Une duologie ayant fait mon bonheur en 2010 avec de quasi inconnu devenus star (Logan Lerman, Brandon T. Jackson & Alexandra Daddario), une qualité visuelle qui laissait parfois à désirer (surtout lors du 2) mais un réel contenu avec de vraies actions. Les dieux juste mis en valeur avec les échanges juste suffisant pour ne pas endormir et pour nos héros, un parfait développement sur leur passé commun. Niveau son ou les séquences du Casino (1er) et de l'épreuve en équipe (2ème) avait superbement été accompagnées des tubes "Poker Face" de Lady Gaga & "My Songs Know What You Did in the Dark" des Fall Out Boy ayant fait de ces scènes, des moments cultes. Dès lors de l'annonce de la série qui se devait d'être nettement plus fidèle aux romans, mon espoir fut décupler et savoir qu'un plus grand ensemble serait montrer, d'autant plus. Dès le pilot, ma déception fut crescendo, plus la première moitié passait, plus l'espérance diminuait. Estampillée "Disney" alors que les films l'étaient "Fox", les carnages : gentillesse, simple, non violent, parlant... furent roi. Disney s'est tellement fait l'image de bonté, féerie et princes / princesses, qu'ils en sont devenu ridicule.
A quoi sert de moderniser 2 films et d'en faire une série si aucun moyen visuel et sonore n'est mis ? Comment passe t-on à d'interminable échanges entre personnages, à 3 pauvres scènes d'actions bien trop gentils niveau direction et une hantise de montrer un minimum de sang ? A quoi bon adapter la mythologie Gracque, même modernisé, s'il on y met pas les moyens ? Sans parler des dieu qui, pliez moi en 5, sont d'un lamentable, Poséidon en paternel quasi absent du programme, Arès en faux bikeur comique, Hadès à la limite de l'innocence, ventant le "tous beau tout rose" de son royaume visuellement vide et Zeus, costume cravate pour 0 charisme dans un Olympe expressément montrée ressemblant trop à la cité de Nabu
. Un final en passoir, un jeu global paresseux, trop de longueurs pour un rien global. Disney à concrètement démoli ce qui devait être une fresque visuelle.