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Lyah
388 abonnés
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Critique de la série
4,0
Publiée le 4 juillet 2022
Une mini série de qualité. La réalisation est impeccable et le scénario sans temps mort. Les acteurs sont tous excellents. Le genre de série que l'on peut aisément regarder d'une traite.
Ça partait bien, réalisation soignée mais le scénario bien trop basique n'élève pas la série. C'est bancal, trop invraisemblable dans les situations pour être crédible, c'est même risible. J'ai zappé l'avant dernier épisode, pour regarder les 10 dernières minutes de l'épisode final, qui conforte mon impression de gâchis.
Une idée qui aurait pu être sympa si le postulat de départ, dont découle un twist complètement wtf, n'était pas si improbable. Et c'est sans compter la mise en scène hachée, et bcp trop alambiqué. Si les acteurs ne s'en sortent pas trop mal, On a tout de même l'impression d'assister à une suite de scènes qui ne tiennent pas la route avec des changements d'humeur d'un passage à l'autre sans la moindre logique. Rien ne tient la route dans cette série. Il y a franchement mieux dans le genre.
Série irrémédiablement bien réalisée. On ressent bien le poids des doubles versions proposées et la pesanteur qu’elle inflige à la justice.
Entre mensonge et viols, tout est bien montré, car dans un monde où la nécessité du consentement devient, non naturellement mais bien de manière indispensable, une nécessité une série se devait de parfaitement le représenter.
Pour une mini série de 6 épisodes, ca se regarde très bien, deux soirées suffisent pour rentrer dans ce monde politique de mensonges et de nécessité.
Quelle est la limite à l’amitié? A la raison? Au consentement? La réalisation nous en montre une belle ébauche.
spoiler: Et que ca fait du bien la fin de cette série.
J'ai beaucoup apprécié cette série, et avais déjà vu The Undoing (plutôt moyen), et Big Little Lies (que j'ai adoré !). C'est donc avec grand plaisir que j'ai regardé Anatomie D'un Scandale. Cela démarre lentement, mais s'intensifie clairement ensuite. Les acteurs sont convainquent, et les dialogues exceptionnels (j'ai savouré les joutes verbales). La photographie est belle, mais aussi les mises en situations / flashbacks. La thématique ici est importante et bien traitée : le viol, le consentement, le oui et le non, et surtout : ce qu'il y a entre. C'est cela, que la série traite vraiment, et du pouvoir, de la vérité selon chacun, et de leurs perceptions. Cette série est magistrale et sous notée. Elle pointe dans le mile. Je la recommande.
Acte sexuel consenti ou viol ? Telle est la question posée sur 6 épisodes de cette excellente mini série. Même si le sujet ne m inspire guère. Les plans, les acteurs, le scénario, la musique, le paysage londonien, tout est magnifique. Une fois commencé la série on a qu une envie c est connaître le dénouement.
Effets de mise en scène risibles, personnages ridicules (Michelle Dockery...) ou sous-traités (Naomi Scott est parfaite mais la série n'en fait rien), David E. Kelley, qu'on a connu beaucoup plus inspiré ("Ally McBeal"), passe à côté de son sujet.
De bons acteurs, mais un scénario truffé de clichés, caricatural, qu'est ce qu'ils sont vraiment vilains, ces hommes envers ces femmes, ils doivent vraiment apprendre a la re-rentrer aussi-vite qu'ils l'ont sortie quoi , si Mme change d'avis en cours de route, et même qu'au dernier moment !!! c pas compliqué pourtant non? pffffggg !!! que fait la belle Laggertha dans ce rôle de femme outragée consternée et docile ??? allo ma sooeur Anne ? non mais attention quel macho je fais là, attends je vais me déconstruire !!!
Il fut un temps où les forts, les puissants étaient les bons, où ils étaient censés faire le bien. Si j'avais vécu à cette lointaine époque, j'adhèrerais sans doute à cette idée. Idée jugée parfaitement inepte aujourd'hui : les forts et les puissants ont une image déplorable, égoïstes, cupides, exploiteurs, destructeurs (de la planète par exemple) et vivant derrière les remparts d'une oligarchie prête à toutes les bassesses pour se protéger. Dans Anatomie d'un scandale, il s'agit de "se faire" un des membres de cette oligarchie. Le scénario nous laisse penser au début que, comme dans Les choses humaines de Yvan Attal, nous allons explorer les fameuses zones grises du consentement dans les rapports sexuels, mais en réalité ici le "bon" père de famille hétérosexuel blanc spoiler: n'échappera pas à son châtiment , un châtiment universel en somme qui doit punir les forts, les puissants, cause de tous nos problèmes. Cela se veut jouissif (les sourires à la fin) cependant le procédé est répugnant. Designer un bouc émissaire a toujours fait le malheur des sociétés. Ce divertissement reflète l'air du temps, celui où les coupables doivent être pointés du doigt et dont la "bonne" humanité doit se débarrasser. Sur la forme : l'abus des rotations à 360° à l'horizontale comme à la verticale est pénible et la dissemblance des personnages avec 20 ans d'écart est grotesque.
L'intrigue démarre lentement lors des 2 premiers épisodes, qui, malgré une mise en scène poussive (les flashback floutés notamment), donnent envie de poursuivre pour voir où cette mini-série nous emmène (spoiler: même si on se doute vite que l'accusé spoiler: n'est pas irreprochable meme si il clame son innocence dans ce procès pour viol).
Et puis patatras, cette lenteur qui permettait de poser le contexte politique, familial, mediatique, disparaît quand le procès démarre, avec des flashbacks de plus en plus nombreux, des scènes qui donnent mal à la tête (la caméra qui tourne sur elle même) et une révélation invraisemblable qui vient décrédibiliser tout le scénario spoiler: (comment Holly et Kate peuvent-elles être une même personne ? Taille, corpulence, cheveux, rien n'est comparable entre l'actrice de 19 ans et celle de 40).
Quelle cata ! Sienna Miller est plutôt convaincante en épouse bafouée qui surmonte son humiliation, relève la tête, puis doute, etc, etc, mais pour autant il n'y a rien d'original ou marquant dans son rôle de femme trompée.
Une série qui commençait vraiment bien. Des acteurs excellents, un récit prenant et une réalisation réaliste rendant le tout très intéressant et immersif. Et puis soudain surgit l'histoire avec la procureur et j'ai décroché en un instant. Totalement grotesque et irréaliste. Impossible de croire à cette énorme coïncidence. Encore moins qu'une colocataire ne reconnaitrait pas sa camarade car quelques années ont passé et qu'elle a changé de coupe de cheveux. Et j'ai perdu tout intérêt pour le récit. Du coup, je reste sur un sentiment de gâchis d'une œuvre qui partait avec un gros potentiel et un message important.
Série prenante qui monte crescendo et se dévore en quelques heures. Miller et Dockery sont magistrales, seul petit bémol le dénouement qui à mon sens est expédié beaucoup trop rapidement.