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lhomme-grenouille
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4,0
Publiée le 9 janvier 2011
Deux pilotes d’une heure et demie chacun pour faire ressusciter une série des années 70 aussi mythique que ringarde, c’était risqué mais au vue de ce début de la saison 1 c’était amplement justifié. C’est vrai que les fans de la première heure vont faire la tronche de voir qu’il ne reste plus grand-chose de l’atmosphère très « collants-fluos » et « bioman » de la série originale, mais franchement, qu’ils aillent se faire voir car le virage que Ronald D. Moore a voulu faire prendre à cette saga est tout bonnement remarquable, entraînant même à mon sens une renaissance de la science-fiction. Pris par surprise par leurs robots qui autrefois s’étaient rebellés, les survivants des douze colonies humaines se doivent de fuir l’holocauste voulue par les machines pour espérer continuer à faire prospérer l’espèce. Pour cela, une destination mystique : la Terre. A prendre sur un ton très réaliste cette aventure, abandonnant l’aspect gros faisceaux lasers et jolis robots en alu qui clignotent, cette série va bien au-delà de la simple aventure spatiale, elle devient carrément une exploration de la société humaine dans son fonctionnement et ses principes. Bien sûr, tout rapprochement entre la vie au sein du Battlestar et ce qui s’est passé dans l’Amérique Post-11 septembre n’est pas anodin. Certes, ce huis-clos spatial, au fur et à mesure des épisodes, fait craindre une certaine stagnation étant donnée que cette quête de la Terre a des allures d’aventure sans fin, ce qui peut freiner l’engouement que l’on a pour cette première saison de « Battlestar Galactica », mais le final de cette saison parvient à nous rassurer et nourrit la plus grande des promesses pour les saisons à venir… et le meilleur dans cette histoire, c’est que ces promesses seront effectivement tenues par les saisons à venir ! Alors, vous l’avez compris, si ce n’est déjà pas fait, le temps est venu pour vous de vous embarquer sur le mythique Battlestar…
Si j'ai eu un peu de mal à rentrer dans cette science-fiction très grave et très adulte, l'acclimatation s'est toutefois faite rapidement et les raisons sont multiples. D'abord par l'admirable exploitation du budget : je ne sais pas vous, mais des séries qui en mettent plein les yeux comme ce « Battlestar Galactica », personnellement je n'en connais pas beaucoup. On ne peut d'ailleurs s'empêcher aux grands moments de « Star Wars » tant certaines batailles spatiales s'avèrent impressionnantes et remarquablement maîtrisées. C'est toutefois beaucoup plus que cela. Cette volonté de mettre l'humain au centre de l'intrigue, de ne pas multiplier les personnages afin de donner une remarquable épaisseur à chacun, de jouer la carte de la paranoïa, de rendre particulièrement ambigu certains protagonistes essentiels... Tous ces éléments consistent à faire de cette première saison un moment extrêmement riche et souvent passionnant, sans doute parmi ce que la SF nous a offert de mieux à la télévision. Vous comprenez donc à quel point l'expérience s'avère fascinante, entre discours politique et humaniste sur lesquels les deux leaders du vaisseau ont une conception très différente : un sacré pari que Ronald D. Moore relève avec brio. Reste à espérer maintenant que les trois prochains volets seront à la hauteur de cette remarquable entrée en matière.
Série de science-fiction culte dans les années 70, voilà que "Battlestar Galactica" fait peau neuve avec Ronald D. Moore aux commandes. Dès le pilote de trois heures, le ton de la série est donné : fini le kitsch et les aventures colorées, ce "Battlestar Galactica" version 2004 donnera dans le réalisme et entreprendra de sonder le caractère humain avec de belles interrogations sur la politique, la survie et la religion. Puisqu'une grande partie de l'humanité a été décimée par les terribles Cylons, désormais capable de prendre forme humaine, voilà les derniers survivants partis à la recherche de la Terre. Dès le pilote, tout est mis en place pour que l'on soit totalement plongés dedans. Les personnages et les enjeux sont clairement définis et chaque épisode, en plus de faire avancer l'intrigue, lève le voile sur des personnages décidément passionnants dont le caractère n'a pas fini de surprendre (la dureté du commandant Adama ou la douce folie du docteur Baltar sont particulièrement savoureuses). Misant avant tout sur la psychologie et le resserrement de l'action plutôt que de partir dans tous les sens, cette première saison composée d'un impeccable casting a tout d'une réussite. Reste à découvrir la suite, qui sait se faire attendre vu le final du dernier épisode.
Le Space Opera est un genre très peu représenté dans l'univers des séries, si l'on excepte peut-être "Stargate".
Mais "Battlestar Galactica" est d'un tout autre tonneau. Cette série se donne les moyens de ses ambitions contrairement à celle citée un peu plus haut. À commencer par son scénario qui mêle science-fiction bien sûr, politique et, plus surprenant, métaphysique. Les personnages sont fouillés et appuyés par un excellent casting.
À contrario de "Star Wars" ou "Star Trek" l'approche de la série se veut ici beaucoup plus réaliste, à tel point que par moment on a plus l'impression d'assister à un drama ou une série militaire dans l'espace qu'à un Space Opera tel qu'on le conçoit.
La technique n'est pas en reste : les cadrages, la photo et les effets spéciaux sont de haut niveau, d'autant plus pour une série, qui plus est de 2003. Ces derniers ont d'ailleurs admirablement bien vieilli.
Vous l' aurez compris, je vous recommande chaudement cette série.
Un pilote de 3 heures énorme, qui met les formes et les moyens pour nous emmener aux confins de l'espace y vivre avec force et passion une extermination en règle de l'humanité! Suivent une petite dizaine d'épisodes qui mettent en place une histoire profonde et crédible, saupoudrée de péripéties pas toujours exaltantes (les élucubrations de Gaius, la vie de couple du colonel Thig...) et de combats spatiaux dantesques. Un léger déséquilibre également dans le casting, certains personnages très charismatiques côtoyant de pâles seconds couteaux. Un petit équilibrage à trouver, et il est bien possible que ce démarrage convaincant se transforme en coup de maître de la SF.
Le premier épisode n'est finalement pas très convaincant, que ce soit au bout du 5ème jour qu'ils envisagent de se séparer/disperser alors que c'est une tactique d'évasion élémentaire, pour des militaires c'est impossible de ne pas y avoir penser plus tôt ! spoiler: De plus on ne nous précise pas pourquoi ils ne peuvent pas faire de bond PRL en moins de 33 min est-ce une limite technologique ou ils font exprès d'attendre de voir si les Cylons les suivent toujours avant de faire le bond ? SI c'est le cas (j'en doute) ce serait très stupide, ce serait évident de supposer que les Cylons peuvent les suivre car ils sont présent au moment ou les vaisseaux Humains font un bond.
Grand amateur des séries star trek, je pensais retrouver le même esprit dans le pilote de la série et être alléché pour voir la suite. J'ai été déçu, voire même parfois agacé par la mise en scène pleurnicharde et les longueurs qui n'apportent rien. Même si le jeu des acteurs et les effets spéciaux sont corrects, il n'y a rien de nouveau (les méchants contre les gentils). Par ailleurs, il y a des incohérences technologiques : le kitsch, c'est bien, mais il ne faut tout de même pas exagérer, et là, c'est vraiment trop spoiler: (des vaisseaux spatiaux qui sont super luminiques mais qui utilisent des téléphones à fil, des messages sur papier, des tableaux tactiques mis à jour à la main, etc...) . Bref, au risque d'être peut-être un cas isolé, j'ai été très déçu... J'ai décidé de ne pas voir les épisodes suivants.
Tout ce qu'il y a de plus Hollywoodien dans le mauvais sens du terme : des "belles gueules" en masse et une écriture très légère, sans audace. Les créateurs se laissent même aller à des ellipses assez improbables, surtout pour l'entame d'une série qui prétend remettre la science-fiction sur le devant de la scène. En dépit des mannequins de cire qui composent la galerie de personnages, il manque cruellement de charme et d'énergie, mais je mets ça sur le compte de l'ouverture, jamais facile et encore moins lorsqu'il s'agit d'une série de science-fiction. Il y a matière à faire quelque chose, l'univers semble plutôt étoffé et certains aspects sont intéressants (bien que déjà vus) et méritent d'être creusés. Cette première saison se regarde sans déplaisir ni envie mais son final a le mérite de motiver.
Une grande série, pour amateur de SF et pour les autres aussi. Suspense, intrigue, mais aussi des questions de sociologie intéressantes ... bref, du tout bon.
On dirait que c'est filmé avec un smartphone, l'image bouge tout le temps, ça donne envie de vomir. Je n'ai pas pu regarder un épisode complet malgré beaucoup d'efforts. Le scénario rien de bien nouveau, les effets spéciaux bof bof, les acteurs sont bien américains, pas de doute là dessus. A fuir...
J'ai découvert cette série grâce à mon grand frère qui m'a offert le coffret intégral à Noël 2018. Sans lui, j'aurais sûrement passé à côté de cette merveilleuse série de science-fiction. Du coup, après avoir regardé le pilot en deux parties de une heure trente, d'un total de trois heures, j'ai attaqué la première saison avec mon plus grand plaisir. J'ai regardé la saison une en deux semaines. Résultat : Je suis acro à cette série. Je me réjouis de regarder la deuxième saison. Cette série est la meilleure que je puisse connaître.