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Votre avis sur This England : les années Boris Johnson ?
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elriad
Outre la performance remarquable de Kenneth Branagh dans le rôle de Boris Johnson, on a le sentiment de regarder une série effrayante sur l'apparition d'un virus mortel comme cela a déjà été réalisé, mais qui se révèle glaçante en réalisant que nos étions dedans il y a encore peu. La série aurait gagné en évitant de s'attarder plus que de raison sur l'aspect sordide des malades qui luttent contre ce terrible virus, tombant parfois dans un pathos malaisant avec son nombre de cas sur lequel la série s'attarde, perdant parfois le spectateur dans la compréhension et la fluidité de la série. Il aurait été préférable de souligner davantage les erreurs et le manque de réactivité du gouvernement plutôt que de tout synthétiser dans le dernier épisode.
Une très bonne série revenant sur le mandat du premier ministre britannique Boris Johnson incarné par Kenneth Brannagh.
Lors de ses voeux le 31 Décembre 2019 Boris Johnson promit à la nation anglaise une année post-brexit prospère. Il avait le nez creux...à l'image de sa gestion de la crise COVID...catastrophique. Le Royaume Uni aura compté le plus grand nombre de morts en Europe et lui même aura failli y laisser sa peau. Winterbottom nous dresse dans cette série ramassée un portrait au vitriol du premier ministre et de ses hommes de l'ombre et insiste sur les premières lignes là où les vieux meurent en silence dans les EPHAD et où le corps médical fait comme il peut avec ce qu'il a...c'est à dire rien. Une très bonne série sur une catastrophe annoncée et si mal maitrisée avec un Kenneth Branagh incroyable de justesse dans son incarnation d'un clown pathétique.
https://leschroniquesdecliffhanger.com/2022/11/28/this-england-les-annees-boris-johnson-critique-mini-serie-le-choc-des-contrastes/
Le prisme de mise en scène assez captivant au démarrage sur la différenciation d’espace et de temps, entre les souffrances hospitalières et la vie au 10 Downing Street, souligne au bas mot la légèreté de Boris Johnson face à ce que les décideurs savent être comme une pandémie qui nous fonce dessus avant même qu’elle ait réellement commencé. Les médecins eux-mêmes, sur le terrain, dans l’héroïsme de leur sacrifice, face à la lenteur des décisions, à leurs caractères de plus en plus absurdes et éloignées de la réalité, qualifient les décideurs, et leur chef en tête « d’abrutis ». Pendant ce temps-là, Johnson se prend pour Churchill, mais Boris incarne en réalité l’antithèse caricaturale de Winston. Dans les réunions avec ses conseillers, il paraît le plus minuscule, tant, accablé par le poids des responsabilités, il se tasse ridiculement sur sa chaise.
Là où il faudrait être pragmatique, l’ex premier ministre se prend pour un poète… et un mauvais… Bojo devient Bozo. Il ne reprend finalement pas l’adage de son idole et de l’icône de toute une nation : » Du sang, du labeur, des larmes et de la sueur » en comprenant, épousant et faisant corps avec sa population plutôt que de chercher à tout surplomber. La série nous dit aussi que Boris était à Winston ce que les Worlds Apart étaient aux Beatles.
Le dévouement des soignants jusqu’au sacrifice noue les gorges… Rien que pour la glorification des héros anonymes, This England peut se regarder avec beaucoup d’attention. Mais, il existe un grand mais… Car le problème dans cette alternance est qu’elle devient au bout du 5ème épisode et peut-être même avant pour les plus impatients, particulièrement rébarbative. Une fois que nous avons compris l’idée force, on ne sait plus au final où nous amène This England, et quand même, c’est un sacré problème.
Si elle se regarde par moment véritablement avec passion, un effet de masse nuit parfois. C’est vraiment à tout point de vue une série de contrastes….
Le prisme de mise en scène assez captivant au démarrage sur la différenciation d’espace et de temps, entre les souffrances hospitalières et la vie au 10 Downing Street, souligne au bas mot la légèreté de Boris Johnson face à ce que les décideurs savent être comme une pandémie qui nous fonce dessus avant même qu’elle ait réellement commencé. Les médecins eux-mêmes, sur le terrain, dans l’héroïsme de leur sacrifice, face à la lenteur des décisions, à leurs caractères de plus en plus absurdes et éloignées de la réalité, qualifient les décideurs, et leur chef en tête « d’abrutis ». Pendant ce temps-là, Johnson se prend pour Churchill, mais Boris incarne en réalité l’antithèse caricaturale de Winston. Dans les réunions avec ses conseillers, il paraît le plus minuscule, tant, accablé par le poids des responsabilités, il se tasse ridiculement sur sa chaise.
Là où il faudrait être pragmatique, l’ex premier ministre se prend pour un poète… et un mauvais… Bojo devient Bozo. Il ne reprend finalement pas l’adage de son idole et de l’icône de toute une nation : » Du sang, du labeur, des larmes et de la sueur » en comprenant, épousant et faisant corps avec sa population plutôt que de chercher à tout surplomber. La série nous dit aussi que Boris était à Winston ce que les Worlds Apart étaient aux Beatles.
Le dévouement des soignants jusqu’au sacrifice noue les gorges… Rien que pour la glorification des héros anonymes, This England peut se regarder avec beaucoup d’attention. Mais, il existe un grand mais… Car le problème dans cette alternance est qu’elle devient au bout du 5ème épisode et peut-être même avant pour les plus impatients, particulièrement rébarbative. Une fois que nous avons compris l’idée force, on ne sait plus au final où nous amène This England, et quand même, c’est un sacré problème.
Si elle se regarde par moment véritablement avec passion, un effet de masse nuit parfois. C’est vraiment à tout point de vue une série de contrastes….
Série très intéressante qui nous montre comment le covid a été géré, bien plus que Boris Johnson. Kenneth Branagh est méconnaissable physiquement, et il joue très bien le premier ministre anglais. Série politique mais aussi un drame, on voit beaucoup les hospitalisés et les malades et c'est très intéressant. Série qui est aussi très touchante, encore plus lorsque l'on prend conscience que tout ça c'est inspiré de la vraie vie, et c'est d'ailleurs très réaliste je pense.
Donc Boris Johnson est au fond un brave type qui aime sa meuf et son bébé, qui cite Shakespeare et parle grec ancien quand il est en colère, ce qui ne lui arrive presque jamais. Un brave homme, donc, qui a surtout été puni pour avoir soutenu ses conseillers, d'horribles prétentieux méprisants.
Très bizarre, cette série, très décevante de la part d'un Michael Winterbottom qu'on a connu plus incisif. Kenneth Branagh a beau faire le job, il rend son personnage bien trop sympathique et il faudra attendre le générique de fin pour voir rappelé, trop rapidement, les méfaits de cet incapable notoire et de son entourage.
Reste un formidable (et sans doute malheureusement très optimiste) hommage rendu aux soignants des hôpitaux et des maisons de retraite mais même cette partie est trop longue et 4 épisodes auraient fait la blague.
Très bizarre, cette série, très décevante de la part d'un Michael Winterbottom qu'on a connu plus incisif. Kenneth Branagh a beau faire le job, il rend son personnage bien trop sympathique et il faudra attendre le générique de fin pour voir rappelé, trop rapidement, les méfaits de cet incapable notoire et de son entourage.
Reste un formidable (et sans doute malheureusement très optimiste) hommage rendu aux soignants des hôpitaux et des maisons de retraite mais même cette partie est trop longue et 4 épisodes auraient fait la blague.
Cette série aurait pu être bien, mais elle est sortie beaucoup trop tôt, elle joue sur le sensationnalisme plus que sur la recherche de l'exactitude. Mais le plus gros défaut, c'est Kenneth Branagh : ça ne fonctionne pas du tout. Avec son masque, on dirait qu'il a une maladie au foie, et son visage n'affiche aucune émotion - c'est très particulier à regarder.
Mini-série qui nous plonge dans la gestion chaotique de la crise du Covid par le gouvernement Johnson. Outre la prestation remarquable d'un Kenneth Branagh méconnaissable dans les prothèses et sous le maquillage qui l'ont métamorphosé dans les traits de l'ancien PM britannique, cette série offre toute une atmosphère à la fois réaliste et angoissante qui immerge le spectateur aux côtés des personnages. Qu'il s'agisse des responsables politiques depuis Downing Street ou bien d'une équipe de soignants dans un hôpital londonien, confrontée à un dilemme relatif aux patients qu'ils vont devoir sauver ou non.
Excellente série. Kenneth Branagh vraiment incroyable. Il transforme Johnson en personnage
Shakespearien, mi-pathétique, mi-grotesque, mi-attachant entre comédie et tragédie, et sur fond de pandémie.
A ne pas manquer.
Shakespearien, mi-pathétique, mi-grotesque, mi-attachant entre comédie et tragédie, et sur fond de pandémie.
A ne pas manquer.
j'ai bien apprécié, qualité de cast , de real, etc..., et un constat édifiant et ahurissant sur la gestion de cette crise...
(pas pu m’empêcher de comparer, de transposer ce bourbier avec nous, notre gouv, traversant ces vagues ^^)
(pas pu m’empêcher de comparer, de transposer ce bourbier avec nous, notre gouv, traversant ces vagues ^^)