Mon compte
    Kevin Can F**k Himself
    Critiques spectateurs
    Critiques presse
    Note moyenne
    3,0
    1 note En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Kevin Can F**k Himself ?

    1 critique spectateur

    5
    0 critique
    4
    0 critique
    3
    1 critique
    2
    0 critique
    1
    0 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    gunbuster
    gunbuster

    391 abonnés 1 629 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 novembre 2022
    Voici la suite tant attendue par moi-même de ce show alternant humour débile et gravité, simplicité et réflexion sur la place de la femme, les comportements toxiques des hommes, et une vision souvent misogyne du rôle des femmes.

    Dans cette seconde saison, Allison commence à se rebeller, envoyer de plus en plus souvent bouler son mari insensible et vexant. Elle se pose toujours la question de savoir comment se défaire de cette situation, mais commence à murir, à admettre ses erreurs, et à tendre la main aux autres de manière désintéressée.

    L’entourage de Kevin commence lui aussi à ne plus supporter ses diatribes, à couper les ponts et s’éloigner petit à petit de lui.

    On voit énormément l’impact de l’alcool sur la société américaine de base, tous les problèmes disparaissent une fois que les protagonistes ont un coup dans le nez, pour mieux venir vous hanter plus tard.

    J’aime bien le traitement de la femme policière Tammy, qui essaye par tous moyens de comprendre sa petite-amie Patty, essaye de lui donner l’occasion de s’expliquer, de se confesser, sans la juger, ni l’infantiliser.

    Il y a aussi cette idée très humaine de vouloir fuir ses problèmes en quittant la ville de Worcester, avec l’idée que la fuite ne règle pas les problèmes les plus délicats et personnels.

    Le final est la grande confrontation entre Allison et Kevin, qui se termine sur un évènement à la fois inattendu, mais très cohérent avec l’ensemble, avec une note positive et optimiste, bien loin des morales puritanistes américaines.

    Mention à Annie Murphy qui tient la série sur ses épaules, et incarne cette femme tantôt passive, tantôt volontaire, pleine de doutes, de questionnements, qui a compris que le rêve américain n’était qu’une chimère pour cacher le caractère malsain et laid de la société.
    Back to Top