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Jérémy Malherbe
1 abonné
2 critiques
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Critique de la série
4,0
Publiée le 7 avril 2021
Vous me faites rire à critiquer les flashback " trop compliqué à suivre". Peut-être devriez vous arrêter de jouer à Candy Crush en regardant la série. La série est captivante, le suspense est présent. Tahar Rahim est formidable. Très bonne série !
Je suis qu'au début j'aime beaucoup. Déjà car j'aime l'acteur et les biopics. Mais par contre les allers retours incessants dans le Amos on s'y perd vite.
Réalisation et jeu d'acteurs remarquables pour cette série explorant les horreurs commises par un serial killer (un quoi ? un serial killer...). Tahar Rahim trouve là son meilleur rôle, sans doute. Sa compagne est magnifique et sait jouer de tous les registres d'une grande comédienne. Les reconstitutions des années 1970 sont bluffantes. Mais domine surtout la découverte de cet être abject qui semble avoir construit une si haute idée de lui-même qu'il pense avoir le droit de tuer n'importe qui (phénomène fréquent chez les tueurs en série, visiblement). On est à peu près aussi troublé par cette violence gratuite et extrême qu'en voyant l'effrayant Love Hunters (film australien). Deux bémols. Il semble que les scénaristes aient pris quelques petites libertés avec la réalité : c'est un peu dommage car le réel était suffisant pour faire un bonne série. Et surtout le dernier épisode démultiplie les événements pour raconter en une heure des années et des années d'actions. Autant couper net et laisser le spectateur en suspens par une fin ouverte, plutôt que de chercher à tout dire... ou alors, autant ajouter quatre épisodes de plus pour arriver à un total de 12 comme beaucoup d'autres séries. Mais bon, tout cela reste remarquable : à voir si on a le cœur bien accroché et si on n'a pas des velléités de tueurs en série en puissance...
Porté par un scénario intelligent tiré d'un fait divers sanglant des années soixante-dix, l'histoire de ce sérial-killer tient en haleine sans faiblir durant ces huit épisodes d'environ une heure chacune. Tahar Rahim prouve une fois de plus qu'il est un acteur magnétique, entouré d'une distribution internationale à la hauteur. Une excellente série, anxiogène, fidèle au périple de ce tueur psychopathe agissant en Guru.
Une série riche à plusieurs niveau: - Une réalisation impeccable - Des interpretations convaincantes - Une mise en scène maîtrisée - Des decors et costumes dans leur temps.
Une mini-série très réussie et superbement documentée servie par la composition impeccable de Tahar Rahim. On est pris dans ce thriller implacable à suivre ce personnage distiller son venin à tous ceux qui croisent sa route, à participer à l'acharnement de celui qui le poursuit... Seul (gros) bémol : pourquoi avoir choisi une anglaise qui ne parle pas un traître mot de français (et dit son texte avec un accent qui le rend incompréhensible) pour jouer sa compagne québécoise ? D'autres personnages ne sont pas exempts de tout soupçon en matière d'accent (le parlementaire belge, la mère de Marie Andrée - une voix au téléphone bon sang !...). C'est bien dommage car cela gâche un peu le plaisir...
La série peine à démarrer et ne prend réellement forme qu'à partir de l'épisode 3/4, après s'être notamment habitué aux flash-back incessants et aux accents des acteurs qui ne correspondent pas beaucoup à la nationalité de leurs personnages. Ces 2 éléments peuvent perturber au début et donner l'impression d'un manque de "finition". Il y aussi pas mal de détails de l'enquête et de l'histoire qui sont bâclés (comme l'entrée dans l'histoire des nouveaux complices dans les 3 derniers épisodes, une fois l'acolyte Ajay volatilisé). Néanmoins, l'histoire reste assez incroyable pour nous tenir en haleine jusqu'au bout! À voir !
J’avoue ne jamais avoir entendu parler de Charles Sobhraj avant de voir cette série et donc je ne savais pas ce qu’il avait fait exactement. Je dois dire que la série sur Netflix est absolument passionnante et nous montre un personnage terrifiant, sans scrupule qui nous glace le sang avec ce qu’il fait à tous ces jeunes hippies en Thaïlande, au Népal ou encore en Inde. Cette homme droguait des jeunes pour leur piquer les sous qu’ils avaient sur eux pour ensuite acheter des pierres précieuses et les revendre. Il leur faisait croire qu’ils étaient malades en leur filant des médicaments dans leur verre. Il est accompagné de deux personnes dont Marie-Andrée Leclerc mais cette dernière n’est pas forcément toujours d’accord avec ce qu’il fait et pourtant elle restera avec lui jusqu’au bout. Le pire c’est que son manège aurait marcher pendant longtemps si sa voisine et un jeune qu’il a gardé en vie (je ne sais pas trop pourquoi au final) n’avaient pas réussi à le doubler et à parler de ce qui se passait. C’est alors qu’un homme de l’ambassade réussit à remonter sa piste suite à la recherche de deux hollandais qui avaient disparus. C’est homme est absolument incroyable parce qu’il réussit à trouver le coupable mais surtout à tracer d’autres meurtres ce qui lui a coûté quelques problèmes mais un sacré parcours quand même. On se demande jusqu’au bout ce qui va se passer surtout que le début nous montre dans les premières minutes qu’il n’est pas forcément en prison ou juger coupable.
En résumé, Le Serpent sur Netflix est une excellente découverte. Il nous montre une histoire qui n’arriverait plus de nos jours (enfin j’espère), une époque où on ne se méfiait pas des gens comme maintenant. La série est vraiment bien jouée et bien filmée ce qui nous permet de nous mettre clairement dans l’ambiance avec ce mélange d’images d’époque et du tournage de la série. Et puis surtout la série est passionnante grâce à la ténacité d’un homme qui fera tout pour le coincer grâce à plusieurs personnes lui venant en aide. Je ne peux que vous conseiller de la regarder vous ne le regretterez pas.
une mini-série fascinante. l'ambiance et les acteurs sont remarquables (seule fausse note sur l'accent québécois raté de Monique mais l'actrice est très bien par ailleurs).
L'histoire vraie d'un serial killer sur la route des hippies
Asie du sud-est, années 70, les hippies insouciant débarquent en masse dans leurs quêtes spirituelles. Leurs routes croisent celle de Charles Sobhraj, sérial killer au sang-froid, qui empoisonne ses victimes avant de les tuer. Un jeune diplomate va se démener pour l'arrêter. L'acteur Tahar Rahim est terrifiant et forme un couple diabolique avec sa femme JL Coleman. En parlant de JL Coleman, c'est la fausse note de la série. L'actrice britannique est censée incarner une Québécoise, sauf qu'elle ne parle pas un mot de français et on ne comprend rien à ce qu'elle dit. Était-ce si difficile de trouver une actrice québécoise ? Passons, rien de nouveau dans le traitement qu'accordent les anglophones pour les rôles non anglo-saxon. L'atmosphère et les images de cette Asie du sud-est version hippies sont bien réussis. L'intrigue tient bien la route. Série à voir !!!
Produit conjointement par la BBC et Netflix, "The Serpent" est une minisérie sur un célèbre tueur en série des années 70. Incarné par le très bon Tahar Rahim, Charles Sobhraj était un psychopathe très doué pour manipuler les gens puisqu'il en faisait ce qu'il voulait comme on le remarque avec ses complices, mais aussi assez sadique et vicieux, car il pouvait tuer quelqu'un dès leur première rencontre comme les affaiblir petit à petit avant d'en finir avec eux. Ce n'est pas pour rien que le poison était son arme préférée, car cela peut être aussi dévastateur que provoquer une lente agonie. L'histoire de cet homme est aussi fascinante qu'effrayante. C'est fascinant de voir comment il a pu faire ça pendant tant d'années sans être inquiété, et c'est effrayant de voir sa manière de faire. La froideur avec laquelle ils, lui et ses complices, planifient et agissent fait froid dans le dos. Évidemment que l'histoire est romancée, mais comme toujours, le fait de savoir que c'est inspiré de faits réels donne une autre dimension à cette dernière. Le récit est particulièrement bien ficelé et les très nombreux allers-retours sont bien gérés. C'est ce qui me faisait un peu peur, car il y en a énormément, mais les épisodes restent très fluides et ne sont jamais brouillons. Si c'est très bien au niveau du développement de l'histoire et des personnages, je m'attendais à plus de tension comme dans l'épisode 3 qui est le meilleur de la série pour moi et qui est particulièrement intense. Un détail, car "The Serpent" est une très bonne série qui est captivante de bout en bout.
Aucun souvenir de ce serial killer français. Et ce n’est pas plus mal, l’intrigue est d’autant plus inattendue. Un peu de mal au début avec tous les flashbacks et tous ces personnages mais petit à petit le puzzle se met en place. Un suspens terrible monte alors crescendo. Belle mise en scène, belle reconstitution historique et interprétation très convaincante. Tahar Rahim est excellent dans le rôle titre, effrayant à souhait (par contre les rôles de francophones tenus par des britanniques c’est pas très crédible…même si les acteurs sont bons). Au final, une série très réussie et bien prenante qui s’avale très rapidement. Beaucoup aimé.
" Le Serpent" gros succès sur Netflix est une mini série britannique haletante de bout en bout . En effet cette histoire inspiré de faits réels ( histoire du tueur en série Charles Sobhraj et de sa complice Marie-Andrée Leclerc) parvient à nous plonger totalement dans l’ambiance, aussi exotique que dérangeante, et l’imagerie de cette époque d’insouciance « peace and love » en Asie… qui a alors basculé dans l’épouvante avec un Tahar Rahim extraordinaire et une Jenna Coleman impressionnante malgré quelques baisse de régimes dans certains épisodes.
Tahar Brahim réussit une composition extraordinaire d'un personnage à la fois glaçant et séduisant... comme un serpent. Cette série est incomparablement meilleure que le médiocre film avec Cornillac. On est scotché et mal à l'aise du début à la fin. Et, même si la chute est évidemment connue, puisque le serial killer est en taule, le suspense est néanmoins constant car on ignore qui sera tué et qui sera sauvé. Il semble que la construction faite d'allers et retours assez brefs ait décontenancé certains spectateurs. Pour ma part, ce choix m'a semblé très réussi, car il contribue à faire monter l'angoisse. La personnalité particulièrement odieuse du tueur peut aussi expliquer que certains spectateurs n'aient pas apprécié cette série. Impossible bien évidemment de s'identifier si peu que ce soit à ce psychopathe, dont la présence malsaine écrase celle du jeune et sympathique diplomate hollandais qui mène l'enquête, plus fade. Le serpent restera pourtant à mon avis une des meilleures séries contemporaines consacrées au meurtre en série, une des plus crédibles, des plus denses et des plus éprouvantes.