Le serpent est un français qui tua des hippies à Bangkok dans les années soixante-dix pour leur voler leur passeport et leur argent, pour pouvoir réaliser sont trafic de pierres précieuses. L'alibi de l'événement historique et de la vérité de ce qu'il s'est déroulé pour rendre cette histoire intéressante est un biais qui la prédispose bien à être racontée pendant 10 épisodes de 50 minutes. Ce qui gêne un petit peu sur la durée de cette série télévisée c'est le fait que notre tueur en série en chef rencontre que des gogos qu'il arrive arnaquer via des empoisonnements pour leur piquer leur argent ou leur passeport c'est-à-dire qu'il ne rencontre jamais de personne pour lesquelles ça ne marche pas, qui ne se laissent pas avoir. Nous imaginons que dans la réalité cela a été le cas et qu’il n'a pas croisé que des crétins stupides prêts à tomber dans ses griffes. Un autre élément perturbateur qui empêche d'adhérer pleinement au film est le personnage de la fiancée canadienne de notre tueur en série qui est d'une bêtise, d'une stupidité, d'une naïveté insondables. Nous ne comprenons jamais pourquoi elle est aussi bête (peut-être avait-elle un handicap). Il semblerait qu'elle ait eu véritablement le QI d'une huître quand on voit tout ce qu'elle fait. Hormis ces deux limites, le film est plutôt intéressant et passionnant avec ce travail d'enquête mené par ce diplomate hollandais qui a l'empathie du spectateur. Il permet de suivre les pérégrinations jusqu'au bout de ce personnage parfaitement interprété par Tahar Rahim qui n'est pas vraiment mystérieux, qui n'est pas charmant, mais qui est en permanence calculateur, qui a une emprise sur les personnes qui l'entourent, et qui arrive à faire peur. Espérons que ce film ne type castera sera pas Tahar Rahim dans des rôles de méchants pour le cinéma anglo-saxon. Sinon le produit mini série est parfait dans son genre avec reconstitution, avec acteurs polyglottes, exotisme, horreurs, pour composer donc un ensemble de 8 épisodes qui tiennent le coup.
Excellent biopic d'un personnage que je ne connaissais pas. La réalisation fictive de ce biopic très intéressant nous tient en haleine du début à la fin. Qui plus est, les acteurs jouent bien à l'exception prés de certains second rôle (avis plus que personnel). A voir !
Série qui m'a tenue en haleine du début à la fin. Je ne connaissais pas l'histoire de ces meurtriers. La mise en scène et les acteurs sont juste superbes. Série avec un ambiance qui vous rend malaise. Je recommande
On est dans de l'exceptionnel, connaissance du sujet, musique, comédiens excellents, reconstitution parfaite, ambiance, tout fonctionne. On est pris, happé, aspiré par le talent de cette série.
J'ai été jusqu'au bout, histoire de voir l'ensemble et de connaître la chute de l'histoire, seulement je n'ai pas trouvé terrible cette série. Je ne recommande pas
Excellente mini-série avec un super acteur Tahar Rahim qui avait joué aussi dans une autre excellente série de Netflix The Looming Tower. Une surprise de voir aussi Mathilde Warnier (qui avait interpelé Nicoloas Bedos dans une émission de Canal+). Les critiques presse (Télérama et consorts) ne valent pas tripette.
D'après Nadine Girès, qui pu être une des victimes du Serpent, et qui a préparé le projet pendant 7 ans: "C’est vrai à 90%"
LES +
- L'acteur franco-algérien Tahir Rahim (qui joue un François, né de père indien, et d'une mère vietnamienne) porte la série. Sans lui, la série ne serait probablement aussi réussie. Nadine Girès qui survécu au Serpent en 1975/6 a dit dans une interview au Parisien que "Rahim a les mêmes mimiques, il est bluffant !" Il a un style impeccable, du charisme, montre peu ses émotions (même ça lui arrive de péter un câble).
- Décors de l'Inde, Thaïlande, Népal, et un peu du Pakistan superbes. On aurait aimé voir les plages thaïlandaises, surtout que le Serpent a commis des meurtres là-bas.
- Amesh Edireweera, l'acteur indien qui joue l'homme de main du Serpent, Ajay, est très juste. Il est à la fois violent, sans scrupule, charmeur, et naïf.
- La mère du Serpent, Cathy Min Jung (actrice belge née à Séoul), est parfaite dans son rôle de mère vietnamienne remariée à un Français, désabusée par son fils.
- William Brand est très bon aussi dans un ambassadeur des Pays-Bas dur et assez cassant. L'on appréciera qu'il parle en néerlandais (nullement gênant pour les non-néerlandophones). Né à Sumatra, il est habtiué de jouer des personnages néerlandais et allemands dans le cinéma anglophone (c'est le ministre de la guerre autrichien dans le Guerre et Paix de la BBC en 2016).
LES -
- La série est longue, son seul intérêt est que ce soit inspirée d'une histoire vraie. Les flashbacks ne sont pas gênants mais sont trop nombreux. Je suis convaincu qu'il y aurait pu en utiliser moins.
- Quelques invraisemblances comme l'interrogatoire de police à l'épisode 3. L'interrogatoire me paraît bien trop court avec des questions superficielles.
- Les acteurs jouant le couple de victimes (Nadine et son mari), le couple de diplomates Néerlandais jouent assez mal, surtout le secrétaire d'ambassade néerlandais.
- On aurait aimé un peu plus de travail dans la bande son. Notamment au niveau des musiques d'époque. Très peu de musiques des années 70.
- Jenna Coleman joue la compagne et complice du Serpent, Marie‑Andrée Leclerc. On regrettera qu'elle ne soit pas québécoise et qu'elle joue pas si bien que ça alors qu'elle a le rôle le plus important après le personnage éponyme.
Très bonne série regardée en VO , dépaysante vu l’époque et les lieux. Seuls le maquillage forcé de Rahim (une vrai couche de peinture) et le Français (parfois difficilement compréhensible) avec un accent Anglais de l’actrice principale m’ont gêné. Je redoutais les très nombreux sauts dans le temps (jamais vu autant) mais non , j’ai bien supporté.
Il y a trois semaines, j'ai commencé à regarder la série, mais dix jours plus tard, dommage, j'ai manqué le troisième épisode qui aurait pu être le second, à moins que ce ne soit le quatrième, je ne sais plus, avec tous ces retours en arrière, un pas en avant, deux pas en... et vice-versa. Bref, j'ai trouvé le quatrième flash-back avant le second épisode suivant consacré à la période précédente particulièrement difficile, d'autant que je n'ai pas vraiment saisi si le caniche du deuxième était réellement, avant qu'il ne meure empoisonné, en couple avec le petit singe (d'ailleurs d'allure fort sympathique, la production ne précisant pas qu'il n'y a pas eu violence sur animal, ni d'ailleurs sur touristes...). Bref de bref, une série à pleurer de rire ou de sourire. Que le réalisateur soit déplorable, passe, mais il a bien fallu quelque part un producteur digne, a priori, de ce titre qui aurait dû voir l'embrouillamini inintelligible du montage. Et ces gens ont été soldés!
C’est une super série Dommage pour les retours en arrière, dans le même épisode il y a 2 mois avant, 8 mois avant, 2 jours plus tard, 1 mois plus tard, 2 mois plus tard et 1 an plus tard et même 3h avant ! L’histoire est top et super bien jouée Bien ficelé Les personnes qui disent ce n’est pas crédible car les gens sont trop naïfs : c’est une histoire vraie !!! De jeunes étudiants de 18-19 ans assassines ! Dans les années 70 donc pas internet pas de téléphone portable pas de fixe démocratisé rien ! Les jeunes n’avaient aucune chance de s’en sortir et aucun moyen de prévenir qui que ce soit.... ce n’était pas la génération télé réalité ... une jeune fille de 18 ans en 1970 et seule en Thaïlande en voyage étudiant.... remettez les choses dans le contexte Familles injoignable pas de téléphone pas d’erasmus etc C’est bien arrivé et c’est bien triste
Une intrigue bien ficelée, on suit ce road movie sanguinaire, avec étonnement. Issue d'une histoire vraie, chacun des protagonistes paraît ambiguë dans cette décennie ou l'occident se pose mille questions et va chercher en Asie des réponses illusoires. Des acteurs au jeu impressionnant, une mise en scène originale, on se prend à dévorer cette série jusqu'au dénouement.
D'abord encré dans les années 70 , avec les vêtements, voiture, décorations le carde de la série permet d'être tout de suite accroché au début , Bangkok , le Népal, L'Inde des destinations réputées pour accueillir des Hippies... On apprend alors l'existence d'un tueur en série Français qui agit sur des touristes en se faisant passer pour un vendeur de pierre , l'histoire à la volonté de s'inspirer de faits réels, avec des dates des endroits clés qui au fil du temps vous nous faire comprendre les mécanismes de la série , avec ces retours en arrières , les acteurs sont très bien choisi de A à Z , et on rentre vraiment dans l'histoire du personnage principal à savoir sa psychologie, un menteur acharné , qui se remet jamais en question et qui veut vivre en volant sauf que cette addiction va se transformer en meurtre , par hasard sa rencontre avec Monique va lui apporter encore plus de soutient puisqu'il sait que Monique vulnérable n'ira pas dénoncer ces actes ... La femme prise dans cette spirale infernale n'arrivera pas à faire un retour en arrière, mais plutôt à être complices de ces actes en gardant le silence bref série au dénouement spectaculaire... Tout au long de la série , c'est une réussite même la musique d'introduction . Ps: le budget sur les clopes est impressionnant à l'image de la série. Je conseil fortement l'une de mes séries préférés
Passionnante et très bien jouée, cette série tient en haleine jusqu'au bout. L'ambiance des seventies est parfaitement reconstituée. Ça donne envie de voyager à nouveau en espérant ne jamais croiser un tel monstre !