Avis Fallout - Page 7

Je ne connais pas l'univers du jeu vidéo, mais la photographie est absolument magnifique ainsi que le scénario que je trouve bien construit. Les personnages sont bien développés même un peu trop parfois. C'est l'une des séries les plus bizarres que j'ai pu voir. Si certaines scènes m'ont laissé dubitatif, le dernier épisode m'a convaincu avec ce final grandiose dû à ces nombreux rebondissements !

Ça sent vraiment pas bon pour Bioshock, Borderlands et autres. D'une nullité crasse, à l'image des Fallout de Bhétesda.

Série étonnante, pas fan de SF mais il fait avouer que c'est prenant. Il y a un mystère autour de cette série qui fait tout son charme

Les décors et l'atmosphère méritent un détour. Mais le reste est assez mauvais : un pseudo humour plus affligeant que décalé, plans médiocres qui s'enchaînent vite et sans intérêt et la dramaturgie est ridicule, sans parler de la musique, lourde.

Une uchronie en 8 episodes comptant l'histoire d'habitants d'abris anti atomiques collectifs Californiens dans les années 2200 après la supposition qu'une guerre nucléaire se soit produite pendant la guerre froide dans les années 1960. Les technologies développées en sous sol comme à la surface, très orientées robotique de guerre et lutte anti radiation, n'ont rien à voir avec celles que nous connaissons dans notre univers parallèle. Pas d'informatique, pas d'internet, ni d'écrans plats ou de smartphone, c'est assez bien fait et prenant. Par contre certain aspects de l'histoire sont un peu tirés par les cheveux et même parfois décevant comme la fin de cette première saison, peut-être la dernière.

Action humour et drame il y a toute la palette dans cette série bien écrite. Une série addictive à ne pas louper

Je pense que les avis positifs des séries viennent de gens qui ne se sont pas rendus compte immédiatement que c'était bien mauvais ! Je précise donc que je ne m'exprime que sur les 20 premières minutes du premier épisode : NULLISSIME !!!

Si on devait se borner à la profondeur du scénario, au suspense ou au "réalisme", cette série serait très loin derrière d'autres séries abordant la question des abris antiatomiques, telles que, pour ne citer que celle-là "Silo".
Par ailleurs, en tant que joueur et moddeur sur les jeux de Bethesda depuis plus de vingt ans, j'ai forcément un parti pris favorable, dans la mesure ou cela reste plutôt fidèle à l'esprit des opus qu'ils ont réalisé, tout en piochant dans une riche mythologie plus ancienne encore que leurs propres jeux.
La première chose qui m'a frappé, ce sont les décors réussis, dont la richesse et la fidélité font honneur à la Saga.
Le reste des CGI est un peu inégal, notamment les Power Armors qui sont fatalement un peu en dessous du reste, mais globalement ça passe, et même si on regrettera que le bestiaire, pourtant très vaste, ait été si peu couvert dans cette première saison, on félicitera quand même l'équipe pour son "Yo Guai" et "Gobeur" bien réussis, et ce même en pleine action, ce qui est assez rare lorsqu'il s'agit de créatures en CGI.
L'action est souvent présente, les temps morts sont raisonnables, l'horreur et le cynisme au cœur de l'œuvre sont bien restitués ainsi que certains messages politiques parfois plus finauds qu'ils n'en ont l'air au premier abord...
spoiler: Même si je suppose qu'il est par exemple dans l'air du temps d'ouvrir les yeux sur l'usurpation que seraient "nos démocraties" dites "représentatives" et sur leur intrication avec le secteur privé :
Sur la question politique, les Fallout ont toujours été très critiques d'une certaine Amérique, et même dans les opus Bethesda on retrouve cela plus ou moins en en filigrane, quand bien même ce n'est pas nécessairement une entreprise spécialement progressiste sur ces questions là ( syndicalisme, environnement ou autre )
En ce qui concerne le progressisme "de mœurs" des œuvres de fiction, on est aligné avec un Star Wars par exemple ( Héroïne féminine, acolyte racisé, ... ) ce qui devient assez fréquent de nos jours, et tant mieux, n'en déplaisent aux rageux incapables d'apprécier ce qui ne leur ressemble pas ou ce qui pourrait mettre en péril leurs privilèges.
…Pourtant, la communauté LGBTQIA+ dont je ne fais pas partie, tiquera certainement, et à juste titre :
Si le jeu Fallout 76 se pare aux couleurs arc-en-ciel de temps à autres pour vendre quelques textures dans sa boutique, ici se fait sentir dans la série l'absence totale de l'homosexualité, certes tabou dans les années 60 sur laquelle se base cette dystopie futuriste avec sa chronologie revisitée... Mais qui n'avait aucune raison d'être tabou dans le monde post-apo, pas plus que l'avortement, qui, pour le coup, aurait clairement dû faire partie des préoccupations de survivant(e)s.
Bref, on sent que le "management", qui consiste finalement aussi à sentir, dans l'ère du temps, quand le "conservatisme réac" paye mieux que son frère ennemi progressiste, a frappé pour mettre de son côté ce qui semble être une majorité de joueurs plutôt réacs. Dommage. Si je n'estime pas nécessaire pour autant d'en faire des caisses sur le sujet comme dans certaines autres œuvres qui en font parfois leur unique cheval de bataille, compte tenu de l'aspect parfois un peu "dissident ", dans le sens progressiste, des jeux Fallout, leurs critiques du consumérisme, du nationalisme, de la corruption politique et de tout un tas d'autres questions, même un petit clin d'œil tiède à ces communautés aurait mieux valu que rien en ces temps troublés... A nouveau: Surtout quand on prends leurs sous à d'autres occasions plus discrètes.
C'est d'autant plus dommage que sur de nombreux autres sujets, on sent bien que l'effort se porte sur la valeur de la tolérance dans un monde qui pousse au plus extrême des cynismes... Et ça sans lésiner sur l'humour noir habituel, même si pour ça aussi, on aurait pu espérer un cheveu de goule de supplément.
Bref, je mets quand même une excellente note à cette série qui réunit trop de qualités pour qu'on la considère seulement "médiocre" ou même seulement "bonne" ; Pour toucher l'excellence, indépendamment de la critique sociale que je trouve un peu incomplète, mais dans les jeux aussi en vrai, il lui aurait sans doute fallu un "je ne sais quoi" de plus dans le scénario, pas grand chose , mais je pinaille un peu: C'est bien du Fallout, et ils n'en ont pas fait autre chose.

Oui la réalisation est superbe, les décors, les musiques, c'est vraiment bien foutu
Les 2 premiers sont très bons mais plus on avance dans la saison plus le scénario devient nul et les personnages secondaires complément crétins
Dommage

Je me suis inscrit spécialement pour cette série sur ALLOCINÉ !
Oui, vous lisez bien AlloCiné et non gamer de moins de 16 ans car le public adorateur pour Fallout me semble être justement celui-ci, compte tenu que tout le monde y joue apparemment ???
Mais ce site est pour parler de Cinéma ou de séries avec scénarios ou pour pour encenser des jeux qui ne valent que dalle ?
Et ne croyez pas que je sois fermé, je suis plutôt éclectique ! Fallout est gore mais c'est de la daube ...
Vous allez rétorqué que je n'aime pas le gore ?
Raté car j'adore le concept de The Boys par exemple...
Je n'aime pas le concept de jeu adapté en série ? Oui, sans doute, bien que j'ai la série Halo sans avoir envie de me suicider !
Fallout est fait par un grand scénariste ?
Ha oui ! Westworld a été annulée, je dis bien annulée, par HBO , je dis bien HBO, la chaîne adulée par les amateurs de séries !!!
En fait, Nolan poursuit ici son Westworld en pire et tout le monde crie au génie !
Pourquoi avoir annulé Westworld ?
Vous croyez que Fallout va dépasser le stade de la hype ???
Je ne vis pas dans le même monde que ceux qui mettent des 5 à la pelle, désolé, car cette série est très mauvaise pour les raisons déjà évoquées par ceux qui ont mis comme moi une note très basse....
Salutations aux cinéphiles

C'est un feu d'artifices ! On en prends de partout, images, dialogues, scénario, acteurs, effets, légèreté ... Une adaptation de haut vol au rythme effréné pour le plus grand plaisir. Hâte de voir la S2. Si cela continue avec cette qualité, la série deviendra une référence. 5/5 !!!

On n'a pas joué au jeu vidéo dont la série est l'adaptation, aussi n'espérez pas de cette critique un détail de ce qui a été repris fidèlement, et ce qui a été transgressé : on a débarqué dans cet univers comme un touriste photographiant le moindre caillou (le noob parfait). Alors, pour un novice qui n'aurait jamais entendu parler de Fallout, cette série vaut-elle le détour ? Oui, d'abord pour son scénario post-apocalyptique qui fait le pont entre les craintes des années Guerre Froide aux États-Unis et un triste contexte géopolitique actuel, pour son budget colossal qui se voit à chaque plan (décors, costumes, maquillages et trucages numériques : c'est très soigné), pour les jeux d'acteurs qui sont bons, pour les attachants personnages de la Goule (Voldemort avec un chapeau de cowboy) et de l'héroïne (la fille qui a des yeux immenses), pour le côté légèrement cracra qui surprendra le jeune public (du sang, une tête qui pourrit à transporter, des sectes aux rites glauques, u, , pour un rythme plutôt soutenu, une exploration de l'univers assez pédagogique (on a bien suivi, même si on n'y connaissait rien), et une BO qui essaie ouvertement de cirer les pompes d'un public plus mature (même si mettre du Johnny Cash pour vingt secondes est une hérésie, pour tout bon amateur de musique...). On adhère nettement moins à l'arc narratif plus niais et prévisible du Chevalier, dont on était carrément content
spoiler: qu'il se fasse éliminer à la fin (en pensant quand même qu'on va se le recoller dans la saison 2, en mode mort-vivant ou autre...). En espérant qu'on n'aura pas encore cette romance cucul entre le Chevalier et l'héroïne qui revienne, pour couronner le tout.
Pour le peu qu'on le voit, Kyle MacLachlan est en forme, et on est vraiment très agréablement surpris de retrouver Moises Arias à l'écran, un acteur qui gagne à être casé au casting (il nous le prouve encore). On arrive au final de cette quête de jeu vidéo (un personnage enlevé, "allons à sa recherche" en rencontrant des gens, combattant d'autres, fouillant des maisons, en conservant un artefact à remettre à un destinataire... L'esprit "jeu" est là) assez facilement, et on aimerait bien voir la saison prochaine.

Cette série était attendue, tant comme une nouvelle adaptation d'une oeuvre vidéo-ludique audacieuse, et après l'annulation de The Peripheral par Amazon, le retour des créateurs de Westworld.

On le dit tout de suite cette série est une réussite : quand on arrive à recréer un univers aussi fou, chaotique, ultra-violent et décalé que Fallout, tout en se servant comme base des classiques américains, c'est du génie.

N'importe quels autres auteurs auraient abouti à un résultat façon Michael Bay ou Uwe Boll.

Moi qui ne suit pas familier avec l'univers, j'ai quand même accroché, la série ayant la qualité d'être compréhensible par le plus grand nombre, avec des références au jeu vidéo, sans tomber dans l'avalanche de clins d’œils complices ou de caméos inutiles.

Les auteurs de la série maîtrisent à merveille le genre de la science-fiction et d'un monde dystopique voir post-apocalyptique, ils savent comment raconter une histoire dans un univers différent, en faisant appel à la culture générale des téléspectateurs, tout le monde ayant déjà vu un film de s-f, post-apo, western, survie, etc.

J'aime comment la série mélange les genres : le western, l'aventure, l'action, le drame, l'humour; la dystopie, les enjeux de pouvoirs, la guerre, les secrets et manipulation.

Mention à l'ensemble du casting très éclectique et réussit :

Ella Purnell (Miss Peregrine et les Enfants particuliers) joue avec beaucoup de facilité cette jeune femme à la fois douce et candide, mais capable de s'abaisser à faire les choses les plus horribles pour son abri (découper un être humain? Dac'o'Dac).

Walton Goggins est juste incroyable et charismatique à souhait dans ce rôle d'acteur célèbre des années 50 qui voit la société Vaul-Tech prendre de l'ampleur, et le revoir 200 ans plus tard comme un mutant hors-la-loi qui sème la mort partout où il passe.

Aaron Moten impressionne dans ce rôle de troufion de l'armée locale, qui navigue entre les hauts et les bas, où son arrivée rebat les cartes de l'intrigue.

Moises Arias joue avec beaucoup de subtilité le rôle du frère de Lucy qui se questionne sur ce que cache les abris, rappelant les intrigues d'un Silo ou d'un Severance par exemple.

On retrouve le second rôle de toujours en la charismatique Sarita Choudhury, qui incarne un personnage énigmatique qui en sait plus que l'héroïne sur l'histoire de ce monde.

Mention évidemment à la bande sonore, qui en plein épisode aussi bien que pour les crédits de fin aligne les monuments de la musique des années 40 et 50, tel I Don't Want to Set the World on Fire (1941) ou We'll Meet Again (1939), alliant des balades américaines, du jazz et des crooners américains.

Une série réussie, qui nous plonge dans un monde de dingues, décalé, violent, inhospitalier, en espérant une seconde saison, car elle le mérite amplement.

Et bien on peut dire que Prime a mis les petits plats dans les grands pour cette adaptation du phénomène vidéo-ludique Fallout. L’atmosphère du jeu est parfaitement rendue à l’écran avec cette ambiance post apocalyptique si particulière, c’est extrêmement bien foutu et les différents arcs narratifs, ainsi que leurs flashbacks, passionnent assez rapidement. Les décors sont superbes, les effets spéciaux également, l’humour noir est bien présent ainsi que l’aspect gore et le casting est très solide avec notamment un Walton Goggins toujours excellent. Pour le moment c’est un sans faute et tout est à sa place, un divertissement explosif, un univers maîtrisé et une réflexion lattante, en attendant les prochaines saisons …

Enfouis dans des abris où seules les apparences suggèrent un minima de protection, là où se fomente un complot. Tandis que d'autres sont banis à la surface, cherchant à survivre parmi les autres surfaciens d'avant l'apocalypse,  Fallout explore deux mondes et c'est une réussite qui comble immédiatement son spectateur cible et pourrait même en convaincre bien d'autres. Bien qu'il faille se plonger dans cet univers qui au premier regard avec son produit vidéo ludique ne m'avait en l'occurrence pas du tout convaincu, la série explore avec une richesse d'écriture tout ce vaste petit monde qui pourrait bien me rappeler à corriger cette erreur et redécouvrir le produit originel. Une série qui donne donc envie d'en découvrir d'avantage et donc une réussite qui respect entièrement le support d'origine tout en le subliment.