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    Industry
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    5 critiques spectateurs

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    Paul Pomme
    Paul Pomme

    1 abonné 29 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 août 2024
    Je trouve cette saison largement sous-notée. Je l'ai vue en vo. C'est très bien réalisé, filmé et joué. Je comprends que les non-initiés aient été gênés par les aspects techniques financiers, surtout en France où ce n'est pas tellement dans notre culture. A tort car on laisse trop d'intermédiaires jouer avec notre argent dans ce pays. Français si vous saviez comme c'est lucratif et valorisant de connaître un minimum la bourse et la finance en général...
    Les scènes érotiques ne sont pas pour me déplaire et elles sont très bien menées, très naturelles, réelles pour certaines. J'ai d'ailleurs été frustré par l'autocensure des producteurs à ce sujet ces dernières années (fadeur et flou pudique dans House of the Dragons, vs Game of thrones par exemple).
    Oui vraiment j'aime bien cette série. Ma seule petite réserve serait sur la musique que je trouve trop présente, mais c'est une fixation personnelle ( de vieux lol).
    FlecheDeFer ..
    FlecheDeFer ..

    47 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 décembre 2020
    Dommage, dommage... Travaillant dans la finance, je peux dire que les parties finance sont réussies: si l'on excepte certains clichés et quelques caricatures, les situations sont crédibles, les personnages aussi, le jargon est bien utilisé et l'ambiance est bien rendue. Tout ceci sent les anecdotes compilées par les auteurs et le tout est réaliste (notamment de moment terrible où le jeune broker découvre que celui qu'il croyait son ami n'est en fait que son client) et les jeunes acteurs sont épatants: on croit réellement à leurs personnages, même en tant que financier.

    Malheureusement, ces parties financières sont la portion congrue de la série, les auteurs préférant racoler large en montrant ce qu'ils devinent que leur public veut voir, à savoir ce que ceux-ci imaginent (à tort) être l'envers du décor: beuveries, orgies, drogue, trahisons, harcèlement multiples, coucheries divers et variées... Or, déjà tout ceci n'a aucun intérêt, mais c'est aussi faux et de plus aucunement quelque chose de constitutif à la finance, on trouve tout ceci en pire ailleurs, chez les étudiants ou dans d'autres industries comme le luxe ou le spectacle. Bref la série passe à côté de son sujet et c'est dommage car quand elle est dedans, elle fait du bon travail.
    AlexLaloix
    AlexLaloix

    121 abonnés 1 031 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 janvier 2021
    Il est certain qu’Industry ne fera pas l’unanimité auprès de tous. Promis comme un drame sur le monde intransigeant de la finance, il n’en est finalement rien, ou plutôt, la série prête plus d’attention à ses scènes omniprésentes de sexe et de drogue perdant toute crédibilité et tout intérêt. Aucun des personnages n’est vraiment étudié en profondeur, ce qui les rendent plus détestables qu’attachants et malheureusement, cette première saison n’a rien de percutant pour nous tenir en haleine. Cependant, elle arrive tout de même à nous embarquer dans son univers de la finance entre luttes de pouvoir, stratégies et compétition que l’on se prête vite au jeu. Quelques moments arrivent à être suffisamment divertissants et amusants pour valoir le coup d’œil.
    -
    11/20
    Critique sur Industry (saison 1)
    Vue du 31.12.2020 au 01.01.2021 sur OCS
    Spider cineman
    Spider cineman

    159 abonnés 2 061 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 octobre 2022
    Vision assez caricaturale de traders dans une banque mettant en concurrence ses jeunes loups sortis d école. Si je thème est relativement traité de manière éloignée de la réalité, le jeu de compétition entre les protagonistes reste intéressant. A voir peut-être pour ces jeux de relation beaucoup moins si l on pense découvrir la vraie vie des salles de marches anglo-saxonnes.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 janvier 2021
    Cette série nous plonge sans concession dans le monde de la finance. Le jargon paraît obscur.

    Puisque ces personnes, souvent issu de milieux sociaux élevés, ont bien souvent été élevé pour être différents de ceux qui ne sont riens. Sortant des plus grandes écoles. Ils aspirent à être aussi exceptionnels qu'ils se croient l'être. Ceux qui n'ont pas eu cette chance, devront redoubler de coups bas afin d'espérer cette fameuse apogée. Avoir un poste.

    Cette novlangue financière n'occulte pas la réalité qui se cache. Dans ces bureaux, où se côtoient ces courtiers qui ne doivent rien à personne, c'est la capacité des gens à se loger, les possibles guerres mondiales.... Ce sont des paris qu'on fait sur la misère, parfois une petite blague sur la hauteur du chômage.
    Ceux qui diront que c'est loin de la réalité d'expérience. Qui décrirait sa propre réalité ainsi ? Bien souvent pas les personnes concernées, qui ne s'en rendent même plus compte. Les multiples crises financières, accompagnées de ces articles fouillés, démontrent que cette série n'est guère fictionnelle.

    Ces personnes exceptionnelles, qui blaguent sur les tourments de l'humanité, conseillant au passage leurs riches clients qui se foutent de cela et se croient tout permis, sont bien évidemment en proie à leurs propres démons. Sexisme (dont Eric envers Harper, entre paternalisme toxique et autoritarisme débridé), relations toxiques (Gus et son amant en couple, Théo), problèmes amoureux, drogue... Le sexe est un exutoire, habilement mis en scène, dépourvu des ridicules effets de pudeur de tant de films, cachant ce que je ne serais voir.

    Les dernières minutes sont assez enchanteresses. La directrice, Sara, se révèle être une révolutionnaire de la finance, qui souhaite changer petit à petit les choses. Fini les excès. Hormis lorsqu'elle signe ces fameux contrat de confidentialité pour faire taire toute polémique au nom de l'esprit d'équipe (si dévoyé), et occulte la culture d'entreprise toxique, qu'elle promet au minimum ou ferme les yeux dessus à la limite. La cheffe d'équipe, Daria, se métamorphose en une féministe en lutte contre le patriarcat financier, même si elle n'hésitera pas juste avant à en utiliser ces usages dans son management agressif.

    Face à tant d'hypocrisie, les deux protagonistes principales font un choix différent : l'une prend la voix du progressisme prétendument féministe empreint d'hypocrisie, osant encore faire la morale (Yasmin), et l'autre assume d'être une arriviste sans limite ni justement un soupçon de morale (Harper).

    Pour autant, parlons de l'autre protagoniste, Gus. Celui issu des minorités, afin de reprendre la directrice. Cette dernière paraît en recherche d'un allié dans une entreprise masculine (avec peu de minorités) lui étant hostile, et dont elle sait son poste fragile, verra celui qui semblait pourtant prêt à tout lui échapper. Il prend une autre voie, celle de voir les choses comme elles sont, et de tourner en dérision les codes de cette finance, ayant emporté dans son sillage la vie de son collègue, Hari.

    Robert, comme d'autres avant lui, profite de son statut de charmant garçon privilégié caucasien (tel le chef d'équipe entre sexisme et paternalisme de Yasmin, voire Clément, son propre chef), sans compter que sa tchat naturelle compense ces défaillances. Par la grâce de l'homme dominant de l'entreprise, malgré ces capacités discutables, il aura le droit à sa place.
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