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Arlette et les mécanos
69 abonnés
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Critique de la série
4,5
Publiée le 1 février 2020
Je suis une inconditionnelle des séries israéliennes. Enfin, pas toutes, pas les soap car eux aussi ils en font mais je veux parler de leurs séries dramatiques. Hostages, Fauda, When heros fly, False flag( seulement la saison 1). Our boys est la dernière en date, une nouvelle merveille. Waouh! D'une puissance de narration! On baigne dans une ambiance de conflit dans la violence du conflit israélo-palestinien pour la première fois retranscrite dans une fiction. En fait, on a l'impression d'un docu-fiction. Pas vraiment d'ailleurs car le scénario est basé. sur des faits réels mais la mise en scène se rapproche au plus prés du documentaire par endroits. Ce qui frappe c'est cette atmosphère de brasier qui, à n'en pas douter, reflète ce que doit être la vie dans cette région du monde. On retrouve des acteurs déjà vus dans d'autres séries. Vraiment, j'ai adoré et je conseille vivement
Une vision très documenté d'un fait divers de 2014 qui a eu un impact important à l'époque. Les acteurs sont très réalistes et la mise en scène est très bonne, les deux camps sont traités à part égale, pas de parti-pris, juste des images brutes qui nous laissent voir un chef d'oeuvre qui donnent un éclaircissement sur la situation en Israel, les parents palestiniens sont d'une justesse incroyable ( mention spéciale pour la mère), la pression des rabbins sur la jeunesse juive est parfaite de maitrise, une série à montrer dans les écoles, le mal n'étant pas toujours là où l'on croit. A voir absolument
Je salue tout d'abord le choix courageux et audacieux des producteurs de traiter un sujet "inflammable" : l'attitude et les actes nauséabonds des fractions ultra- , mais pas seulement, il s'agit également de replacer les faits dans un climat de haine et de racisme permanent à Jérusalem ! La relation des faits n'est pas tout. L'on pénètre pas à pas, tel un chirurgien, dans la vie quotidienne d'une famille musulmane palestinienne tout à fait banale ET dans un milieu ultra fermé celui des ultra orthodoxes juifs et colons. Cela aurait pu être très ennuyeux mais le scénario et le montage, sans excès et précis, rendent le récit intense. Les acteurs sont impressionnants de justesse, l'histoire est poignante, la réalisation est sobre mais très efficace. Une leçon de cinéma traitant de faits réels. A voir absolument.
Inspirée d'un fait divers (tout autant que politique) datant de 2014, voilà la nouvelle série du créateur (entre autres) de The Affair. Une histoire dure et violente, émouvante et tragique parfaitement mise en scène et interprétée (notamment par Shlomi Elkabetz, frère de la regrettée Ronit et Lior Ashkenazi (Tu marcheras sur l'eau, Yossi, Foxtrot...). Une belle réussite. Mais toujours guère d'espoir en vue pour la paix dans cette région...
Je rejoins ce qui a été dit précédemment du point de vue du talent scénaristique et de celui des acteurs dans son ensemble. Le documentaire fait par Canal+ sur les séries faites en Israël vient bien compléter cette série par le témoignage de ceux qui ont collaboré à son élaboration, à savoir un réalisateur israélien et un réalisateur palestinien afin d'avoir une version au plus "juste" des faits. Maintenant il faut avouer le courage des producteurs et des scénaristes israéliens pour avoir osé réaliser une série aussi brûlante dans leur pays. Ils admettent au travers d'elle que leur société peut comporter des individus assoiffés de vengeance au point de nous décrire la scène de l'enlèvement et du meurtre au détail près sans aucune pudeur, au risque assumé de déchaîner encore plus de haine dans l'opinion publique. Je doute qu'on puisse un jour voir un metteur en scène/réalisateur palestinien en faire de même sur les actes criminels commis par le Hamas. Et je trouve ce manque de courage dommageable pour la société qui n'aura toujours qu'un seul point de vue: celui de ceux qui ont l'audace de tout montrer, le bon comme le mauvais, peu importe le camp.
Probablement parce que je ne me sens pas spécialement concerné par le conflit israelo palestinien ou intéressé par le milieu juif orthodoxe, je n'ai pas trouvé cette série (2 épisodes vus) particulièrement prenante. Je conçois parfaitement l'intérêt politique et même sociologique décrit en arrière plan du drame servant de trame à l'action mais du strict point de vue cinématographique ce n'est pas très emballant.
Pas mal, mais orienté tout de même et pas très réelle. On a jamais vu des policiers juifs enquêter sur la mort d'un. Jeune palestinien. Ils sont d'ailleurs la plupart du temps à l'origine des meurtres de palestiniens... On montre la jeunesse palestinienne comme violente suite à la mort du jeune palestinien, mais pas de violence du côté juif. Donc vision assez orientée, comme toujours ! Pas étonnant il sagit d'une production israélienne
j'ai eu des doutes jusqu'au 3 ème épisode me suis dit oh ça a l'air mou mais l'enquête démarre et la série prend tous son sens c'est une très bonne série policière et politique mais par contre c'est un peu trop pro palestine car bon les 3 juifs machins sa passe en 5 minutes éclair ont retrouve leur corps etc et après ils te font toute la série sur un meurtre certe barbare mais dans ce cas fallait 2 saisons une qui raconte l'histoire des 3 juifs jusqu'a leur mort et l'autre du palestinien enfin je trouve !
Our boys est une mini-série d'une justesse incroyable, une véritable onde de choc. Le showrunner réussi à retracer ces terribles évènements avec toute la complexité, l'humanité et la tragédie qui en ressort. Tout cela filmé avec une sincère fidélité ou le manichéisme n'a pas sa place. La vison est ici proche du docu-fiction, une œuvre viscérale et intrinsèquement réussi guidée par une distribution bouleversante et des dialogues brillants. Plus que cela encore il me semble évident que la série est guidée par un un propos dépassant allègrement le cadre du petit écran et cela sans pour autant être écrasé par le poids de celui-ci . Pour conclure, un indispensable pour comprendre notamment un peu mieux un contexte géopolitique brûlant et unique au monde à travers la poursuite de différents destins symbolisant à merveille les paradoxes qu'incarnent Israël et la Palestine.