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Mathilde 2917
1 abonné
21 critiques
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Critique de la série
2,5
Publiée le 25 mai 2024
J'avoue avoir été déçue par "Le Serpent" : beaucoup de longueurs, les aller-retours dans le temps sont pénibles. On a l'impression de vivre toujours la même chose sur l'ensemble de la série. Ce qui sauve cette série c'est que l'histoire soit vraie, cela crée une curiosité. Bien sûr les acteurs ne sont pas mauvais, loin de là. L'acteur qui joue le serpent ne change jamais de visage affichant toujours le même : est-ce pour jouer le psychopathe ? Son jeu est un peu figé. Bref, on regarde l'ensemble de la série bien sûr mais l'enthousiasme n'est pas présent sur les 8 épisodes.
Insupportable navet! Les incessants sauts temporels (avec à chaque fois la légende du style "3 mois plus tard" ou "4 mois plus tôt", comme si le spectateur n'était pas assez intelligent pour comprendre) rendent le récit hachuré et pénible. Les acteurs semblent souffrir d'un manque de direction flagrant qui fait peine à voir. Tahar Rahim est méconnaissable et s'en sort un peu mieux mais le jeu ampoulé, figé, maladroit et crispant de l'ensemble de la distribution rend le tout très pénible. La série a le mérite de remettre en lumière les péripéties d'un manipulateur malfaisant dont j'ignorais l'existence, mais je dois avouer que j'ai été plus intéressé et tenu en haleine en lisant sa rocambolesque furie destructrice dans les biographies disponibles en ligne. Pas du tout recommandé donc.
Je passerais sur le sujet des pseudos "flashback" qui, ici n'ont aucune raison d'être sauf allonger à l'infinie une intrigue d'une pauvreté indigente. Je ne parle pas du fait réel seulement de l'écriture de "Le Serpent". Pauvre Tahar Rahim qui, bien employé, brut de décofrage, par un génial réalisateur, auteur et metteur en scène, Jacques Audiard, navigue sur sa notoriété et ne se donne plus la peine de travailler sa voix, sa diction au point que dans la version française (film totalement post synchronisé en post production du fait du panel de comédiens internationaux), il est le seul a ne pas parler français, il le barguigne tout au plus. Le crane couvert d'une espèce de casque laqué genre l'ami de Kent dans Barbie. Une tartine de nutella en guise de maquillage, le même Tahar Rahim qui parle de sa performance musculaire d'avant tournage, ouah le jeu d'acteur génial ! Jean gabin dans la vie avait l'accent Parigot, quand il interprétait un Président du conseil il parlait comme un président du conseil pas comme Jean Moncorget Parigot et pour tous ses rôles il en fit de même. Donc, ressemblant à sa statue de cire au musée Grévin, Tahar Rahim s'empêtre dans ce rôle où, justement, il confond performance et jeu d'acteur. Détail amusant en passant, l'attaché d'Ambassade et son Ambassadeur parlent un français impeccable et d'un coup se mettent à s'engueuler Néerlandais.... Dinon il y quelques décors et paysages urbains qui sont pas mal du tout, et puis ça fait passer le temps. Vous l'aurez vite oublié, alors ne vous privez pas d'oublier.
J'étais très emballé pour voir cette série. Je ne suis pas mécontente de l'avoir vu mais je n'ai pas aimé la manière de faire suivre la chronologie. C'était un peu beaucoup le bazar. Sinon l'histoire est sympa. J'adore tout ce qui est tiré de fait réel. Pour cette série, ça aurait pu être beaucoup mieux fait.
>> (ne pas lire la suite) >> Je n'aime pas du tout le profil du Serpent (Alain, Daniel, David mais plutôt Charles lol). Rien qu'à sa tête c'est quelqu'un que l'on fuit dès que possible. Alors que la tout le monde se trouve être à ses pieds ! Son côté manipulateur à été mal réalisé ainsi que son côté charmeur.
Monique (marie andré) aurait pu aussi un peu plus s'imposer dans son rôle de femme follement amoureuse. L'excuse de la manipulation pour en déduire son innocence est juste drôle. Elle était pleinement consciente d'accepter les meurtres. Bref....
Bon, un 3.5/5 me semble correct pour petite série.
Cette série met la lumière sur un personnage fascinant et manipulateur. L'idée d'une série la dessus était bonne. Au début j'ai plutôt bien aimé le montage avec les flash back qui donne un peu de mouvement à l'histoire. Mais on s'ennuie quand même assez vite, car l'histoire a tendance a se répéter après quelques épisodes. Ça aurait été certainement mieux de faire plus court. C'est pour ça que les flash back finissent pas desservir le récit après quelques épisodes parce que ça ralentit l'histoire et vu qu'on connait déjà la fin, ça entame un peu notre patience. Si l'idée était de nous faire partager la frustration de Knippenberg, c'est réussi. Du coup j'ai eu du mal à terminer la série ce qui pas très bon signe et qui donne un sentiment un peu partagé.
Superbe série, j'ai rarement le temps de voir une série mais j'avais vu Tahar Rahim passé sur le plateau de quotidien, c'était juste avant la sortie de la série. J'avais vu la bande annonce de la série et j'ai directement voulu voir cette série. Je n'ai pas regretter, Tahar Rahim est impressionnant, sensationnel dans le rôle principal du tueur en série qui a réellement exister Charles Sobradj. Il arrive à te donner envie de le tuer, de le mépriser. C'est un rôle difficile au cinéma de jouer un méchant car il faut vraiment qu'on le déteste. Ça fait du bien de voir un acteur français jouer aussi bien. Ces dernières années, on a du mal à trouver de bons acteurs.
Belle série avec de bons acteurs qui jouent avec justesse.
C'est vrai qu'on a l'impression que le réalisateur est comme un gamin qui vient tout juste de recevoir son nouveau jouet et ne peut plus s'en passer...je parle de l'abus de flasback.
L'action se passe en Orient dans les années 70/80. On a du mal à imaginer aujourd’hui qu'on pouvait faire un voyage en voiture à travers l'Iran, l’Afghanistan, le Pakistan etc. sans encombre.
Je ne suis pas fan de séries mais alors là... Excellente interprétation avec une distribution bien faite. Contexte et décors dans le ton, suspens présent et progressif comme il se doit dans le genre. Même les flashbacks, un peu déroutant au début, contribuent au rythme et à la compréhension d'une affaire complexe. Le jeu des principaux acteurs se prête à une analyse psychologique intéressante. Incontournable.
Excellente mini-série sur l'histoire de Charles Sobhraj, tueur en série Français ayant sévit dans les années 70'. L'époque est très bien retranscrite, la déco, les costumes nous plonges dans ces annes-là. Ensuite les jeux d'acteurs sont très bon et la série est bien rythmé, bien que les passages passé-présent sont peut-être trop. Ce qui pourrait nous perdre dans la narration si l'on manque d'attention.
Une bonne série qui ne tient principalement que par la présence de Tahar Rahim, le travail de reconstitution, les décors et le soucis du détail vestimentaire. L'ensemble est malheureusement plombé par des personnages secondaires relativement mauvais, l'enquêteur Néerlandais principal dont le rôle se résume à incarner l'hystérie surjouée, devient pénible à la longue. Flashback/ Flashforward incessants en trop grands nombres qui donne le tournis aussi.. Dommage cette série avait tout pour devenir une référence du genre.
Très bonne serie, très bien rythmé, on veut la dévorer!! Seul bémol les deux acteurs principaux, pourtant j'aime beaucoup Rahim mais là, je le trouve trop lisse, j'y crois pas, je ne retrouve pas le personnage. Et l'acteur qui incarne Knippenberg, c'est encore pire!!
Excellente série à voir. Il s'agit d'un thème noir sur un tueur en série dans les années 70 en Thaïlande qui détrousse les voyageurs après les avoir empoisonné. L'intérêt se situe dans la fiabilité du récit bien que les dialogues soient bien sûr fictifs. Cependant grâce à cette mini série on peut se pencher sur cette histoire qui retrace tous les faits chronologiques importants. Mais le fait le plus marquant de la série est la prestation de Tahar Rahim qui incarne Charles Sobharj. Il est juste fascinant tout comme le personnage qu'il est sensé incarner. Le "Serpent "(nom donné à ce tueur en série) repère en effet ses victimes et c'est ce qui fait sa force : Il est capable de cerner leurs faiblesses et leurs attentes et a un réel pouvoir de persuasion ainsi que de séduction. Il en fait ensuite ce qu'il veut pour parvenir à ses fins. Il s'agit d'un manipulateur hors pair et la prestation de l'acteur vaut pour moi 10 sur 10. On se plonge donc avec une envie constante - dans cette série - de savoir la suite et surtout la "chute" .
En fait, pas la peine de se tracasser avec les retours arrière/avant, il suffit d'enregistrer que l'on va dans le passé puis on se rend facilement compte quand on revient au présent. Ces flash-backs rendent le récit plus dynamique en nous faisant nous identifier à l'enquêteur et à ses recherches, ne sachant pas si et quand elles vont aboutir.
En ce qui concerne l'image (dont j'ai lu ici qu'elle est baveuse), je trouve que ça colle bin mieux à l'époque, un peu comme dans les films tournés dans les années 70 dont on retrouve la photographie jaunie. Cela donne une forme de véracité, presque dans l'idée du reportage.
J'ai aimé cette série car je ne connaissais pas cette histoire et sachant qu'elle est vraie je l'ai suivie avec anxiété voire horreur à certains moments. Le prédateur magnétique est très bien joué et sa compagne envoutée (magnifique) aussi. On a peur pour les impliqués qui croisent le chemin du cobra, ne sachant pas s'ils vont ou non s'en sortir, on tremble avec Nadine, on craint pour Hermann... bref, le déroulé est haletant, pour notre grand plaisir.
Enfin, le format à 8 épisodes de 60 mn est convenable bien que la fin de l'histoire eut peut-être mérité un ou deux épisodes supplémentaires.