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Adelme d'Otrante
177 abonnés
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Critique de la série
3,5
Publiée le 8 décembre 2021
Deux hommes que tout oppose, l'un médecin, humaniste et cultivé, soignant ses blessures au laudanum, et l'autre, brute épaisse et tueur au sang froid, véritable âme damnée, illustrent la citation de Hobbes "l'homme est un loup pour l'homme" au milieu des ours, de la glace et des indiens Yak. Comme toutes les séries anglaises le niveau du jeu d'acteur impressionne mais l'histoire n'est qu'un prétexte à un duel psychologique au final assez banal, et ne peut effacer le souvenir d'une œuvre similaire mais bien plus réussie : la première saison de The Terror.
Une banale arnaque aux assurances dans le but avoué bien entendu de s'enrichir , le concept est vieux comme le monde. Colin Farrell en psychopathe est très bon. Le visuel des paysages avec prises de vues avec drones est époustouflante.. L'ambiance est soutenue et l'on ne s'ennuie pas
Mini-série écrite et réalisée par Andrew Haigh (Week-end, 45 ans…). La mise en scène est élégante, la direction artistique superbe, les images splendides, l'interprétation de qualité (Jack O’Connell, Colin Farrell, Stephen Graham très biens). Mais j’ai eu du mal à m’attacher aux personnages, à vrai dire je me suis un peu ennuyé. J’ai trouvé que cela manquait un peu d’émotion et de puissance. Dommage.
Un périple dans l'enfer glacial de l'Arctique, d'un baleinier anglais en 1859, à travers la résilience d'un homme bon de nature, chirurgien et éduqué nommé Patrick Sumner, interprété par l'excellent Jack O'Connell. Par opposition, si l'homme est un loup pour l'homme, le personnage d'Henry Drax interprété par Colin Farrell, colle parfaitement à la bestialité, et la noirceur de l'âme humaine. Les cauchemars, la folie, le désespoir, l'hostilité de l'homme face à la nature indomptable, sont les thèmes récurrents de cette excellente mini-série. Son ambiance sombre vêtue de blanc, ne fait que renforcer l'excellence des britanniques en matière de série.
Série d'aventures qui relate l'expédition d'un baleinier qui part d’Angleterre en 1859 pour aller pêcher dans l'Arctique. L’histoire se déroule entre Hull, le baleinier et la banquise dans des atmosphères prenantes. Les personnages sont pittoresques à l’instar d’un Colin Farrell animal et diabolique. Série très réussie à ne pas manquer si vous êtes fan de récit d’aventure.
Une très bonne mini-série sur la noirceur de l'âme. Le scénario est classique. Emmené par de très bons acteurs, dans un paysage magnifiquement oppressant, immaculé de blanc mais qui va vite se tacher de rouge.
Avant toutes choses, la mini-série est belle. La photographie est magnifique, tout en contrastes saisissants entre le blanc immaculé des glaciers du Grand Nord et les décors très sombres des ruelles mal famées et du baleinier. Elle baigne dans une cruauté teintée de mysticisme (allégorie de l’ours). Les deux antagonistes principaux semblent fascinés l’un par l’autre, illustrant la lutte du bien contre le mal. Henry Drax, incarnation du mal absolu, brutal et instinctif, est combattu par Patrick Sumner chirurgien du bord, torturé par son passé, sans grand espoir pour l’avenir, s’opposant à l’injustice. Dans le rôle du monstrueux Drax, Colin Farrell, est bestial à souhait et livre une fois de plus, une magnifique prestation. La série pêche cependant par sa lenteur qui épouse parfaitement le mode de vie de l’époque mais qui plonge peu à peu le spectateur dans l’engourdissement. Une série qui se mérite par la patience.