House of the Dragon, sous produits d’une excellente œuvre, adopte les travers de la rentabilité à tout prix pour nous proposer, sans surprise, du tiède sans saveur.
Une façon d’engraisser les actionnaires en aguichant le spectateur avec des agitations stériles qui n’assurent pas leur portée dramatique et passent leur temps à faire pshitt.
Une série qui s’annonçait plutôt bonne par ses costumes, son intrigue et ses paraboles dès le premier épisode s’est étiolée pour ne laisser place qu’à la vacuité de son propos.
Des personnages ni attachant, ni révulsant, juste fade sauf, peut-être, l’excellent Matt Smith sous exploité pour ne pas dire gâché. Un Roi qui se fait marcher dessus par toutes et tous. Des situations rendues peu crédibles avec ce souhait permanent de surfer sur un féminisme qui questionne, dans lequel, les femmes peuvent à la fois tout et rien. Quel dommage, quels manquements, quel déshonneurs pour la série originale et pour les femmes. Une œuvre qui vogue entre « pseudo » féminisme et dénonciation, sans faire ni l’un, ni l’autre et ce avec brio.
Je ne rentrerai pas dans les détails en ce qui concerne les biais du scénariste. Juste quelques mots, la rivalité entre les deux maisons concurrentes n’avaient pas besoin d’un quiproquo si minable pour se disputer le trône, surtout pour voir comment, encore une fois, ce revirement de situation soudain rend toutes les relations artificielles, sans saveur et mal exploitées, ça n’apporte que confusion et désarroi.
Pour terminer et je pense que c’est le pire de ce qui a pu être fait. Le changement de casting d’un épisode à un autre ne permet pas au spectateur de s’attacher et pire parfois cela rajoute de l’incompréhension. Pour ne citer qu’un passage parmi tant d’autres. Lorsque l’on voit Aegon devenir plus jeune que son petit frère.
Bref, je ne comprend pas tout cet émoi autour de cette sous série, ce sous-produit qui n’est pas à la hauteur de la série originelle, que cela soi, en terme d’intrigue, de casting ou de mise en scène teintés de couleurs sombres qui finissent par rendre le lisible, nuisible.
Bref, une série peu convaincante qui se regarde si on a rien d’autre à regarder. Ou peut être pour certains les aider à s’endormir.