Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
dragoyo
113 abonnés
771 critiques
Suivre son activité
Critique de la série
4,0
Publiée le 15 août 2020
4/5 Très bien. Le pilote donne le ton et c'est vraiment très bon ! La tension se maintient bien et le suspense d'un épisode à l'autre fonctionne vraiment. Difficile de lâcher la série une fois commencée. La fin laisse un peu sur sa faim mais l'ensemble se tient bien sans être répétitif ou trop prévisible.
Alain Delambre va de petits boulots en petits boulots, proche de la retraite, il en a marre de sa situation hautement précaire. Dépressif, il croît revivre quand il apprend que sa candidature pour un poste de DRH est retenue... Dérapages est une série sociale outrancière. Elle marque les dérives d'un système et les difficultés rencontrées pour y survivre. Si l'idée générale est porteuse, la série verse trop dans le complot. La machination orchestrée par le personnage principal est bien trop ardue pour un seul homme et toute la crédibilité du show s'en ressent.
Une mini série très bien écrite avec Éric Cantona, très convaincant, et alex Lutz, dans un rôle à contre emploi. Une sorte de "Breaking Bad" à la française.
Tiré du roman « Cadres noirs » de Pierre Lemaître, cette adaptation est un succès, soutenue par l’interprétation d’Eric Cantona. Si ce choix peut être discutable dans la mesure où son accent prononcé et son look en période d’incarcération semble un peu éloigné de l’image du DRH du roman, l’acteur apporte cependant la profondeur nécessaire à l’évolution du personnage. On le découvre tour à tour bouleversé, en colère, dégouté, captivant ou effrayant. Les 6 épisodes de ce polar social et drame familial sont percutants, au scénario et au rythme soutenu. Les autres interprétations sont réussies, comme Alex Lutz qui passe de rôles de comique en Président arrogant et glaçant ou Gustave Kervern, le copain loyal et dévoué.
Les 3 premiers épisodes sont quasi parfais, ensuite cela devient totalement idéologique et complétement farfelu ( Depuis quand un visiteur de prison se fait fouiller et palper à son entrée ....) Bref comme à chaque fois dans une série française la morale bien pensante prend le dessus sur l'histoire. Cantona est quant à lui parfait dans son personnage tout comme Alex Lutz cynique au possible .
Attiré par Cantora ( superbe avec Ken Loach) et Zoueiri ( le grand film L'insulte), la chute a été rude en regardant le début de cette mini-série. Le scénario est souvent incohérent et plusieurs situations pas crédibles ( la discussion dans le bus,spoiler: la fille qui retire du liquide de la banque dans la minute e), les personnages de l'entreprise sont caricaturaux, (vénaux, névrosés ou cyniques vous avez le choix) et pendant les deux premiers épisodes, on attend vainement les scènes d'action, au-delà des coups de têtes du héros. Cela fait beaucoup et ne donne pas l'envie d'aller plus loin. avril 2020.
J'ai bien aimé ce personnage, qui joue les dures et qui ne l'est pas tant. On entre bien dans cette histoire et le retournement au milieu permet de gagner en profondeur. La fin laisse un goût étrange parce que ça aurait pu finir autrement.
Bon. "dérapage" c'était sympa. Scénario un peu à la serpe... Mais bien réalisé, bons acteurs. Même canto franchement ça passe. Son meilleur rôle. Et je suis fan définitivement d'alex Lutz.
Mini série de 2020 qui met en vedette Eric Cantona dans un rôle sur mesure. Tout est en même temps bien sombre et assez convenu dans cette histoire de victime, de rage, de "dérapage", de prison, de procès et du caractère plus ou moins mafieux que peuvent facilement avoir certaines grandes compagnies sinon toutes quasi omnipotentes. Un peu trop sombre, pour une durée assez longue finalement avec ce nouveau type de "mini" série à 6 épisodes qui s'impose avec une durée entre 5h et 6h pour une seule histoire à rebondissement, même si c'est bien fait avec les aparté du personnage principal.
Une saison (2020, soit 6 épisodes). Série terminée. Un chômeur quinquagénaire joue son vatout pour être embauché dans une multinationale dont les méthodes de management côtoient l’indécence. Cette mini-série française réalisée par Ziad Doueiri (ancien assistant caméra de Quentin Tarantino) possède une vraie personnalité. Tout d’abord, elle repose sur une intrigue rondement ficelée malgré quelques grosses ficelles un peu expéditives. Ensuite, l’exploration de différents univers (le monde de l’entreprise en pleine crise économique, le microcosme carcéral, le milieu des avocats, etc.) est à chaque fois traitée avec un sens du réalisme palpitant. Enfin, l’interprétation globale des acteurs (y compris celle d’Éric Cantona, qui en dépit d’une diction parfois laborieuse et peu fluide, impose un vrai charisme), rend les personnages attachants ou haïssables (mention spéciale à Alex Lutz). Bref, cette prise d’otage fictive, inspirée d’un fait réel, rend bien compte de la nature humaine et du jusqu’au boutisme désespéré d’un homme blessé.
Comment comprendre et peut-on justifier la violence individuelle face à la violence du capitalisme sur les individus ? C'est la question que pose avec clarté Dérapages. Le roman Cadre Noir de Pierre Lemaitre (2010 - Poche 7.90€) à la base du scénario s'inspire d'une histoire vraie qui s'est déroulée chez France Télévisions Publicité. Le film démonte les mécanismes du "management de la cruauté" selon les mots de Chomsky . L'intrigue parfaitement menée rebondit à chaque épisode. On s'attache -avec un peu de méfiance quand même- à Cantona-Delambre bien dirigé auprès de son épouse, l’excellente Suzanne Clément. Sa fille incarnée par Alice de Lecquesaing, très crédible le défend à son procès d'assises. La mise en image labyrinthique de l'appartement du héros, du siège de l'entreprise, de la prison et de la salle des assises donne au film un tour kafkaïen et oppressant qui reflète la violence des dirigeants et la résistance d'un homme dépouillé de son travail. La série, qui a certes des défauts comme tout film de 5 heures, pose nettement un problème important et fait réfléchir: c'est ce qui importe
Une bonne série française. Le scénario révèle au fur et à mesure de l'intrigue quelques incohérences mais dans l'ensemble c'est rythmé. Cantona se retrouve dans un rôle taillé pour lui. Les seconds rôles sont plutôt bons quoique sous exploités (Desagnat par exemple).
Globalement incohérent et mal joué : on y croit pas une seconde, impossible même de rentrer dedans. Je mets rarement des critiques sur Allociné mais là je voulais vous prévenir de ne pas perdre votre temps. Dommage, le thème abordé était vraiment sympa !
Dommage, le scénario de base est intelligent, la réalisation pas mauvaise mais les incohérences de facilité et surtout le jeu des acteurs gâchent l'ensemble. On ne va pas exagérer, cela se regarde facilement. Ça se binge watche même. Plutôt qu'une série, un film d'1h30 aurait aussi bien fait l'affaire.