Avis The White Lotus - Page 7

Une série qui essaye de semer le trouble dans chaque scène en créant des rencontres gênantes entre une palette de personnage. On se retrouve dans un hôtel hawaïen pour gens très riches façon "Love boat" mais ou tous les passagers seraient le tri de tous les glands que vous pouvez parfois rencontrer en vacances.
Un pitch original, une ambiance glauque à souhait, des acteurs et une réalisation au top, mais c'est tout. On s'ennuie ferme, il ne se passe pas grand chose, les longueurs voulus deviennent de vrai longueurs sans intérêt. Et l'apothéose du ratage, c'est sans aucun doute le final qui est franchement mauvais et sans intérêt.
une série qui captera peut etre les fans d'ambiance particulière, mais moi, je n'ai pas accroché, j'ai peiné pour arriver à la fin.

Une sorte de condensé de ce que la nouvelle culture américaine nous envoie tel un virus. L'idéologie bien pensante, sales riches, sales blancs. La vulgarité, la sottise, le matérialisme et le narcissisme dans toute leur splendeur. Décourageant.

Alors que les vacances d'été touchent à leu fin, laissant place à un temps de plus en plus maussade et déprimant, "The White Lotus", mini-série écrite et réalisée par Mike White pour HBO, permet de prolonger pendant six épisodes de cinquante minutes le doux parfum des chaudes soirées estivales. Cette création originale revient sur la semaine de détente d'une poignée de touristes riches comme Crésus dans un hôtel de luxe hawaïen. Face à eux, les employés du complexe, loin d'être aussi privilégiés que leurs clients, sont au petit soin pour leur faire passer le meilleur séjour possible. Mais sous les tropiques, hors du temps et loin des contraintes du quotidien, sont-ils tous à l'ombre d'une tragédie irrémédiable ?
"The White Lotus" s'ouvre sur un flash-forward qui montre d'emblée que cette parenthèse paradisiaque ne va pas s'achever sous les meilleurs auspices. Notre curiosité est piquée et le ton est donné. Il est tragi-comique, surtout satirique. Le truc, c'est qu'il ne se passe pas grand chose dans ce "murder mystery", du moins c'est l'impression qu'on a. L'action et les rebondissements sont rares tandis que les joutes verbales pleines de non-dits, de crises existentielles, de dialogues de sourds et de quiproquos prennent toute la place. Très vite, les décors de suites immenses, du restaurant aux plats gastronomiques, des piscines turquoises et des plages somptueuses deviennent le théâtre d'une critique sociale grinçante où des résidents (tous plus blancs, excentriques et riches les uns que les autres) n'ont pas le même sens des priorités ni le même rapport aux choses que le commun des mortels. Le moindre imprévu riquiqui se transforme en problème colossal, comme si ce confort luxueux, qui en sauverait plus d'un du burn-out, les laissait totalement indifférent... C'est risible car le scénario réussit parfaitement à souligner la superficialité de ces personnages ainsi que le décalage qui se creuse d'épisode en épisode avec le staff, plus modeste et qui doit faire face à toutes leurs exigences.
Ce cadre idyllique permet d'explorer les limites et les parts d'ombre de ces personnages superbement bien écrits. Tous, toutes catégories confondues, paraissent sur la brèche, comme froissés, fissurés à un endroit, au bord de l'implosion... C'est alors qu'ils se rencontrent dans leurs tourments, se déchirent, se détestent, se crachent à la gueule... pour notre plus grand plaisir ! Entre un couple en lune de miel, une famille désunie au possible et une cinquantenaire endeuillée venue disperser les cendres de sa mère dans l’océan, on a de quoi observer diverses manières d’exploser en vol ! Ajoutez un manager un brin lèche-cul et revanchard, une directrice de spa en quête de renouveau et une employée qui dissimule sa grossesse, et vous avez matière à distordre l’essence même du mot « vacances ». Le casting est sans doute l’atout numéro un de « The White Lotus » car tous les acteurs parviennent à véhiculer cette ambiguité à la fois géniale et gênante propre à la série. Je mettrai ma main à couper qu’on en verra plus d’un figurer aux prochains Golden Globes et Emmy Awards. Je me vois obligé de mentionner Alexandra Daddario, très étonannte dans ce rôle, Jake Lacy en conn*** fini, Connie Britton en mère carriériste, Steve Zahn en pleine crise de la cinquantaine ou encore Natasha Rothwell, étrangement normal dans cette masse de fous. Mais mon coup de coeur se porte sans hésiter sur l’excellente Jennifer Coolidge, à mourir de rire dans chacune de ses apparitions, et Murray Bartlett, en gérant au bord de la crise de nerf…
Ensuite, la série est également mémorable grâce à la superbe composition musicale de Cristobal Tapia De Veer, qui tord dans tous les sens des airs exotiques pour renforcer le malaise. Cette signature sonore est impressionnante et se marie parfaitement à une photographie très chaude, à un générique atypique, ces crises existentielles qui fusent de partout ainsi que ce mystère qui plane jusqu’à la fin. D’ailleurs, en parlant de ça, j’ai trouvé la résolution décevante et vite expédiée. Vu que le ton est réaliste, plus de cohérence aurait été bienvenue. Et de façon générale, bien qu’il s’agisse d’une peinture de l’élite blanche à tout âge, j’aurai apprécié plus de twists et de remises en questions de la part de certains personnages. Mais bon, « The White Lotus » reste une très bonne surprise, maligne et dramatique, dérangeante et jouissive, qui réussit à dresser un constat terrible en explorant les dynamiques de pourris-gâtés dans la société actuelle.

Un premier épisode avec quelques gags passables, le reste est assez affligeant , on s'ennuie ferme devant des gags et situations vus et revus, de la bonne sous culture américaine de base.
Ah si ! une chose sympa : la bande musicale et c'est tout .

Au sein d’un luxueux hôtel à Hawaï, les vacances d’été ne sont pas de tout repos dans "The White Lotus", la série multirécompensée d’HBO. Composée de six épisodes d’une heure, cette série satirique qui nous fait supporter les états d’âmes de personnages déjantés (qu’on adore détester), nous livre une intrigue estivale complètement folle. Parfois gênante, mais drôlement imprévisible, cette première saison qui nous fait passer du rire au malaise arrive là où on ne l’attend pas qu’on est véritablement fasciné. Portée par un casting fabuleux, cette comédie ne serait pas la même sans l’incroyable Murray Bartlett dans le rôle du maître d'hôtel détraqué ou encore Connie Britton qui excelle une fois de plus. Bien que cette première saison de "The White Lotus" ne tienne pas une histoire incroyable, sa magnifique réalisation, son cadre idyllique et ses personnages suffisent à nous faire apprécier le moment.
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14/20
Critique sur The White Lotus (saison 1)
Vue du 29.07 au 04.08.2022 sur OCS

Quand je lis les critiques qui encensent cette série je reste pensive et je me dem1’de si nous aco’s visionné la,même.chose. je viens de visionner la première saison et c’est tellement passionnant, que parfois je me suis assoupie et,parfoos j’ai utiliser l’avance rapide tant c’était rasoir . Je n’ai rien trouvé d’amusant ou d’intéressant dans ces 6 épisodes. C’est plat, vide, soporifique plein de gags éculés et prévisibles... Pour moi, c’est un navet de plus a éviter sous,peine de devenir dépressif chronique....

Un petit bijou ! C'est cynique à souhait, tout en étant très attachant. Les 6 Episodes passent trop vite ! Enfin une série qui sort des sentiers trop largement battus ! Et la bande son... étrangement très présente tout au long des épisodes, une merveille !

quelle excellente série. j'ai été soufflé par l'écriture des personnages, tous aussi bien interprétés. Ce qui est assez bizarre est qu'on voit arriver les situations qui déraillent mais il y a un vrai côté jubilatoire à voir les situations se dérouler.
par ailleurs la photographie est magnifique
La série reste assez contemplative donc pour les fans de série d'action (sans jugement, j'aime aussi) : mieux vaut passer votre chemin car effectivement il ne se passe pas grand chose

Le seul bémol de cette série c'est qu'elle ne compte 6 épisodes !!
Acteurs / Photographie / rythme / bande son / scénario tout est bon

Belle exploit de Mike White, dépeindre de manière cinglante les complexités sociales tout en divertissant.

Très belle réalisation. Bon acteurs. Ambiance intense.. J'ai été un peu déçu par le scénario.
La musique est extraordinaire.

The white lotus est une comédie noire. Une critique sociale sous les cocotiers. La série est centrée sur la vie de riches familles en vacances à Hawaï, un gérant et les employés d'un hôtel paradisiaque. En jouant sur le rapport de classe, le contraste du lieu et les turpitudes des personnages, la série nous emporte à partir du 3eme épisode dans une série d'émotions entre rires, malaise, révolte tristesse et excitation. J'ai adoré l'écriture : on dévore chaque épisode pour connaitre la suite sans en deviner l'issue. Une belle photographie et une mise en scène parfaitement maitrisée. Musique envoutante. Jeu d'acteur irréprochable. Encore un top HBO.

Sur une île paradisiaque de l'archipel d'Hawaï un complexe hôtelier reçoit des clients heureux chouchoutés par un personnel souriant. Mais tout ce bonheur n'est qu'une façade qui se fissurera dès l'apparition rapide des premières névroses. Série intéressante, bien écrite et prometteuse sur cette grande pièce de théâtre qu'est la vie et sur les rapports humains influencés par le pouvoir et l'argent des dominants sur la jalousie ou l'abnégation des dominés.

Satire qui nous montre ce qu'on a pas envie de voir. La réalité en face. Personnages caricaturaux bien peigné, décor paradisiaque sur fond vert de faux semblants. J'ai bien aimé cette série qui nous montre l'illusion dans laquelle l'humain vit derriere ses écrans de fumée.

Une série terriblement satirique qui oscille entre le drôle et le dramatique. Je ne me suis jamais ennuyé le long des 6 épisodes. Il faut dire que dialogues, casting et jeu des acteurs sont excellents. Tout comme la réalisation.
Une très bonne série de grande qualité. Bravo et vivement la saison 2 avec de nouveaux personnages