La pauvre Ida Elise Broch est célibataire, mais est harcelée par sa famille sur le fait qu'elle n'a pas de petit ami, en particulier pour Noël. Par un quiproquo, elle fait croire qu'elle en a un à sa mère... Elle se retrouve donc dans l'obligation d'en trouver un pour le jour de Noël, dans les 23 jours qui suivent.
La série est construite de telle manière que, au gré des épisodes, les différents candidats apparaissent, deviennent, plausibles, puis disparaissent, puis reviennent, ce qui met le spectateur en perpétuelle interrogation et qu'il est incapable de deviner celui qui aura le gros lot, c'est à dire qui sera retenu. Et nous le saurons uniquement à la fin du dernier épisode de la deuxième saison.
Chemin faisant elle rencontre des jeunes, des vieux, des collègues (homme ou femme). Bref, cet ensemble est bien mené. Et le personnage d'Ida Elise Broch est finalement assez résilient à l'ensemble des perturbations qui l'entourent: personnelles, professionnelles, sentimentales, familiales. Tout y passe, mais le personnage est finalement très résistant à ce qui peut lui arriver, tout en énervant le spectateur, car par moment elle ne semble pas savoir ce qu'elle veut.
Sur la partie documentaire, le film qui se déroule en Norvège, à l'air de raconter que cette fête de Noël est vraiment un évènement important dans ce pays, au-delà du raisonnable et du justifié. Un nombre certain d'éléments dramatiques sont relatifs au fait qu'il faut avoir fait ceci ou cela pour Noël. Étonnant. À méditer avant d'aller vivre en Norvège?