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Delphine L.
4 abonnés
6 critiques
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Critique de la série
4,5
Publiée le 16 novembre 2021
Une série qui m'a littéralement hypnotisée ! Je la regardais du coin de l’œil jusqu'à être happée jusqu'au dernier épisode. Les deux premiers épisodes commencent doucement et montent crescendo pour redescendre en douceur. Ce que j'ai aimé c'est les retours en arrière qui éclairent chaque nouveau personnage, des personnages secondaires attachants (la demoiselle ou Savario par exemple), le regard acerbe sur notre civilisation (des enfants capables de sévices dignes de leurs ainés ou la religion bousculée dans ses retranchement spoiler: (la demoiselle, seule survivante adulte qui a une particularité qui ferait frémir tous les défenseurs de la Manif pour tous ou le malaise du Pape en plein discours, ou encore la banderole exhibant "Dieu s'est barré" ou qlq chose dans le genre...) Malgré des scènes difficiles, jamais de pathos ou de gore. Sans oublier une photo magnifique et un BO plutôt sympa. Bien sûr, il y aurait quelques incohérences à corriger ici ou là mais rien qui vienne gâcher réellement le plaisir ! Un vrai coup de cœur pour moi !
Une belle et forte série post-apocalyptique, dont la première saison se déroule en Sicile. Les survivants sont des enfants obligés de s'adapter à ce nouvel environnement hostile et désespéré. Les jeunes acteurs sont excellents, l'héroïne en tête.
Une vision post-apocalyptique étonnante en Sicile après un virus mortel pour les adultes. Un scénario assez inspiré puisque réalisé avant Covid qui nous plonge dans un chaos assez crédible. La réalisation parfois onirique est assez prenante dans ce monde d enfants, elle reste néanmoins quand même de temps en temps assez terrifiante.
Il y a 3 ans avec son fabuleux (et malheureusement méconnu) "Il Miracolo" Niccolo Ammaniti, également écrivain, impressionnait durablement. Pour son deuxième essai il adapte l'un de ses livres et nous montre un monde où tous les Grands sont morts à cause d'une pandémie....la série a été tourné 6 mois avant que l'on apprenne l'existence du mot covid. Un univers post-apocalyptique dont les enfants tiennent les rênes. Ils ont désormais l'espérance de vie d'un chat, inventent des règles puisqu'il n'y en a plus et se battent car la nature humaine est ainsi. Servie par une cinématographie absolument remarquable Anna envoûte, on pourra seulement lui reprocher une fin trop rapide. Très touchante dans sa manière de montrer que seul l'imaginaire enfantin permet d'accepter la gravité du monde adulte cette série place définitivement son auteur dans le Gotha mondial des showrunneurs qui comptent.
Cette mini série est vraiment atypique, même si le sujet d'une maladie qui ravage l'humanité a déjà été vu. Mais le traitement qui en fait est très original, avec ce monde post-apocalyptique ou seuls les enfants survivent. Privés d'adultes et de règles, ils s'inventent leurs propres lois, leurs propres codes sociaux, leur propre religion... Même si certains passages peuvent être assez glauques, tout est très bien filmé et l'image est très belle. Les jeunes comédiens sont excellents et on rentre vraiment dans l'histoire.
Série satisfaisante et originale. La Sicile est chaude, a une lumière particulière et à la fois une atmosphère pesante, mélancholique. Dans la vraie vie Palerme est réellement chaotique. On y trouve des paysages superbes mais aussi des tonnes de déchets, entre anciens palais et vieux immeubles insalubres. Une région et une société laissées à l'abandon. Le choix de ce lieu et du Mont Etna comme décor pour cette histoire post-apocalyptique est donc parfait. Les acteurs bien que très jeunes, sont convaincants. Le scénario est cru, on ne ménage pas le spectateur. On y retrouve une société composée uniquement d'enfants et pré ados, avec le même système pyramidal que celui que l'on connaît depuis toujours dans la sphère des adultes. C'est la course au pouvoir. Il y a des enfants naturellement violents, manipulateurs, psychopathes, narcissiques et affamés qui commandent et abusent d'autres enfants. D'autres enfants rêveurs et manipulés, cruellement inconscients. J'ai bien aimé le dynamisme entre le présent et les flashback dans "le monde d'avant". Bémol, la fin manque de rythme et de réalisme.
Tout est beau, violent et intense : l'esthétique, la photographie, les actrices/acteurs enfants, les lieux, les décors en Sicile et les quelques scènes splendide sur l'etna, les costumes, les musiques... C'est une pépite, mon coup de cœur du moment. 🤩
Bon c'est bien fait, mais l'idée du virus qui tue tous les adultes et épargne les enfants et les ados, ça a été fait en série fin 1990 début 2000,, soit plus de 15 ans avant sont roman, dans la série "la tribu" (en français) diffusé sur TMC à l'époque
Superbe mise en scène, décors et paysages magnifiques. Le thème est un classique par contre et la fin est un peu abrupte mais ça reste à voir. Comme toujours la VO est obligatoire.
Une claque estetique avec des personnages léchés. Très très dérangeant et touche a des symbole de pureté et innocence, de la violence enfantine innovante et pure mais pouvant être sans limites, tellement dure.