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    Le Serpent
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    256 critiques spectateurs

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    Vanden
    Vanden

    56 abonnés 151 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,5
    Publiée le 6 avril 2021
    Au début, vu que c’est une série sur un tueur en série français et avec Tahar Rahim, j’ai eu peur d’une prod Netflix française qui aurait une fois de plus gâché un scénario au fort potentiel. Fort heureusement c’est une prod BBC en collaboration avec seulement Netflix en partenaire. Le résultat est donc là. C’est bien fait, rythmé, les acteurs sont bons dans l’ensemble et cette historie a le mérite d’être quasi inédite pour les jeunes générations. Pas de wokisme absurde contrairement à ce que fait Netfix ces derniers mois et c’est reposant. Je conseille donc le visionnage
    Fanny
    Fanny

    28 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,0
    Publiée le 3 avril 2021
    Pas mal mais sans plus. Vu le peu de séries bien qui sortent en ce moment on s'en contentera! Le jeu d'acteur est bon. C'est une histoire vraie et c'est surtout ça qui donne de l'intérêt à la série, si c'était une fiction on zaperait sûrement.
    Le doublage est bizarre, les moments où les personnages parlent réellement en français, car on entend vraiment la différence, surtout en ce qui concerne le hero, même si cest la même voix ( vous comprendrez...)
    J'ai eu du mal avec la chronologie, c'est brouillon et lassant de passer toutes les 5 minutes à " 2 months before", "4 months after"..
    Ça devient vite répétitif niveau scénario, heureusement que c'est une histoire vraie
    Fabien Cozic
    Fabien Cozic

    2 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,0
    Publiée le 11 janvier 2021
    C'est bien, assez bien joué (jamais entendu une québécoise parler de même mais passons...)mais pourquoi tous ces retours en arrière ? Dans le bon ordre ce serait vachement mieux.
    Cinévore24
    Cinévore24

    350 abonnés 718 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,5
    Publiée le 28 avril 2021
    Inspiré d'une histoire vraie qui fait froid dans le dos, un récit qui souffre de certaines longueurs et d'une narration parfois un peu brouillonne avec ses nombreux va-et-vient temporels.

    Une mini-série cependant assez rythmée et prenante dans son ensemble, mais qui aurait pu être plus captivante encore avec un traitement un peu différent. Et une vraie québécoise pour jouer une québécoise.

    Tahar Rahim, métamorphosé dans la peau de Charles Sobhraj, tueur en série exerçant une véritable emprise sur les gens autour de lui, nous prouve à nouveau toute l'étendue de son talent. Séducteur, manipulateur, dangereux. 7,5/10.
    mistermyster
    mistermyster

    59 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,5
    Publiée le 5 février 2022
    Prenez un homme, un homme mauvais, manipulateur, psychopathe, enclin au narcissisme, et dépourvu de toute forme de remord, qui n'a qu'un seul but: s'enrichir et vivre une vie où ceux qui l'entoure ne font que servir ces intérêt.
    On peut se dire un tel homme ne peut pas exister, et pourtant, cette mini-série retrace la vie de ce tueur qui tombera par excès de confiance.
    Incroyable histoire vrai, qui démontre que l'homme n'a aucune limite dans les horreurs qu'il peut perpétuer. Il détruit tout sur son passage.
    Remonter le temps, se laisser emporter à travers ses voyages morbides, l'histoire est montrée à travers des flash back, qui peuvent parfois, sembler répétitifs, mais c'est le style qu'à choisi le scénariste et le réalisateur pour que l'on aille aussi loin que possible dans cette histoire, afin de respecter tout ce qui s'est passé et comment cela s'est passé.
    Et cette histoire est incroyable. On se demande comment cet homme a pu tant de fois échapper à la justice, et heureusement qu'un homme n'a jamais arrêter de poursuivre sa quête de justice.
    Alors voici une mini-série qui mérite d'être connu, pas forcément pour son style, ou pour son jeu d'acteurs, mais pour l'histoire en elle même.
    Choupi C.
    Choupi C.

    24 abonnés 330 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,5
    Publiée le 7 avril 2021
    Très bonne série. Le plus terrible est qu'il s'agisse malheureusement d'une histoire vraie. Tueur en série manipulateur..remarquablement bien joué en plus.. ambiance thaïlandaise de l'époque très bien retransmise..
    Henrico
    Henrico

    169 abonnés 1 339 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,0
    Publiée le 7 septembre 2021
    Le problème majeur avec cette série, est sa structure narrative. Beaucoup trop de flashbacks. Si leur fonction initiale était d’augmenter l’effet de suspense, leur usage s’avère souvent peu pertinent. D’abord, parce que le suspense prend parfaitement dans les scènes sans flashback. Ensuite, certains flashbacks créent de la confusion dans la compréhension de certaines scènes, ou de certains des nœuds de l’intrigue. Le 2ème problème est que Jenna Coleman, en dépit de ses incontestables talents d’actrice, peine avec le français. Ne parvenant pas à se défaire de son accent Britannique, elle n’est pas du tout crédible pour jouer une Québécoise. Ce détail, de taille est d’autant plus fâcheux que le Britannique Billy Howle, lui, arbore un accent hollandais tout à fait crédible, et sa compatriote Ellie Bamber imite fort bien l’accent allemand. Sans donner une performance inoubliable, Tahar Rahim incarne très bien l’aspect hypnotique et vénéneux du Serpent. En fait, ce qui fait l’intérêt de la série n’est pas le jeu exceptionnel de ses acteurs qui est certes d’une grande qualité. L’intérêt vient surtout du fait que la série retrace avec fidélité le parcours du Serpent. En outre, elle re-contextualise avec réussite, tant politiquement que sociologiquement, l’ambiance hippie dans laquelle les crimes se sont inscris.
    GéDéon
    GéDéon

    92 abonnés 532 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,5
    Publiée le 18 juillet 2022
    Une saison (2021, soit 8 épisodes). Série terminée.
    Inspirée d’un fait divers sordide survenu dans le sud-est asiatique au milieu des années 1970, cette courte série britannique possède une intrigue captivante. Le scénario décrypte le parcours d’un meurtrier français ayant abusé de routards grâce à son magnétisme hypnotisant. L’excellente prestation de Tahar Rahim dans ce rôle complexe doit être saluée. Les multiples allers-retours dans le temps ne nuisent pas au rythme du récit. Bien au contraire, ils créent une tension insoutenable laissant espérer une arrestation de cet imposteur. Car, comme souvent avec ce genre d’affaire criminelle jamais véritablement résolue, le scénario développe également l’abnégation des enquêteurs ayant sacrifié une partie de leur vie pour découvrir la vérité (petit clin d’œil à « Zodiac » de David Fincher). Bref, une série sacrément efficace.
    Critiques d un passionné
    Critiques d un passionné

    89 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,5
    Publiée le 13 octobre 2021
    En attendant désespérément l’ouverture des cinémas, voici une mini-série britannique qui vaut vraiment le détour.
    Basée sur une histoire vraie où la réalité dépasse la fiction, elle nous raconte l’histoire hallucinante d’un des plus grands tueurs en série français, Charles Sobhraj.
    La première scène est une interview ou une journaliste lui demande «Avez-vous commis un meurtre? » et lui qui répond avec froideur « Les tribunaux ont décidé : NON. Et je ne peux plus être reconduit devant aucun tribunal »… Puis la série part 25 ans en arrière. On y suivra l’histoire de ce psychopathe, mais aussi un diplomate hollandais qui va faire de son enquête une obsession.
    « Le serpent » nous offre une plongée dans les années 70 et nous fait voyager (Thaïlande, Népal, Inde…). Et il faut avouer que ça fonctionne à merveille. Décors, costumes, lumières… jusqu’au format Super 8 qui démarre chaque séquence, chaque détail nous imprègne un peu plus de cette ambiance seventies.
    La réalisation est propre et efficace. D’incessants allers-retours dans le temps pourront perdre les moins attentifs, pourtant ils aident à la construction de l’histoire en apportant des détails au fur et à mesure sur cette histoire sordide. Mais surtout, ces scènes nous proposent souvent de revoir certaines scènes par le regard d’un autre personnage, nous offrant un nouveau point de vu (malin et efficace).
    Sans jamais être gore, la série est souvent très malaisante. Quand on finit par comprendre les enjeux, ça fait froid dans le dos.
    L’interprétation de Tahar Rahim est glaçante. Décidément, après sa nomination aux Golden Globes, il a la côte. Il incarne un personnage tout en retenu, manipulateur, méthodique et aussi charismatique que flippant et sadique. On est fasciné par ce psychopathe terrifiant qui envoute ses victimes, et par la même occasion le spectateur, pour mieux frapper.
    Jenna Coleman est aussi parfaite dans son rôle de compagne du serial killer offrant un personnage extrêmement ambigu, pour lequel on va avoir autant de compassion que de haine.
    La relation entre les deux est clairement réussie et prend même souvent le dessus sur l’enquête.
    Quelques défauts viennent tout de même entacher le tableau.
    Le casting est globalement très bon, mais certains seconds rôles sont en dessous.
    Même si on ne peut qu’être admiratif devant l’interprétation de Jenna Coleman, si vous regardez la série en VOST, son accent TRES british quand elle parle français, alors qu’elle est censé jouer une Québécoise, peut paraitre bizarre.
    Il y a certaines facilités scénaristiques, qui viennent nous interroger sur « où s’arrête la réalité et où commence la fiction » (même si après m’être documenté sur le sujet, certains passages qui semblent complètement WTF ont vraiment eu lieu)
    Et surtout on aurait aimé que la série aborde le procès et n’aille pas aussi vite dans son final.
    Mais malgré tout, la série est captivante, nous emporte et nous tient en haleine par son histoire incroyable, et surtout par son personnage principal fascinant. Et même si elle n’égale pas la parfaite « NARCOS », elle vaut vraiment le coup qu’on s’y attarde.

    https://www.facebook.com/CritiquesCinemaetFestivaldAvignon
    Eselce
    Eselce

    1 435 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,5
    Publiée le 31 mai 2021
    Bonne série, très bien joué, avec un bon casting et beaucoup de suspens et de rebonds. On appréciera le générique final, nous apprenant ce que sont devenus les personnages par la suite. Pas mal !
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    639 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,0
    Publiée le 25 mai 2021
    Produite par la BBC et acheté par Netflix, cette mini-série composée de huit épisodes retrace le funeste parcours de Charles Sonhraj, un serial-killer français qui a sévi en Asie dans les années 70 et qui s'en prenait aux jeunes touristes étrangers en quête de plaisirs et d'ivresse. Se faisant passer pour un vendeur de diamants, il usait de son charme et de sa malice pour attirer ses victimes vers son appât : une résidence avec piscine et fêtes à gogo. Ce repère, truffé de complices, se transforme alors en piège mortel tandis que l'hôte charismatique se mue en prédateur sans pitié, dépouillant ses proies de leur passeport et de leurs biens.
    L'intérêt de la série repose principalement sur la crédibilité de l'interprétation du personnage principal joué par Tahar Rahim, l'acteur français à la cote internationale. À la fois magnétique et effrayant, mais surtout sans en faire trop, il parvient à rendre palpable la rage et la complexité du tueur en série. Au fil des épisodes, on explore l'histoire de ses racines, son expérience du racisme, sa capacité à fasciner et à manipuler, et son obstination pour l'argent, le commandement et la liberté. Il se révèle très déroutant dans sa froideur et plusieurs scènes prouvent l'intelligence de jeu de l'acteur et son aptitude à incarner de grands rôles ! À ses côtés, Jenna Coleman fait mouche par sa présence ambiguë et son regard intense. Principale captive du Serpent, son rôle est sans cesse tiraillé entre la raison et les sentiments. Si son accent québécois-français est très peu convaincant, ses intentions de jeu, eux, sont intacts. D'autres seconds rôles se démarquent, comme Mathilde Warnier ou Fabien Frankel, car ils soulignent bien l'emprise de l'escroc sur ses victimes.
    Si le synopsis donne l'eau à la bouche et que l'interprétation vaut le coup d'oeil, j'avoue avoir beaucoup galéré pour en arriver à bout (d'où ma critique tardive !)... En effet, j'ai trouvé le scénario beaucoup trop factuel et la réalisation plutôt plate, pour ne pas dire moche. Ça gâche le suspense et la tension initialement attendus. De plus, on est sans cesse baladé d'une temporalité à une autre, entre les enquêteurs qui n'arrivent pas à retrouver sa trace et le coeur de l'action. Il suffit d'être inattentif deux secondes pour s'emmêler les pinceaux... Ces sauts temporels incessants m'ont vraiment pas emballé. Chaque épisode dure une bonne heure, et bien qu'ils se concentrent chacun sur un personnage, creusant alors la malheureuse personnalité du Serpent, une monotonie s'installe. En soit, je dirai que la série se contente d'enchaîner les faits, et ça ne débouche sur rien de surprenant. Seuls les panneaux explicatifs du dernier épisode répondent à notre curiosité. L'émotion et l'affect ne sont pas au rendez-vous. On observe l'horreur et l'habileté du personnage à se sortir des situations les plus compliquées. C'est flippant car tiré de faits réels mais c'est tout ! Mais on ne sait presque rien de ses victimes au destin tragique par exemple...
    Avec son traitement en surface, "Le Serpent" peut laisser sur la touche. Mais heureusement, Tahar Rahim, par son regard perçant, nous fait traverser cette cavale infernale avec un minimum d'intérêt !
    dragoyo
    dragoyo

    114 abonnés 777 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,5
    Publiée le 26 avril 2021
    3,5/5 Bien. La série commence en douceur mais les derniers épisodes montent rapidement en puissance et l'histoire est folle.
    bouddha5962
    bouddha5962

    62 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,0
    Publiée le 29 avril 2021
    Bien mais beaucoup trop long.
    Les acteurs sont excellents et crédibles.
    Le scénario est intéressant et l'histoire incroyable.
    VOSTTL
    VOSTTL

    100 abonnés 1 965 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,5
    Publiée le 29 mars 2022
    Charles Sobhraj c’est comme « Mesrine », deux portraits désagréables. Je ne sais pas si c’est l’effet « vérité », « véridique », « historique » mais ces portraits ne me procurent que deux émotions : la colère et le dégoût.
    Dans les séries et films, parfois, on aime à détester les méchants, mais là, le fait que ce soit inscrit dans le réel, je n’arrive pas à « aimer à détester ».
    Je déteste tout simplement.
    Jean Yanne s’est accroché avec Maurice Pialat durant le tournage « Nous ne vieillirons pas ensemble ». Il souhaitait que son personnage ait des contours sympathiques, mais Pialat a tenu bon, il le voulait purement détestable.
    Parfois, il arrive que des personnages détestables soient défendus par les acteurs ; ces derniers s’emploient à y trouver une once d’humanité, une connexion dans certains traits de caractère.
    Pour Tahar Rahim, interpréter un personnage immonde comme Charles Sobhraj est à la fois stimulant et difficile.
    Stimulant : « J’étais un jeune homme qui voulait être acteur et après avoir lu ce livre, je me suis dit : je veux jouer ce gars ».
    Difficile :« Avec le réalisateur Tom Shankland, nous avons essayé de ne pas le rendre trop sympathique car on ne voulait pas glorifier un serial killer ».
    « Glorifier un serial killer » ?! Il aurait été malvenu de faire l’apologie d’un serial killer comme Charles Sobhraj !
    « Pas trop sympathique » ! En ce qui me concerne, je n’ai pas du tout trouvé son personnage sympathique. Dans aucune séquence de la série ! Même dans ces moments d’intimité amoureux avec Juliette et Monique à leurs débuts. Je n’ai fait preuve d’aucune objectivité. Qu’il ait été sincère dans ses déceptions envers sa mère, envers le système, envers ses amours et sa petite fille dont il a été privé, je le crois. Ça ne me le rend pas sympathique pour autant. Car je suis certain, même dans ces moments « sincères », il manipule.
    Tahar Rahim s’est comporté comme ce reptile à sang froid qu’est le serpent. A lire ici ou là quelques propos sur son jeu qualifié de monocorde, monotone et peu expressif, il faut savoir qu’il n’y est pour rien, il suit les recommandations de son metteur en scène ; et à bien y réfléchir, un serpent n’exprime pas grand chose en terme d’expression faciale ! Ce qui ne l’empêche pas d’être redoutable.
    Mis à part sa perruque que l’on finit par oublier, Tahar Rahim ne s’est pas contenté d’interpréter, il a incarné Charles Sobhraj. Une grande partie de son jeu passait par son regard, ses silences, une économie de mots et de gestes forts. Il faisait froid dans le dos.
    La vraie Nadine Gires a été bouleversée sur le tournage : « J’étais tétanisée. J’ai cru qu’il s’était échappé de prison, qu’il revenait faire le mal (...) Tout est remonté : la colère, la peur (…) L'imaginer libre me terrorise. Que pourrait-il faire maintenant qu'il sait que je savais ?».
    C’est bien ce que je dis : Tahar Rahim est l’incarnation de Charles Sobhraj. Son incarnation hante encore la vraie Nadine Gires !
    Peut-on en dire autant de Jenna Coleman ? Malheureusement non, même si l’actrice se rapproche du portrait de Monique.
    Etant un adepte de la version originale, Jenna Coleman ne parvient pas du tout à restituer l’accent québécois.
    La Presse : « Là où ça se gâche, c’est dans le jeu de l’actrice choisie, Jenna Coleman parle un français atroce, à la limite du compréhensible. C’est vraiment gênant et dérangeant. »
    L’autre quotidien québécois Le Soleil en rajoute une couche : « Au Québec, Le Serpent fait surtout jaser pour l'accent québécois invraisemblable de son actrice principale, la Britannique Jenna Coleman. Mis à part cet irritant majeur, la série britannique de huit épisodes mérite qu'on s'y intéresse ». 
    On peut lire plus loin : « Si le doublage ne vous incommode pas, c'est pour une fois l'option la plus sage ; la version française biffe le faux accent de Jenna Coleman. » !
    Oui, Jenna Coleman a fait tout ce qu’elle a pu selon Tahar Rahim : « Ce que vous ne savez peut-être pas, c'est qu'elle a reçu les textes quatre jours avant le début du tournage, et elle ne parlait pas français, donc elle a dû apprendre la langue en un temps record ».
    Un cadeau empoisonné !
    Jenna Coleman, une erreur de casting ? Sans doute. L’ensemble du casting semble respecter les nationalités, n’y avait-il pas une actrice québécoise voire canadienne pour interpréter Jenna Coleman ? Une actrice française ou belge douée dans les accents ? Ou s’y rapprochant ? J’en doute fortement. Une Charlotte Le Bon aurait pu faire l’affaire par exemple.
    Soit Jenna Coleman a une corde de plus à son arc artistique soit elle ne l’a pas. Ce qui est le cas. Incapable d’imiter l’accent québécois, elle n’aurait pas dû être retenue pour la crédibilité de son personnage.
    Des maçons ne sont pas tous capables d’être couvreurs ! Croyez-moi, c’est du vécu ! « Qui embrasse trop, mal étreint » !
    Cela dit, Jenna Coleman s’en sort très bien… dès qu’elle ne parle pas québécois !
    Une série qui se mérite, j’ai adhéré après deux épisodes. Il faut s’accrocher.
    Quant au montage, il peut paraître déroutant au début mais en ce qui me concerne, je m’y suis fait assez rapidement et l’affichage version aéroport fut une aide indispensable dans ces allers-retours passé-présent.
    Enfin, hommage aux Knippenberg Herman (Billy Howle) et Angela (Ellie Bamber). Sans l’abnégation obsessionnelle de l’un et le support de l’une, Charles Sobhraj n’aurait pas croupi en prison.
    Non seulement la série montre très bien cette détermination qui tourne à la folie mais à travers Herman Knippenberg, je suis sidéré de l’inertie, de l’indifférence de son ambassade et des autres pour leurs compatriotes disparus !
    En tout cas, j’étais ravi et ému à la fin de la série de les savoir de nouveau ensemble après des années de séparation.
    Contrairement au quotidien Le Soleil, j’ai tenu à regarder la série en V.O, malgré l’accent québécois horrible de Jenna Colman ; une série instructive et sidérante et qui mérite en effet « qu’on s’y intéresse ».
    Claude DL
    Claude DL

    93 abonnés 1 697 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,5
    Publiée le 25 juin 2021
    Bonne évocation de la vie de ce tueur en série qui sévissait en Asie du Sud Est en dépouillant des touristes incrédules après les avoir attirés avec un commerce de pierres précieuses. J’ai trouvé néanmoins des défauts, comme l’agitation permanente excessive de ce jeune diplomate néerlandais qui a permis l’arrestation de cette ordure, ou l’accent pied noir du tueur, alors que ses parents sont vietnamien ( mère) ou indien (père), et enfin l’absence d’accent québécois pour la compagne du tueur. J’aurais apprécié plus de rigueur à ce niveau. De même ces innombrables flashbacks. Dommage, cela aurait pu être excellent.
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