Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Juleslapeuf
2 abonnés
139 critiques
Suivre son activité
Critique de la série
3,0
Publiée le 11 avril 2024
Dans le même esprit que la saga auberge espagnole, pourquoi pas. Divertissant, pas révolutionnaire. L'acting est vraiment au niveau, et le multilinguisme couplé aux accents est très appréciable.
Globalement divertissant, lourdeur avec les références très présentes du lgbtqia+ et migrants friendly qui tournent quasiment au prosélytisme (c’est dans l’air du temps), mais les personnages ont du relief, l’idée de « salade grecque » ou joyeux bordel est bien mise en scène.
Des personnages divers, touchants, attachants. Une série pleine de couleurs et d'émotions, de thèmes majeurs à aborder. C'est le genre de série dont on a besoin, à regarder sans hésiter !
Du pour et du contre. Le contre concernant les deux premiers épisodes, notamment parce qu"'on a du mal à y croire. Beaucoup de choses sonnent faux. Et ce ne sont pas les apparitions plutôt "bof" des anciens personnages qui emportent l'adhésion : ça semble assez forcé (Duris s'en sort très bien, Reilly est meilleure vers la fin). Je pensais arrêter purement et simplement en pensant qu'il s'agissait d'un pur et simple ratage, et puis j'ai continué, et puis j'ai fini par accrocher. Pour faire simple : on est dans du klapish, et je ne suis pas trop d'accord avec beaucoup de critiques qui pointent ici ou là certaines faiblesses, telle que la tentative pour embrasser plein de thématiques (l'immigration, les problématiques de genre, etc), plus toile de fond que véritable analyse. Mais on est chez Klapish les gars ! et je crois que ce n'est pas son objectif. J'ai fini peu à peu par m'accrocher à tout ce petit monde qui me semblait au début bien caricatural : le grand taiseux, le geek artiste avec les cheveux en vrac, le rigolo, etc. Au final, j'ai clairement passé un bon moment et j'en aurais même redemandé : les 8 épisodes passent vite ! Dernier point : bravo à la jeune Megan Northam dont l'interprétation ne cesse de s'améliorer au fil des épisodes. A côté, le jeu de schneider fait pâle figure, ce qui n'arrange pas les choses vu qu'il est de tous les épisodes.
Si vous avez aimé l'auberge espagnole, vous allez être déçu. L'atmosphère est très différente, voire n'a rien à voir... L'Auberge, c'était fraîcheur, amour et amitiés. La Salade est composée très différemment. On retrouve amourettes et amitiés, en portions beaucoup plus congrues. Mais l'essentiel de l'assaisonnement est alimenté par un militantisme qui est le vrai objet de la série. Fraîcheur et liberté, d'un côté. Tragédies et lourdeur, de l'autre. C'est beaucoup moins fun. Le coeur de cette Salade est donc de traiter d'un certain nombre de thèmes difficiles : le drame des migrants (L'auberge de la Salade est devenu un centre d'hébergement des migrants...) ; le viol ; les transexuels ; l'intolérance à la différence, l'avortement.
Une fois cela dit, le problème est que la série n'est pas réussie. C'est lourd, traité sans finesse, pesant, insistant. L'objectif semble être de cocher toutes les cases du politiquement correct et du wokisme. Jusqu'à la caricature. Il ne manque guère que l'environnement. Il faut en garder pour la saison 2. En conclusion. Si vous aimez Klapish, cela va être dur pour vous. Si vous aimez la famille Doillon, vous pouvez tenter l'expérience.
D'utilite publique ! sujets profonds sensibles. Serie rythmée pleine d'emotion portée par de bons acteurs. S'il est amusant de retrouver la clique de l'auberge espagnole salade grecque va beaucoup plus loin dans le propos et incite à la reflexion.
Comme beaucoup, ayant adoré la trilogie ainsi que d’autres films de Klapisch, j’ai décidé, hier, après avoir découvert l’existence de cette série, de la regarder… Grosse erreur ! J’ai eu franchement beaucoup de mal à terminer le premier épisode… et n’ai réussi qu’à regarder dix minutes du second… Je ne sais si c’est le réchauffé (fan service) de « L’Auberge espagnole », le sujet, les personnages ou le jeu d’acteur… mais hormis m’horripiler, cela ne m’a pas apporté pas grand-chose… Je me contenterai de revoir, de temps en temps, la trilogie.
Super série C’est un plaisir de continuer les aventures avec les enfants de Xavier et Wendy Dommage que Martine soit abs. Juste une réserve sur un problème de casting et de cohérence . la fille de wendy est une merveilleuse actrice mais ils auraient dû choisir une vraie native / bilingue français et anglais. L’accent trop français de megan northman dénote alors qu’elle est sensé être reste des années avec sa mère a nyc
Exceptionnelle série dévorée en 2 jours. J'étais une grande fan depuis l'auberge espagnole et je suis conquise par la suite. Réflexion sur le chemin de vie, je suis expat depuis 10 ans. Aujourd'hui j'en ai 38. Seule série qui évoque les épreuves et les questionnements liés à la vie à l'étranger. On ne parle pas ici de réfugiés et de politique, on parle d'échange humain quelle que soit la nationalité. le lien qui se créé, les avis qui changent et qui dérangent. Tout ce qui fait avancer une vie, les choix, les bons, les mauvais, qui conduisent vers un ailleurs ou tout simplement vers soi-même. Aux rageux qui critiquent, éteignez vos journaux télévisés et sortez vivre le monde, alors vous réclamerez haut et fort, la suite !!!!
J'ai absolument adoré la série et très hâte de voir les prochaines saisons ! Retrouver les acteurs de l'Auberge Espagnole fait du bien et découvrir ces nouveaux personnages l'est tout autant car ils sont vraiment super bien écrits ! Je recommande !
Cette série est un petit bijou d'humanité orchestré à merveille par Mr Kalpisch. On passe les ingrédients qui ont déjà fait le succès de la saga: le casting, les acteurs, la BO, les plans, les petits détails que Klapisch ajoute qui nous font rentrer dedans.
Ce qui change essentiellement avec le reste de la saga c'est le degré de polémie des sujets abordés et la violence de ce qui arrive aux protagonistes. La vie de Mia est certainement plus agitée que celle de Xavier au même âge.
Alors oui, on pourrait reprocher cela à la série, en particulier sa prise de position claire concernant les sujets très polémiques des migrants et des courants nationalistes en Europe etc mais c'est juste le reflet de la société actuelle. On est dans un monde de plus en plus divisé, avec des gens de moins en moins d'accord et une société toujours plus cruelle. Klapisch retranscrit ça parfaitement dans sa série en arrivant à nous faire passer par toutes les émotions.
On en apprend également sur nous par les citations des grands philosophes grecs de l'antiquité qui parsèment habillement l'ensemble de la série.
Cette série et plus largement cette saga présentent un condensé de beaucoup de "choses" de la vie et on espère encore voir d'autres opus car on ne s'en lasse pas.
Les films de Cédric Klapisch et par extension cette série dont il est le producteur/initiateur, laissant à sa femme Lola Doillon le poste de Showrunner et de réalisatrice, sont toujours construits dans un monde parrallèle où l'humain est bien plus maléable, bien moins névrosé qu'il ne l'est dans notre monde réel. Ainsi les personnages qu'il développe sont toujours capables de changer d'humeur ou de vision du monde sur la base d'un seul fait, d'une seule rencontre sans jamais se questionner longuement ou ressentir du remord, de l'amertume ou du ressentiment quand les évènements ne tournent pas en leur faveur. Quand on conçoit la société comme un aggrégat d'individualités qui finissent par faire peuple ou tribu, on appréciera cette vision utopique et on se régalera alors des interactions souvent légères et toujours exploitées dans une veine comique et positive qui se déroulent sous nos yeux de spectateurs. En revanche si l'on va rechercher dans les films de Klapisch des vérités sur notre monde réel, alors la déception sera grande. Les problèmes sociaux et sociétaux y sont présent mais sans jamais engendrer les bouillons de rancoeurs, de jalousies voire de haines qui déforment la fabrique de la société ou plutôt des sociétés. La force de la série (et j'y inclus volontier la trilogie initiale) est donc sa faiblesse et comme un spectateur avisé en vaut deux, il est pertinent de le prendre compte quand vient le moment de la visionner. Si vous recherchez des vérités sur notre monde ou des solutions dans vos rapports aux autres vous serez nécesairement déçus. Tous les sujets qui agitent notre monde médiatique présent sont abordés. En revanche la manière dont ils sont résolus est d'une facilité déconcertante par rapport aux difficultés qu'ils provoquent dans notre monde réel. La souffrance psychique (a commencer par celle qui nait dans le ressentiment) est toujours parquée aux limes du monde narratif car ne durant jamais bien longtemps. Les personnages qui la provoquent sont vite satélisés en dehors de l'écran, ceux qui restent arrivent par la force du groupe et la seule joie béate du vivre ensemble à la sublimer. Aussi, si vous souhaitez passer un bon moment en évoluant dans un monde amélioré car dépouillé de névroses et d'a-prioris alors oui cette série est pour vous. Si vous avez envie de rêver qu'un monde meilleur est possible et qu'il suffirait juste que nous soyons tous, individuellement, plus équilibrés, alors vous prendrez un grand plaisir dans ce qui reste avant tout, comme tous les films de Klapisch, une sympathique et roborative comédie. Ah aussi, pour cette série en particulier, il faut que vous acceptiez, ou ad minima tolériez une prémisse de base de notre monde moderne : au centre des dérèglements et des dysfonctionnement il y a toujours un homme blanc souvent de plus de 50 ans. Ici nous avons une belle collection: un grand-père capitaliste et volage, un avocat suspect, un policier hostile, un père de famille (néo-colon installé au Burundi) transphobe, ah et un pâtre grec anarchiste mais les deux pieds bien ancré dans le patriarcat à l'ancienne.