Julie Gayet, à son naturel, en bobo. Pour faire "original", il s'agira d'une bobo française expatriée en Allemagne (coproduction franco-teutonne oblige, sans doute) depuis 20 ans, où elle a fondé une famille avec un autochtone, chirurgien réputé de son état. Deux enfants : "Lukas", peroxydé et à la sexualité encore indécise, qui va passer son bac local, et "Anya", partie faire des études supérieures à Paris. Le "bonheur" des Berg, cependant, vole en éclats, quand la jeune bobo se retrouve principale suspecte dans une affaire d'homicide - la victime étant un héritier de la haute bourgeoisie, et les circonstances du crime obscures, mais plutôt sordides, semble-t-il.
Et voilà "Une Mère parfaite" (prend le premier vol pour la France) : Défense et Illustration. Ou pas - au fur et à mesure que la vraie personnalité de sa rejetonne prend forme, avec l'enquête de police. On ajoute, à ce passionnant départ, les retrouvailles de Maman avec un ancien amant (Tomer Sisley), ex-flic devenu avocat (?), et en avant, pour 4 épisodes. Interminables. Au passage, et en plus, un vilain paparazzi, des clandestins libyens (qui parlent un français parfait, même entre eux...), une amie d'Anya pas très nette... Et, en fait, pas grand chose d'autre ! La pauvre "intrigue" (résumable en deux lignes) se traîne, se traîne... On meuble comme on peut - le réalisateur, formé aux clips et scénariste monté en graine (Fred Garson), fait un travail sans imagination, du travail de tâcheron.
Et la demoiselle Gayet, dans tout ça ? Jamais été aussi mauvaise, se composant des postures hiératiques de mère "concernée" (voire de mater dolorosa), et finalement (involontairement) comique - tellement elle est ridicule !
Vous aurez compris que cette nouvelle série TF1 (en association avec Netflix - gage de médiocrité s'il en est) est absolument NULLE. Un vrai regret de ne pouvoir descendre plus bas que le 0,5 de rigueur !