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Jean N.
265 abonnés
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Critique de la série
4,0
Publiée le 9 novembre 2021
Il fait fort là Mike Flanagan ! Il réalise une série quasi parfaite dans son genre horreur/ fantastique ; quoique on ne puisse pas vraiment cataloguer" Midnight Mass" dans le genre horreur pure puisque( Attention c'est tout de même gore ....) c'est surtout le message qui est intéressant! Lorsque j'ai réalisé le sens du titre je me suis dit " bon sang, mais c'est évident, pourquoi n'y avais je pas pensé avant!!" On peut pas trop parler de la série sans spoiler , ce qui gâcherais absolument tout ! Surtout si vous décidez de la regarder , ne lisez rien sur le web ; ça n'aurait plus aucun intérêt! En tout cas c'est superbe, les acteurs sont au top et surtout c'est le fond qui est passionnant: les dialogues sur la vie et la mort , l'amour absolu qui conduit à bien des erreurs, les dérives sectaires sur les religions (ici la Bible en prend un coup) qui montrent qu'il est facile de tout fanatiser à condition de ne prendre que les passages que l'on peut détourner dans le sens qui vous arrange!! Alors c'est sur que ça va déplaire à certains qui sont venu là pour voir une série d'horreur! Oui , c'est lent et bourré de dialogues et ça ne découpe pas à la tronçonneuse à tout bout de champ (il vous reste les épisodes 3-6-7 pour vous défouler)!! ce n'est pas le but de Mr Flanagan , il a l'envie de nous faire réfléchir sur certains points existentiels qui le travaillent régulièrement d'après sa filmographie. J'allais oublier : Un bon point pour la musique grandiose!! Bon, je vais quand même envoyer 2 coups de canif car ceux qui me lisent un peu , savent que je suis râleur dans l'âme : Une grossière faute de maquillage du père Pruitt dans l'épisode 3 fiche en l'air le grand secret !!! Grrrrrr!! La fin est beaucoup trop théâtralisée , dommage.... spoiler: J'ai quand même recherché sur internet pour être sur à 100%(j'avais un doute) que la saloperie avait bien cramé!!
D un ennui monumental ! C est lent les dialogues sont chiants. Les bondieuseries on s en fou . J suis pas là pour connaître la bible par cœur. J ai passé en accéléré les derniers épisodes. Franchement ne perdez pas votre temps sur ce navet
c’est bavard et souvent très ennuyeux malgré un sujet fort intéressant mais pas très engageant dans cette lenteur et cette inertie. Mais bon ça se regarde tout de même.
Nul, nul et archi-nul.... à ne surtout pas regarder même si le "décor-plan" soit disant horrifique peut attirer Que des pseudos acteurs purs Netflix que l'on revoit en boucle dans toutes leurs productions bâclées, un scénario plus que grotesque et 10h00 de visionnage en 7 épisodes pour ce qui aurait été un navet d'une heure tellement c'est inaccrocheur, ennuyant et pathétique.... 0000
Les sermons de minuit (Midnight mass en VO, un bien meilleur titre) est une série d'horreur qui ne fait pas peur, une comédie romantique qui se termine mal, un Stranger things triste et réussi.
Pas facile de parler de la série de Mike Flanagan sans déflorer une partie de son intrigue, ce qui serait dommageable pour les spectateurs. Disons donc simplement que Les sermons de minuits nous égarent dans un labyrinthe imprévu qui mêle différents styles cinématographiques (d'un gore gentillet à de longues conversations philosophique en passant par toutes les variantes du film d'épouvante) et une intrigue qui ne se dévoile que très progressivement, mêlant elle aussi toutes sortes d'influences et de thématiques.
Le résultat de ces métissages pourra peut-être paraître indigeste à l'amateur de séries cohérentes et artys, mais il plaira à l'inverse au boulimique qui ne déteste pas les mélanges sacrés / salés, qui préfère les effets à combustion lente plutôt que les jump scare classiques, et ne renâcle pas devant une ambition protéiforme qui veut tout embrasser.
Zach Gilford (l'inoubliable Matt Saracen de Friday Night Lights), Kate Siegel (compagne du show runner), Hamish Linklater et l'ensemble du casting contribuent à la réussite de cette courte série frappante et intense, dans laquelle on retrouve les thèmes chers à Flanagan : deuil, mort, culpabilité, destin, sacrifice, espoir.
À travers la série courte, Mike Flanagan trouve le moyen d’expression qui lui sied le mieux. Il lui permet de donner de l’épaisseur à ses personnages, notamment lors de monologues très écrits et jamais ennuyeux. Il revisite le mythe du vampire et l’intègre dans un communauté refermée sur elle-même et pourrie par l’intégrisme religieux et l’intolérance.
Nous plongeant au coeur d'une petite communauté insulaire, l'ambiance pesante, mystérieuse, délétère laisse entendre sans cesse qu'un mal peut s'abattre à tout moment. S'appuyant sur de pertinents dialogues, fort bien tournés, ainsi qu'une mise en scène habile, jouant des effets de lumière et des contrastes de couleurs, la série s'habille d'un merveilleux inquiétant par ses prodiges infernaux. Illustrant les diverses attitudes adoptées face aux douleurs, aux doutes, aux difficultés de l'existence, les protagonistes sans manichéisme ni didactisme, confrontés à la solitude ou au désoeuvrement, choisissent entre l'athéisme frustré, l'agnosticisme serein, le fanatisme hypocrite ou la foi sincère dans un questionnement philosophique sur la place de l'individu dans le cosmos, la contingence du respect des principes, la fidélité à soi, donnant lieu à des séquences intenses dont l'émouvant chant final. Une saisissante réflexion polysémique sur la mort, la passion, l'amour. Vibrant.
Aussi captivante que horrifique, cette série parabole sur l'intégrisme religieux, l'interprétation littérale des écrits religieux, est une véritable réussite tant sur la forme que sur le fond. Acteurs impeccables, atmosphère anxiogène accentuée par le lieu clos d'une petite ile isolée, le lien ténu entre bien et mal est questionné avec finesse et frappe le spectateur comme un uppercut. La photo est soignée, chaque plan est travaillé, " Midnight Mass" est une expérience forte et traumatisante qui réussit parfaitement l'exercice du grand spectacle et de la réflexion.
C'est effrayant, c'est intéressant, c'est bien développé, c'est rafraichissant, c'est extrêmement bien écrit et extrêmement bien joué, il y a de tout pour nous faire frémir de plaisir
Malgré quelques longueurs en ce qui concerne les dialogues et certaines scènes, cette mini-série de sept épisodes vaut le coup d’être visionnée car elle est magnifiquement écrite et surtout interprétée, notamment par Hamish Linklater dans le rôle du Père Paul. Ce dernier est en effet très charismatique et arrive, par ses sermons, à faire retrouver la foi à toute la paroisse d’une petite ville côtière des Etats-Unis. Haletant jusqu’au bout, bien construit au niveau des personnages principaux qui ont tous un background bien défini, « Sermons de minuit » saura captiver les fans de séries sachant toutefois prendre le temps de se voir présenter tous les protagonistes et le décorum, mais une fois cette étape franchie, ils ne pourront qu’être conquis sur cette sorte de parabole fantastique mettant en garde contre la ferveur chrétienne exacerbée, les sectes et le fanatisme religieux, gros fléaux de notre société actuellement. Pour conclure, c’est du divertissement de qualité plus qu’honorable !
Ce qui est surprenant dans cette mini série est que l'on comprend vite, le résultat. On n'est pas au niveau des deux précédentes séries de la même productrice Elle se laisse regarder, mais on ne sait pas si on regarde une série vampire, d'angoisse ou fanatisme religieux Dommage, mais bon, comme elle est courte, elle se laisse regarder
"Sermons de minuit", la nouvelle mini-série de Mike Flanagan sortie sur Netflix est assez décevante. Proposée en sept épisodes d’une heure, la série traîne énormément en longueur et ne semble n’avoir pas grand-chose à raconter. Largement en dessous des précédentes œuvres du créateur, "The Haunting of Hill House" et "The Haunting of Bly Manor", cette mini-série n’est pas vraiment très effrayante pour le spectateur malgré son ambiance sombre et mystérieuse. Les personnages trop complexes n’ont rien d’attachants, et l’intrigue qui nous pousse à la réflexion se montre beaucoup trop alambiqué pour nous embarquer tout le long. Malgré sa réalisation très travaillée et sa troublante atmosphère d’église, la mini-série n’a pas su être suffisamment convaincante, qu’il faut véritablement s’armer de patience et de courage pour pouvoir y trouver son compte. - 10/20 Critique sur Sermons de minuit (saison 1) Vue du 26 au 30.09.2021 sur Netflix
Dialogue se transformant en monologue beaucoup trop long à en perdre le fil ! (Nan mais obliger de faire avance rapide svp) N'est pas du tout effrayant. C'est dommage parce que l'idée était là mais mal tourné, et même sur la fin le pasteur qui discute en mode je baisse les bras, (alors que c'est un petit peu apocalypse dehors) il pouvait encore faire quelque chose pour aider les derniers survivants ou éviter le départ sur le continent. En bref c'est un navet donc économisez vous du temps et passer votre chemin.