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Charlotte28
120 abonnés
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Critique de la série
3,5
Publiée le 17 décembre 2023
Tout en montrant la manière dont des industriels peuvent réchapper de crimes sanitaires en suivant la commercialisation de l'Oxycontin, la série s'attèle à illustrer les ravages de l'addiction dans le quotidien d'anonymes protagonistes. Dénonçant avec virulence un système de consommation bâti sur la cupidité et l'inconséquence (parfois létale) ces six épisodes retracent la crise des opiacées entre thriller, enquête judiciaire et drames personnels. Jouant de la mise en scène symbolique le récit met en parallèle puissants et victimes sur un mode parfois trop didactique ou appuyé - quoi que la réalité des faits, édifiante, soit scandaleuse. Utile, efficace, révoltant.
Au delà de l histoire qui captive, c est la réalisation qui nous tient en haleine par le récit construit à travers des flash back puis des ellipses en alternance. Belle photographie
On peut certes regretter le traitement aussi superficiel, aussi clinquant et bourrés de fioritures sur une histoire réelle aussi dramatique qui mérite clairement d'être narrée de manière plus sérieuse. Mais la série a le mérite de faire connaitre à un large public cette histoire terrifiante. La réalisation de Peter Berg ne brille pas par sa subtilité mais elle est terriblement efficace pour accrocher le spectateur.
Déjà gros coup de vieux pour ma part, parce que Matthew Broderick j'en étais resté à ses rôles d'ado beau gosse de l'époque "Wargames" ou de "La Folle Journée de Ferris Bueller", donc le revoir en patriarche sexagénaire milliardaire et cynique, ça m'a fait tout drôle, time flies comme on dit ! Ceci dit Painkiller a beaucoup d'atouts, à mi-chemin entre la fiction et le documentaire, cette mini-série qui peut se regarder d'une traite, un week-end pluvieux d'automne, m'a fait découvrir ce scandale des antalgiques opiacés que je ne connaissais pas. C'est rondement mené, Uzo Aduba, en rôle principal est épatante, et même si l'histoire est romancée par des personnages fictifs, le préambule de chaque nouvel épisode nous rappelle que l'OxyContin a bel et bien tué des milliers d'américains. Des dealers intouchables en cols blancs, une justice qui rappelle une fable de La Fontaine "Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de Cour vous rendront blanc ou noir", des milliards engrangés et Ô combien de familles détruites, une piqûre de rappel de mémoire utile (si je puis dire) pour ce médicament de la honte !
Qu'est ce qu'on nous a mis dans le corps pendant le COVID pour que certaines personnes, trouvent par exemple un film comme "barbie" formidable. Les effets secondaires des médicaments font des ravages, et cette série n'a pas peur de tout montrer. Très bonne série. Peter berg confirme.
Une mise en scène trop appuyée, un jeu d'acteur caricatural, viennent alourdir un propos qui n'avait pas besoin de tant de chichis, l'histoire réelle ayant suffisamment de chair en elle-même sans en rajouter.
Préférez la série Dopesick, qui raconte la même histoire, mais de manière beaucoup plus directe, et percutante, avec de meilleurs acteurs, dont le toujours excellent Michael Keaton.
J'ai tout aimé dans cette série : - l'introduction de chaque épisode qui rappelle que derrière les chiffres il y a des vies et des familles brisées ; - le personnage principal d'Eddie Flowers qui soulève le problème ; sa relation compliquée avec son frère ; - le pauvre vendeur de pneus qui souffre du dos et se retrouve accro rapidement ; - la jeune blonde médico-commerciale qui ne connait rien à la médecine mais à bien appris son texte. J'ai aimé son regard critique sur son métier : - le méchant PDG un peu foufou qui n'en fait qu'à sa t^ 6 épisodes que j'ai trouvé anxiogène et qui m'ont laissé une empreinte durable.bis d onimmn
6 épisodes qui auraient tenu en 4, voire moins. On trouve le temps long à partir de la moitié, j'ai hésité à aller jusqu'au bout. Au niveau de la réalisation, du montage, il y a des scènes très énervantes avec des plans répétés plusieurs fois de suite, pour être sur que le spectateur ait compris le message. C'est du bourrage de crâne qui n'est ni utile, ni agréable à regarder. Cette série est à la fois 100% Netflix et 100% américain. Ce genre d'histoire serait plus intéressante à traiter dans un bon film de 2h max, que dans une mini série de presque 6h où les rebondissement ne sont pas nombreux. Pour ce qui est de la personnalité des Sackler, les personnages apparaissent farfelus, incompétents et non sérieux. Difficile d'imaginer qu'avec de tel caractères, ils aient pu devenir l'une des familles les plus riches du monde.
Suivant avec attention toutes les apparitions télé de Taylor Kitsch, j'attendais avec impatience la sortie de Painkiller. Quelle n'a pas été ma surprise, quand, dès le premier épisode, je me suis retrouvée happée dans cette histoire !
J'ai adoré le soin accordé à la psychologie du personnage de Elie Flowers (interprété par Uzo Aduba, elle est géniale dans ce rôle), le rythme de la narration, totalement addictif, et le choix de la bande son, qui fait très souvent écho aux dialogues (c'est subtil, ingénieux, et ça apporte une dimension supplémentaire très agréable). Le travail visuel est remarquable : effets stroboscopiques, images d'archives… Bref, j'ai adoré.
La plateforme nous propose un documentaire "à charge" sur la prescription des opioïdes. La richesse et la crédibilité des arguments associés à une narration logique et cohérente nous permettent de rester attentifs lors de la diffusion. La présentation du cadre légal et juridique ( parfois lourds à assimiler) est aussi claire qu'intéressante.
on reste cloué devant le cynisme des dirigeants de la firme pharmaceutique mais la série tourne ça au divertissement et finalement fausse tout jugement
A voir absolument. Très bien écrit et présenté. La partie scientifique est très bien respectée. Les faits sont tellement choquants quand j'ai du vérifier à maintes reprises leur véracité et à chaque fois c'était vrai...