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maxime ...
249 abonnés
2 069 critiques
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3,5
Publiée le 28 juillet 2020
Stalk est une série du moment qui traite à la fois de sujet d'actualités et du rapport quasi-obsessionnelle qui en découle. Ses thématiques sont très bien amenés, parfois facilement mais dans l'ensemble la mayonnaise prend. Il faut dires qu'il y'a de bonnes idées. Tout l'aspect technique comporte deux ou trois incursions dans cette idée de Hacking, parfois un peu trivial et coton mais pour cette série sa marche.
Il y'a aussi quelques soucis ! Commençons par le plus gros d'entre eux, les dialogues. On enfile les phrases types, on enfonce les portes du clichés et en cela pollue l'acting de ses interprètes. Pour ces derniers, ce n'est clairement pas la panacée, on est clairement sur du rudimentaire mais aussi surprenant soit-il on s'y fait. On n'est plus proche de la telenovela à la française que sur du Breaking Bad mais bon, passons ... Un dernier mot toutefois sur l'acteur principal d'un ennui et d'une fadeur intersidéral. Oh mon dieu !
Coté rendu, le visuelle n'est pas non plus très recherché, les coups de truelles sont pléthoriques. Il y'a des fondations, des points d'ancrages mais c'est encore une fois obstrué par les ratés de cette série. Non mais sérieux, ente la Twingo, les Kros, le " style " aux rabais de ses soit dit en passants " Gosses de riches ", on y croit moyen ... Le coté foutraque de la caméra n'est pas non plus très juste, quelques pirouettes ici et là aurais amené de la matière, une conception qui justement aurait amené ce petit coté subversive recherché. En revanche le format est très bon, 20 minutes, bien vu. Le coté Teenage est a moyen terme exploité avec un regard en fin de compte assez romantique et plaisant.
Stalk est parfois à coté de la plaque, pas toujours digeste comme plat mais avec une bonne garniture et une sauce relevée trouve quelques motifs de satisfactions et entre dans son match. On prend les vitamines la ou elles sont, mêmes minimes.
Whaou. Dire que j'avais hésité à l'enregistrer, seulement convaincu par l'excellente critique de mon journal. Franchement, je ne suis pas loin de penser que « Stalk » est ni plus ni moins l'une des meilleures séries françaises jamais réalisées. C'est juste... brillant. À tout point de vue. Franchement, lorsque je vois une telle maîtrise dans la réalisation comme l'écriture, je me dis qu'il y a sans doute en France des auteurs ne demandant qu'à éclore s'ils venaient à avoir leur chance : c'est clairement le cas du trio Simon Bouisson - Jean-Charles Paugam - Victor Raudenbach, le premier cité en tête. Moi qui suis totalement étranger à ce monde des génies de l'informatique, je me suis presque tout de suite senti hautement impliqué dans ce récit addictif au possible, étonnamment immersif. Il y a tout ce qui manque si souvent à la « création » française : intelligence, rythme, densité... Bouisson sait exactement où il veut aller, nous plongeant dans un récit aussi intense qu'imprévisible, multipliant les rebondissements sans jamais s'éloigner de son point de départ : une vengeance au départ implacable prenant rapidement un chemin aussi incontrôlable que tortueux. L'une des forces de « Stalk » vient également de là : avoir su créer un univers aussi fascinant qu'inquiétant, hautement, portant un regard très lucide sur notre rapport aux nouvelles technologies, entre addiction totale et répulsion devant tant de dérives « voyeuristes » et d'entraves aux libertés individuelles. Une réflexion profondément ambiguë remarquablement exprimée par sa voix-off omniprésente, retranscrivant à merveille la « pensée complexe » de notre héros, les dialogues incisifs dans leur ensemble donnant une force supplémentaire à cette œuvre incroyablement moderne, portée par de jeunes comédiens stimulants (on reconnaît à peine Théo Fernandez, si loin des « Tuche » et autres « Gaston Lagaffe », la splendide Carmen Kassovitz se révélant troublante comme peu d'actrices ont pu l'être ces dernières années), bercées par une musique électro aérienne du plus bel effet. Bref, si l'on excepte un dénouement légèrement décevant et quelques rares baisses de régime, « Stalk », c'est de loin parmi ce que j'ai pu voir de mieux niveau séries françaises, voire séries tout court : un shoot d'adrénaline puissance dix pour un (très) gros coup de cœur.
Cette série vaut vraiment le coup d'oeil. Certe, quelquefois c'est un peu trop alambiqué, surtout sur la possibilité de hacker les téléphones, mais ce n'est pas trop le problème ici. C'est surtout toutes les relations avec les protagonistes qui sont intéressantes. Des rebondissements, des changements de situation, du chantage, bref, tout pour plaire sur cette série.
Etant une série française, j'ai été agréablement surpris du jeu d'acteur, du scénario et des prises de vue! D'habitude les séries et films français les mieux sont souvent des comédies, mais là étant une série plutôt sérieuse, la série est digne d'une série américaine! Franchement, c'est du très bon boulot! Bravo à toutes l'équipes, en espérant qu'il y ai une saison 2. La seule "critique" que je puisses faire est qu'il n'y est pas assez de promo sur cette série. En effet, j'ai connu par hasard cette série grâce à une pub sur Youtube (et je dois dire que pour une fois, j'ai été content d'être sur ce site ce jour là ^^).
Non adepte des séries, ce sont les sorties abondantes et variées (de cette étrange époque lié au coronavirus) qui m’ont décidés à m’y confronter. Vagabondant sur les propositions de France télévision sans grandes attentes j’ai soudain accroché sur ce titre « STALK » court et claquant. Le casting avec THÉO FERNANDEZ que j’ai découvert avec la famille Tuche, dans le rôle du fils intello m’a aussi séduite puisqu’il conserve ce même profil dans cette série à milles années lumières de mon quotidien très tourné vers le monde réel (Nature, Faune, Flore, Activités manuelles...). Le format de la première saison découpée en 10 petits épisodes de 20 mn est idéal pour ne pas lâcher prise. Je n’ai pas eu la sensation de me lasser puisque chaque fin laisse planer le suspense et les rebondissements inattendus sont présents. Résultat, je ne regrette pas cette plongée dans le monde noir du numérique qui y est dépeint mais je ne me confronterai pas à la saison 2. Les réseaux sociaux, le harcèlement qui en découle, le codage… resterons toujours ce qu’ils sont (dans mon esprit) : CHIMERIQUES et toxiques !