Avis Le Remplaçant S1

Dans les années 1990, JoeyStarr était un peu considéré comme un voyou peu fréquentable et un rebelle en totale rupture avec la justice française et la société médiatique. Le voir en tête d'une série diffusée en prime-time sur TF1 prouve que cette situation n'est plus du tout d'actualité en 2021. Le Remplaçant, tirée d'une idée venant du rappeur devenu comédien lui-même, utilise son image de délinquant en quête de rédemption avec l'âge en poussant l'idée j'à le faire devenir professeur. Certainement incertain de son succès commercial, TF1 a choisi de diffuser cette première saison en 3 salves d'épisodes : la première constituée uniquement de deux épisodes, la seconde de 4 et la dernière de 4 également.
La première est assez consensuelle (même si on peut y lire une certaine critique des méthodes éducatives de l'Éducation nationale française et de son mépris des enfants en difficultés scolaires et familiales) mais prouve, s'il y en avait encore besoin, que JoeyStarr possède bel et bien un véritable charisme en tant que comédien et que celui-ci permet d'offrir un peu de relief à des œuvres très classiques voire académiques. Cet aspect télévisuel se voit également par la présence de comédiens renommés ayant fait leurs armes pendant une période sur le petit écran (Helena Noguerra, Stéphane Guillon ou Armelle). Ces deux épisodes réalisés par Nicolas Guicheteau restent plaisants à suivre mais ne se démarqueraient pas réellement des habituelles séries télévisées pleines de bons sentiments de TF1 s'ils n'avaient pas la présence surprenante de leur acteur principal.
Les quatre épisodes de la seconde salve, toujours réalisé par Nicolas Guicheteau, évoquent certes de manière assez prévisible certes de manière assez prévisible, des sujets importants spoiler: (homophobie, harcèlement scolaire, effets néfastes des réseaux sociaux..)
tout en continuant à confronter Nicolas Valeyre aux erreurs de son passé spoiler: (qui vont même jusqu'à risquer de faire échouer tout le travail qu’il a fait pour changer et devenir quelqu’un de bien)
. On pourra par ailleurs signaler que ces quatre épisodes de cette seconde salve sont en fait constitués de deux histoires différentes se déroulant chacune sur deux épisodes à l'image de la première qui racontait une histoire sur deux épisodes. Ils continuent dans le même ton et devraient plaire aux spectateurs ayant apprécié les débuts de cette série.
La troisième partie de cette première saison voit, quant à elle, la réalisation échoir à Julien Seri. Ce changement serait-il un désaveu de la part du cinéaste des débuts de la série ? En effet, si d'un point de vue purement formel, la différence n'est pas véritablement visible et possède toujours son aspect télévisuel très lambda, les amateurs de la série portée par JoeyStarr pourront, hélas, regretter qu'elle s'alourdisse de plus en plus. Ainsi, les deux premiers épisodes de cette nouvelle salve montrent, par exemple, des personnages d'élèves bourgeois très caricaturaux qui décrédibilisent ce premier arc narratif. Mais c'est surtout le second diptyque d'épisodes qui peut totalement perdre le spectateur par ses incohérences spoiler: : le personnage de Meilleur perd totalement l'évolution qu'il avait effectuée dans les épisodes précédents pour redevenir un méchant caricatural, la relation amoureuse de Judith avec l'élève du lycée Alexandre Dumas est complètement absente tout comme celle entre Nicolas et Agnès, l'idée de donner les résultats du bac blanc de Français deux jours avant le véritable examen est impensable pour toute personne ayant fréquenté de près ou de loin le système éducatif français, l'absence de respect de la pédagogie classique par Valeyre et l'inconscience de ses élèves sont poussées à un tel point qu'il est impossible de penser que cela soit un tant soit peu réaliste...

Ainsi, cette fin de saison possède tellement d'aspects non crédibles que l'on a l'impression que les personnes la portant semblent penser être arrivées au bout de leur concept et ne plus savoir comment le faire évoluer positivement. Ce ressenti explique sûrement une dernière séquence qui pourrait annoncer la fin d'une série à laquelle JoeyStarr tenait visiblement à cœur. Cependant, TF1 choisit de poursuivre les aventures de son nouveau héros.

Dans la lignée des très bons films "Entre les murs" de Laurent Cantet ou "Detachment" de Tony Kaye, la série française "Le Remplaçant" nous donne quelques éléments de réflexion sur l'état d'esprit, l'éducation de nos adolescents, et le climat social dans lequel ils évoluent. Le scénario nous propose des situations périlleuses durant l'apprentissage du respect et de la démocratie, donnant des scènes chocs et des dialogues percutants. La réalisation nous offre une palette de profs assez gratinés et des ados naturels à l'écran donc plutôt convainquants. Quant a JoeyStarr, il se révèle phénoménal ; il est parfaitement en place dans ce rôle de prof instinctif, atypique certes, mais motivé.

C'est divertissant comme un Joséphine ange gardien, une série qui permet de te vider la tête et qui se regarde facilement.
Sur ce plan aucun souci ça fonctionne, mais ça ne va pas plus loin.

Pour ceux qui adorent et y voient du génie, je ne saurais que leur conseiller d'autres chefs d’œuvres tels que Camping Paradis ou encore Léo Matteï.

Une bonne petite série française , merci à joey starr en espérant une suite pour comprendre cette fin aussi brutal.

Très bon jeu acteurs de Joey Star bonne future petite série à regarder ...........................,,

S deals la lignée de SAM, la famille a bien accrochée. Très drôle, Nous attendons avec impatience la suite

Une série remplie de leçons de vie , une suite qui risque d etre encore remplie d émotion sans tomber dans quelque de pathétique . Ca donne envie de savoir comment vous mûrir les personnages. A voir !