûr, très gênant, cet amour passion qui se nourrit d'une violence asociale et tourne à la perversion et à la folie meurtrière. Le revirement final quant à lui, est surprenant, mais pas inattendu. Les acteurs sont excellents et la restitution de ces années 70 dont on oublie un peu vite combien elles furent violentes: attentats, bandes anarchistes, terreurs rouge et noire, cette restitution en est presque troublante, avec ses couleurs sépia, pastel ou criardes. Le jeu entre la fiction ( le roman à écrire, la fable à raconter) et le réel est lui aussi très maîtrisé. Forte, sauvage, sombre, dérangeante, cette série porte une marque bien française, celle de la psychologie des profondeurs. On ne devient pas ce qu'on est par hasard. La question du choix de la destinée y est d'ailleurs posée centralement avec la phrase issue de la Bible et qui revient plusieurs fois: Les parents mangent du raisin et ce sont les enfants qui ont mal aux dents.
Waouh quel chef d'œuvre! Je me suis laissée embarquer par l'histoire, on est tenu en haleine jusqu'au bout. Un jeu d'acteur excellent... et un série française!!! Que ça fait du bien... Je recommande +++
Je ne suis pas fan des séres françaises en général mais j'ai adoré cette série. J'ai même commandé le livre tout de suite après. On se laisse surprendre au bon moment, on n'attend pas trop ni trop peu. Je me suis posée beaucoup de questions à la fin de cette sériespoiler: : Solange est-elle à l'origine des avortements ou est-ce Albert? spoiler: Pourquoi a t elle gardé Alexandre? . spoiler: La question de la victimisation est savamment abordée: Solange présentée à demi victime et en réalité auteure et lève le tabou sur les femmes auteures de violence. Pour autant, elle s'appelle elle même "victime" comme les auteurs qui inversent la culpabilité et la responsabilité de leur violence. Au final, elle oeuvre pour les femmes victimes de violences alors qu'elle est elle même auteure .
La question de la condition des femmes et la minimisation de leur propre violence est bien retranscrite sans pour autant mettre en relief la cruelle réalité des avortements clandestins.
L'acteur jouant Albert est touchant de simplicité et d'honnêteté. spoiler: Quand à Alexandre, une belle image de la colère qui bouillonne et des questions existentiels des enfants ayant grandi dans des climats de violence et qui deviennent parents à leur tour. Je recommande, en plus ça se passe dans le Nord :)
Une série patchwork qui hésite entre idées mainstream, série B américaine et film érotique. Tout cela pour un scénario hautement improbable avec une multitude d'incohérences et sur un rythme très lent. les seuls points positifs pour moi sont Niels Arestrup qui fait le job et une image documentée des années 70 (habits, voitures...)
Excellent ! La meilleure série que j’ai pu voir sur le service publique depuis très longtemps. Scénarios, réalisation, direction d’acteurs, tout y est. Du cinéma pour la télévision. Ne pas hésitez, sublime série !
Entièrement construit en référence aux "Frissons de l'angoisse" de Dario Argento (mélodie enfantine lors de scènes de meurtres violentes, scène traumatique qui se lit à l'envers à la fin de l'histoire, enfant témoin d'un meurtre, point de vue de la narration -doit-on faire confiance à ce qu'on se voit et à ce qui est raconté?-), la série ne se comprend qu'à la fin, une fois que cette référence est assumée et citée. Avant, il faut beaucoup de courage, quand même, malgré une distribution épatante (Brigitte Catillon, très subtile, Arestrup sans doute engagé pour son image de comédien violent avec ses partenaires qui fait qu'on le crédite d'entrée de jeu de tout ce qu'il raconte ; mais aussi Nicolas Duvauchelle, habité et Alice Belaïdi, super comme d'habitude mais en retrait. Quant à Sami Bouajila, on se demande un peu pourquoi il a accepté un rôle si court...)) pour supporter des rebondissements incessants et superficiels . A un moment donné on se dit trop c'est trop. Mais on y retourne quand même, parce qu'il y a un ton rarement rencontré dans une série française. Et puis quand on a cessé d'y croire, arrive le dernier épisode, qui donne les clés et permet d'avaler toutes les couleuvres des précédents. Parce que la référence à Argento impose un ton, un non -réalisme intéressants.