On peut dire que la série "judiciaire" complète le trio de tête des productions télévisuelles du genre, avec la série "policière", caracolant en "1", et la série "médicale" en n°2. En voilà un spécimen (service public) particulièrement médiocre : "Le Code". Les "intrigues" des 6 épisodes de cette "1ère saison" (on craint en effet au moins une "2e saison", eu égard à la - fausse - "conclusion") sont d'un manque d'intérêt criant (fond - que du déjà ultra exploité ailleurs, comme forme !) - seul l'épisode 5 échappant, légèrement, au vide et à la redondance.
Et, "cerise sur le gâteau" (bourratif), ce qui agace, c'est le cahier des charges bien-pensant, de rigueur à la télé (service public, ou pas), lourdement coché : le "héros" est issu de la "diversité" (Noir présenté comme un "ténor du barreau" parisien - en quête de rédemption, "exilé" à Lille), son amie et associée "Nadia", aussi (Maghrébine, elle) - tribade en prime, "Idriss", le personnage principal, ayant une fille métisse.... Quant aux Blancs du cabinet, ils sont, ou folle dingo (l'associée "historique", Jeanne), ou effacés (les deux jeunes avocats, fille et garçon). Le "Code" (pénal) est nettement relégué en position subalterne (en dépit des effets de prétoire) ; ce qui compte étant (sans surprise dans un courant alimenté en permanence) "les" codes : ceux de la promotion tous azimuts du vivre-ensemblisme.
Très, très indigeste...