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LaBrute
14 abonnés
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Critique de la série
4,0
Publiée le 4 décembre 2023
Une série sombre mais le côté rebondissement est bien présent, la critique du monde capitaliste est assez appuyé, le scénario est bien, seule ombre au tableau des passages sont expédiés.
Excellent ! Ça fait longtemps que j ai pas vu une série française de cette qualité... Scénario prenant... Acteurs plutôt crédibles... Mise en scène bien fichue... Cantona très bon pour ce rôle de cadre senior au chômage de longue durée qui pète les plombs... La première partie de la série est meilleure que la seconde... Malgré quelques incohérences et facilités scénaristiques, l ensemble reste plus que correct... Cette série me donne envi de lire le roman de Pierre Lemaitre "cadres noirs"... Bref je recommande :)
N'ayant pas lu l'oeuvre dont cette série s'inspire, mais connaissant l'auteur que par ailleurs j'adore.. Il dépeint l'atmosphère schizophrénique du chômeur approchant la soixantaine qui perd tout espoir de retrouver une vie sociale décente. Ils vivent chichement et entre les coups de colère compréhensible et la frustration , il tente une dernière fois de relever la tête. Dans un dernier combat qui le mènera à la prison. Il gagnera son procès , mais il perdra sa famille .. Triste image sociale mais qui est hélas le reflet de notre époque
Cette série n'est peut-être pas une pépite mais elle s'en rapproche. Plutôt courte avec 6 épisodes, avec un Cantona en pleine forme dans le rôle titre, des bons et attachants acteurs et un scénario un peu rocambolesque, cette série ne déçoit pas, du début à la fin. Cantona m'a plutôt bluffé je dois dire. Il est direct mais efficace et joue bien. Lutz, en manager de haut vol fait froid dans le dos tandis que S. Clement essaie de mettre un peu de douceur dans ce monde de brute. Encore une fois, bien que ce soit une fiction, elle est basée sur des faits et témoignages réels et c'est ça qui fait froid dans le dos. Le bizutage en entrée de fac ou d'écoles ressemble alors à un tour de manège.
Avec une idée de départ à la limite du crédible, cette série arrive à nous embarquer. Le rythme est soutenu, les rebondissements nombreux et les acteurs excellents (Cantona, Lutz, Kerven, S. Clément). On passe un bon moment devant cette série ...
Dans ce drame social Eric Cantona campe son rôle avec une grande crédibilité. Il contribue énormément à donner une contenance à cette histoire. Le scénario est par moment un peu étrange pour sa part, avec des incohérences, cela nuit par moment à l immersion et crédibilité de certaines situations, dommage. Néanmoins le réalisme réussi de cette réalisation offre des séquences glaçantes, faisant percevoir le désespoir de marginalisés de l emploi.
Un scénario pas crédible pour un rond (un consultant qui organise une prise d'otages comme jeu de rôles !, un copain à la dèche mais super hacker, un procès aux assises incroyablement grotesque etc.) mais servis par une bonne mise en scène et de bons acteurs. Cantona n'a pas eu à forcer sa nature violente pour endosser le rôle du chômeur en colère et ressemble de plus en plus à feu Jean-Pierre Marielle. Lutz retrouve son rôle de manager glaciald' « Un petit boulot ». A part les énormités du scénario, ça se regarde mais le 6ème épisode est un ratage monumental.
DERAPAGES est ce qu’on peut appeler une bonne surprise dans le paysage des (mini) séries françaises. Elle dispose de plusieurs atouts : Cantona, qui en tant qu’acteur, peut intriguer et surtout ces 2 noms : Ziad DOUEIRI, le grand réalisateur libanais qui a fait entre autres le chef d’œuvre « L’INSULTE » et la série « BARON NOIR » et puis, Pierre LEMAITRE derrière le scénario (et qu’on ne présente plus). DERAPAGES a une grande consonance avec l’époque et nous fait prendre conscience de la fragilité de la place des seniors dans le monde du travail (avoir une carrière glorieuse n’est pas du tout une garantie d’échapper à cette étape critique, qui nous fait sentir qu’on est devenu un « déchet » de la société quand on s’approche de la retraite). DERAPAGES questionne le sens de notre labeur, ce monde qui ne tourne pas rond (gâché par les lobbies, l’appât du gain, l’injustice sociale et j’en passe). Petite cerise sur le gâteau, la présence de Alex LUTZ, cet acteur caméléon qui ne cessera de me subjuguer par son talent. Une série qui vaut le détour :)
Décevant! Cantona est mauvais, le scénario totalement bidon même Alex Lutz est décevant... Sans parler du côté Populiste et Gilet jaune! Dommage le sujet est mal traité!
Alain Delambre (Eric Cantona), 57 ans, est un ancien DRH, très compétent, remercié par sa boîte après de nombreuses années de bons et loyaux services.
Cela fait six ans qu’Alain enchaîne les petits boulots et les périodes de chômage.
Malgré le soutient de sa femme Nicole et de ses deux filles qui ont réussi une carrière professionnelle, sa condition mentale se dégrade le poussant à la dépression et à la violence.
A sa grande surprise, sa candidature pour un poste de DRH est retenue par un cabinet de recrutement, l’espoir renaît enfin.
Le cabinet de recrutement trouve une façon inédite et originale pour dénicher le candidat le plus qualifié à ce poste : La simulation d’une prise d’otage.
Alain décide de prendre les choses en main d’une manière inattendue lorsqu’il comprend que le poste est déjà pourvu et qu’il se trouve être le « dindon de la farce ».
Dérapage, inspiré de faits réels, est l’adaptation du roman Cadres noirs et décrit la dépression et la descente aux enfers d’un homme désespéré prêt à tous les sacrifices pour se sortie du système qui a décidé de l’exclure.
Eric Cantona est juste épatant et son interprétation parfaite. Les seconds rôles (dont Alex Lutz) bénéficient également d’une grande qualité d’écriture.
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Certes il y a quelques clés narratives trop grosses pour être une histoire parfaitement crédible, mais quelle ambiance ! La colère sociale, c'est pour Cantona et jamais mieux que par Cantona. En 6 épisodes, j'ai l'impression d'avoir vu 3 films et lu 4 polars. C'est bien joué, intense, à rebondissement... c'est goulu !
Un Cantona plus vrai que nature, bien que le rôle du bad boy ne soit pas d'une grande difficulté d'interprétation pour l'homme que le public connait. Série intéressante sur une fin ouverte ce qui peut être frustrant pour certains. Les seconds rôles sont très crédibles. Une vision du monde et du capitalisme avec un Alex Lutz toujours bluffant et brillant pour la représenter ici, dans Dérapages. 4.5/5 très bonne série, quelques questions tout de même persistantes qui empêchent une compréhension totale. A voir !
Une trés bonne surprise sur cette série et j'ai adoré revoir Eric Cantona , on ne s'ennuit pas un seul instant , par contre j'ai été décu de la fin , elle se termine bien je n'ais juste pas aimé
Bonne surprise, cette série tient ses promesses, celle d'un homme aux abois face à notre société. Cantona est convoquant dans ce rôle sur mesure, je pense même qu'il est cantonné à ces personnages colériques et violents. Le rythme est soutenu, les 6 épisodes passent sans problème. Merci Arte !
Une réalisation qui n'aime pas les acteurs ( aucun plan potable pour l'actrice qui joue dans Cassandre). Des plans mal-foutus de tâcherons ( parfois on a l'impression que c'est filmé via un judas de porte; les plans de moto sont ridicules etc., la caméra est toujours trop haute, et le réal a oublié qu'il fait un télé-film !) . Une histoire abracadabrantesque ( les plans sur le preneur d'otage noir est à mourir de rire !). Mais si tu tu le prends côté gros nanars, tout passe et plutôt bien. Des personnages hyper caricaturaux. Un Gustave hacker ( c'est là où tu fous le cursus sur "nanar"), un beau-fils beauf, une fille avocate au cas où etc. J'en suis ou Laroche ( Ouais, mais c'est pas l’assassin du petit Gregory !) déguisé en biker- fête foraine , parle au fond de sa prison ( on le devine car on regarde toujours le décor). Il narre comme dans la Casa, après coup. j'ai hâte de voir les poncifs carceraux ! Côte image, rien de neuf à la télé, du métallisé à outrance