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Simon Bernard
143 abonnés
556 critiques
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3,0
Publiée le 13 juin 2024
Jake est un jeune américain débarquant à Tokyo de son Missouri natal pour devenir journaliste au Japon. Passant in extremis le concours d’entrée du Meicho, un quotidien renommé de la mégalopole, il commence à s’intéresser de très près à l’univers des yakuzas. Jake se lie d’amitié avec Samantha, hôtesse dans un bar contrôlé par le Chihara-kai. Le clan est menacé par un autre clan venu de l’ouest. disponible sur Canal +.
spoiler: cette saison 1 de “Tokyo Vice” explore un univers peu porté à l’écran jusqu’ici : la nuit japonaise et les clans de yakuzas. J’ai aimé l’ambiance tokioite des premiers épisodes et la manière dont le spectateur est mis face aux différences culturelles avecl’occident. Par fainéantise, manque de budget ou autre raison obscure, on nous ressert dans la deuxième partie de la saison toujours les mêmes décors auxquels nous sommes déjà habitués, ce qui fait tomber l’intérêt et le côté-wow du show. La fin de la saison 1 tombe comme un cheveu sur la soupe en plein climax et ne clôt aucune intrigue secondaire, prenant un peu en otage le spectateur qui attend la saison 2.
"Tokyo Vice", la nouvelle production originale HBO Max fait enfin son arrivée en France sur Canal+. Réalisée par Michael Mann, la série qui nous plonge dans l’envers du décor nippon entre sa plaisante culture et ses bas quartiers, contrôlés par les yakuzas, n’est pas vraiment si convaincante. Bien que l’intrigue démarre plutôt en douceur en réalisant une belle entrée en matière dans la présentation de son cadre, ses personnages et ses enjeux, l’intérêt s’estompe dès le deuxième épisode. Moins de tension, peu d’action, plus de longueur et des dialogues intégralement en japonais, les épisodes de cette première saison peinent difficilement à capter notre attention jusqu’au bout. Cependant, la réalisation soignée et la plaisante esthétique de la série font qu’elle vaille un minimum le coup d’œil. - 11/20 Critique sur Tokyo Vice (saison 1) Vue du 20.09 au 08.10.2022 sur myCANAL
Une plongée dans la culture et la mafia japonaise où 2 clans s'opposent, arbitrés par la police et un jeune journaliste en quête d'articles. Un cadre froid, avec une tension permanente par ses différentes intrigues, manipulations, ou règlements de comptes. Une 1ère saison bien écrite et bien construite qui s'attache à développer la vie et la psychologie de ses personnages. Ainsi, le final promet une suite toute aussi palpitante.
Un vrai plaisir que cette série offrant un décorum tokyoïte original et assez passionnant. Les épisodes sont portés par un casting japonais excellent (Ken Watanabe!) et une tension sous-jacente plutôt bien amenée. Pas totalement convaincu par l'acteur principal mais rien qui n'empêche d'attendre une seconde saison avec une certaine impatience.
Une immersion dans les tréfonds de la capitale nippone à la croisée des Yakuzas de Kabukicho, de la Police et d'un journaliste d'investigation américain (Jake Adelstein a publié ses mémoires en 2009 après une décennie d'enquête) du plus grand quotidien Tokyoïte (Yomiuri Shimbun). Les agissements de la mafia japonaise y sont mis en lumière, ainsi que les liens troubles qu'elle a su tisser avec certaines autorités. Nous sommes plongés dans une culture archi codifiée (s'efforçant de suivre le code du Bushido) et hermétique à l'étranger, le "gajin". Le "pas de vagues" est maxime et le mythe d'une civilisation sans violence et obéissante s'effondre : les journalistes de faits divers se contentent de recopier mot pour mot les communiqués de la police. Jake décide de donner un coup de pied dans la fourmilière et enquête sur nombre de meurtres classés comme accidents. Collaborant avec la Police d'un côté, il est approché par la pègre de l'autre. Il devient un interlocuteur des Yakusas (par le biais de Sato) tout en continuant d'être un informateur de la Police (notamment de l'incorruptible Inspecteur Hiroto Katagiri). Cette dernière, quitte à fermer les yeux sur certains méfaits, essaie de maintenir un équilibre précaire entre deux oyabun : le chef du clan Chihara-Kai dirigé par Hitoshi Ishida et celui du clan Tozawa. Le rythme est lent mais jamais ennuyeux. Le tournage en deux langues rajoute au réalisme, mention spéciale à Ansel Elgort qui a appris le japonais. Sa tronche d'ado ingénu et naïf colle parfaitement au personnage. L'esthétique est typique du Tokyo des années 90. Seul bémol hormis la fin inexistante, les Yakuzas sont largement héroïsés…