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Note moyenne
3,1
1112 notes
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Votre avis sur Invasion ?
5
38 critiques
4
35 critiques
3
26 critiques
2
35 critiques
1
48 critiques
0
27 critiques
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De la SF familiale à points de vue multiples : de gros moyens, une réalisation inégale, des drames familiaux sans aucun intérêt, des acteurs plus ou moins bons, des adolescents insupportables, et beaucoup, beaucoup d'ennui.
Démarrage extrêmement poussif... c est de la SF ? Si c est suggéré ça reste très conceptuel et abstrait pour ce démarrage avec un casting qui ne semble pas très inspiré... à voir pour la suite ? Mais à ce rythme ça va être compliqué de s immerger dans l aventure
Les robots, les extraterrestres… j’adore!
« Invasion » parle justement de nos chers amis de l’espace qui viennent nous piquer notre bonne vieille Terre qu’on pollue et détruit jour après jour. La 1ère saison est potable, par contre la 2ème saison est à gerber, Caspar Cobain parait encore plus dépressif que jamais, la présidente sort tout droit du Wakanda, on voyage tranquille sous la manche à pied en 5minutes on est en France, des mères hystériques, un milliardaire obsédé…
Cette série n’a aucune personnalité ni originalité, trop de copier/coller avec la guerre des mondes pour les monstres et Stranger Things pour le reste, un groupe de gamins dont certains ont des dons pour communiquer ou maitriser les créatures ennemis… les acteurs sont mauvais… il n’y a rien a sauver… sauf votre précieux temps en zappant cette ignominie.
« Invasion » parle justement de nos chers amis de l’espace qui viennent nous piquer notre bonne vieille Terre qu’on pollue et détruit jour après jour. La 1ère saison est potable, par contre la 2ème saison est à gerber, Caspar Cobain parait encore plus dépressif que jamais, la présidente sort tout droit du Wakanda, on voyage tranquille sous la manche à pied en 5minutes on est en France, des mères hystériques, un milliardaire obsédé…
Cette série n’a aucune personnalité ni originalité, trop de copier/coller avec la guerre des mondes pour les monstres et Stranger Things pour le reste, un groupe de gamins dont certains ont des dons pour communiquer ou maitriser les créatures ennemis… les acteurs sont mauvais… il n’y a rien a sauver… sauf votre précieux temps en zappant cette ignominie.
D'une lenteur exécrable ! Pas de budget donc tout est suggéré. On jongle avec 3 histoires et c'est moi. Un épisode semble durer 2h. A éviter. Comment ont ils pu faire une saison 2 ?🤣🤣
Après une saison 1 plus que decevante, cette 2ème en est la digne suite. Rythme lent, recit long et personnages surjoués dans leur fadeur. Bien qu'étant un grand fan de sf et films d'invasion ET, j'ai mis deux semaines pour regarder, avec grande peine, les 2 premiers épisodes de la saison. Je doute fort d'aller au delà.
Bon courage à ceux qui auront la patience de continuer.
Bon courage à ceux qui auront la patience de continuer.
Après deux épisodes regardés en "temps réel" j ai regardé en accéléré ... morne plaine... où est l invasion ? S il faut attendre 10 épisodes pour que ça avance ce sera sans moi. Je m arrête au 5e...même les feux de l amour étaient plus rapides dans leur intrigue... c est dire !
Je crois que c'est la série ou les personnages sont le plus énervants: le militaire américain, le gosse, la mère de famille, et la japonaise, on ne s'attache a aucun d'entre eux, au contraire ils sont insupportables et font des choix illogiques tout au long de la série.
Dommage car le sujet traité est attirant.
Dommage car le sujet traité est attirant.
Je pense que les précédents commentaires ont déjà tout résumé.
Avant, les nanars on les decelait au premier montage mal fait.
Maintenant, le problème c'est qu'on met du gros budget même pour des mauvaises séries.
Il faut attendre quelques épisodes avant de s'apercevoir de l'arnaque.
PS: spoiler: Mention spéciale à la scène du bus qui tombe dans un ravin de 100 mètres sans qu'aucun enfant ne soit grièvement blessé. Et comme ça ne suffisait pas,ces derniers ont ensuite tous escaladé avec succès ce même ravin. Chapeau le scénariste !
Avant, les nanars on les decelait au premier montage mal fait.
Maintenant, le problème c'est qu'on met du gros budget même pour des mauvaises séries.
Il faut attendre quelques épisodes avant de s'apercevoir de l'arnaque.
PS: spoiler: Mention spéciale à la scène du bus qui tombe dans un ravin de 100 mètres sans qu'aucun enfant ne soit grièvement blessé. Et comme ça ne suffisait pas,ces derniers ont ensuite tous escaladé avec succès ce même ravin. Chapeau le scénariste !
A lire le synopsis, vous vous attendez à voir l'arrivée sur terre d'une forme de vie extraterrestre, seulement, il va falloir attendre et attendre encore. Après quatre épisodes, s'il y a des perturbations dans différents endroits de la planète, toujours aucune mention d'une forme de vie alienne. Au sixième épisode, on aperçoit enfin un bout d'extraterrestre, ce n'est pas trop tôt !
La série a choisi de s'intéresser à divers adultes et enfants, dans plusieurs pays, qui vivent un stress. Aucun individu n'engendre la sympathie, donc leur sort nous laisse assez indifférent. Sans compter que les choix scénaristiques restent très critiquables. Par exemple, est-ce qu'une femme de moins de trente ans (Shioli Kutsuna a 29 ans) pourrait raisonnement être chef d'un projet aérospatial japonais ? Bien sûr que non ! Les personnages sont assez représentatifs du wokisme actuel ( la scientifique japonaise lesbienne, le jeune harceleur d'un adolescent épileptique, le survivant GI noir, un couple, originaire du moyen orient, en pleine crise conjugale, avec le mari faible et volage et la mère de famille douée et protectrice), Ce n'est pas cela le plus important (même si on commence à se lasser de cette systématique) sauf quand on ne comprend pas pourquoi ces choix, que les situations tirent sur le mélodrame avec des dialogues d'une grande banalité.
Surtout, par rapport au titre de la série, il y a une attente particulière d'une intrigue de science fiction qui traite d'une vraie problématique d'invasion. Or là, ce n'est que sur la peur de l'inconnu qu'est élaborée la première moitié de la saison avec, à l'arrière plan, le prétexte d'une intrusion alienne. Cette faiblesse vient peut-être du fait qu'il n'y a pas un support écrit comme dans les bonnes séries de science fiction.
Finalement, le sentiment dominant est celui d'une certaine tromperie sur le contenu proposé et cela donne vraiment envie de stopper le visionnement. J'ai quant même persévéré étant donné la moyenne des notes d'allociné. La fin de la saison est heureusement meilleure mais que de remplissage, que de passages sans intérêts, que de bla bla bla. Les cinq premiers épisodes ne méritent pas plus d'une étoile, les cinq suivants sont un peu meilleurs sans valoir plus de 2, d'où ma note médiane pour la saison 1.
A voir maintenant si, en saison 2, l'histoire devient plus palpitante, mais pas sûr que j'en ai le courage tant cette saison a été creuse et terne.
La série a choisi de s'intéresser à divers adultes et enfants, dans plusieurs pays, qui vivent un stress. Aucun individu n'engendre la sympathie, donc leur sort nous laisse assez indifférent. Sans compter que les choix scénaristiques restent très critiquables. Par exemple, est-ce qu'une femme de moins de trente ans (Shioli Kutsuna a 29 ans) pourrait raisonnement être chef d'un projet aérospatial japonais ? Bien sûr que non ! Les personnages sont assez représentatifs du wokisme actuel ( la scientifique japonaise lesbienne, le jeune harceleur d'un adolescent épileptique, le survivant GI noir, un couple, originaire du moyen orient, en pleine crise conjugale, avec le mari faible et volage et la mère de famille douée et protectrice), Ce n'est pas cela le plus important (même si on commence à se lasser de cette systématique) sauf quand on ne comprend pas pourquoi ces choix, que les situations tirent sur le mélodrame avec des dialogues d'une grande banalité.
Surtout, par rapport au titre de la série, il y a une attente particulière d'une intrigue de science fiction qui traite d'une vraie problématique d'invasion. Or là, ce n'est que sur la peur de l'inconnu qu'est élaborée la première moitié de la saison avec, à l'arrière plan, le prétexte d'une intrusion alienne. Cette faiblesse vient peut-être du fait qu'il n'y a pas un support écrit comme dans les bonnes séries de science fiction.
Finalement, le sentiment dominant est celui d'une certaine tromperie sur le contenu proposé et cela donne vraiment envie de stopper le visionnement. J'ai quant même persévéré étant donné la moyenne des notes d'allociné. La fin de la saison est heureusement meilleure mais que de remplissage, que de passages sans intérêts, que de bla bla bla. Les cinq premiers épisodes ne méritent pas plus d'une étoile, les cinq suivants sont un peu meilleurs sans valoir plus de 2, d'où ma note médiane pour la saison 1.
A voir maintenant si, en saison 2, l'histoire devient plus palpitante, mais pas sûr que j'en ai le courage tant cette saison a été creuse et terne.
Je ne comptais pas laisser une critique sur cette série qui se partage entre intrigue à l'eau de rose sur images étirées et floues et réels moments de tension plutôt bien amenés d'ailleurs. Mais j'y reviens tout de suite.
C'est quand j'ai vu une critique qui comparait Invasion à The Leftover que je me suis décidé à donner mon avis. Parce que je ne suis pas du tout d'accord évidemment. Pour moi, il n'y a aucune comparaison possible et ceux qui pourraient espérer le contraire en sortiraient sans doute très déçus.
Invasion n'est pas une vraie mauvaise série en ce sens que la réalisation est plutôt de bonne qualité et la montée en tension est en général réussi. On se demande effectivement ce qu'il en est, preuve qu'il existe un vrai suspense dans cette histoire. C'est sans doute ce qui m'a fait tenir jusqu'à la moitié de l'épisode 4...
Parce que pour e reste, ça pique un peu les yeux quand même. Je passe sur les nombreux effets de scénarios déjà vus mille fois (peut-il vraiment en être autrement aujourd'hui ?). Mais ce qui ne passe pas, ce sont les fameuses intrigues à l'eau de rose (disputes, séparations, décès brutaux etc. toujours des histoires d'amour qui se passent mal) cousues de fil blanc et parfaitement insupportables avec leur lot de poncifs et d'actions / réactions régulièrement incohérentes. Certaines sont simplement surréalistes à force de vouloir être absolument démonstratives. Il est en effet nécessaire d'oublier toute idée de subtilité, on vous montre les choses bien comme il faut pour être certain que vous avez tout bien compris (exactement le contraire de the leftover pour le coup). Lourd, très lourd. A l'image de cette série qui ressemble plus à la copie studieuse d'un élève médiocre tentant de décrocher un diplôme trop difficile pour lui.
C'est quand j'ai vu une critique qui comparait Invasion à The Leftover que je me suis décidé à donner mon avis. Parce que je ne suis pas du tout d'accord évidemment. Pour moi, il n'y a aucune comparaison possible et ceux qui pourraient espérer le contraire en sortiraient sans doute très déçus.
Invasion n'est pas une vraie mauvaise série en ce sens que la réalisation est plutôt de bonne qualité et la montée en tension est en général réussi. On se demande effectivement ce qu'il en est, preuve qu'il existe un vrai suspense dans cette histoire. C'est sans doute ce qui m'a fait tenir jusqu'à la moitié de l'épisode 4...
Parce que pour e reste, ça pique un peu les yeux quand même. Je passe sur les nombreux effets de scénarios déjà vus mille fois (peut-il vraiment en être autrement aujourd'hui ?). Mais ce qui ne passe pas, ce sont les fameuses intrigues à l'eau de rose (disputes, séparations, décès brutaux etc. toujours des histoires d'amour qui se passent mal) cousues de fil blanc et parfaitement insupportables avec leur lot de poncifs et d'actions / réactions régulièrement incohérentes. Certaines sont simplement surréalistes à force de vouloir être absolument démonstratives. Il est en effet nécessaire d'oublier toute idée de subtilité, on vous montre les choses bien comme il faut pour être certain que vous avez tout bien compris (exactement le contraire de the leftover pour le coup). Lourd, très lourd. A l'image de cette série qui ressemble plus à la copie studieuse d'un élève médiocre tentant de décrocher un diplôme trop difficile pour lui.
Nouvelle production AppleTv+, cette série intriguait, suivant différentes personnes aux 4 coins du monde, vivant une invasion extraterrestre, avec un ressenti réfléchi, mettant en avant une forme de philosophie et un travail intellectuel, le tout porté par la magnifique Golshifteh Farahani et le sympathique Sam Neill.
Et malheureusement, la série tombe bien vite dans les pires errements des séries faussement intellectuelles, qui pour se démarquer des séries orientées action, décident de filmer des non-évènements, de suivre des personnages qui n’ont aucun intérêt dans l’histoire, tout en refourguant son lot de drama familial, de couple brisé, d’enfance difficile.
PS : si vous veniez pour revoir l’acteur Sam Neill, vous pourrez chronométrez son temps à l’antenne, car son rôle s’achève à la fin du premier épisode de manière aussi brutale, inutile et décalée que possible.
La plupart des acteurs ne savent clairement pas jouer, et même la talentueuse Golshifteh Farahani ne semble pas savoir quoi faire, faute d’indications de la part du créateur du show.
On ne compte plus les plans serrés sur le visage des acteurs principaux, qui n’ont aucune idée de quoi faire, à moitié-abasourdi, et qui se demandent où veux en venir l’auteur.
Simon Kinberg est le producteur attitré des blockbusters 20th Century Fox (X-Men post-Singer), et plus récemment des séries Star Wars chez Disney.
En tant que scénariste, il a toujours réalisé un travail plus que médiocre, et ne change pas ici.
On regrettera que les 10 épisodes aurait pu simplement être résumé en 20 minutes de pellicules, et que tous les autres personnages en dehors du Japon, n’apporte rien à l’histoire de la saison.
Une erreur a également été de commencer l’invasion à partir du 5ème épisode, ce qui signifie quatre épisodes fillers inutiles tout droit sortit d’un mauvais drama.
Côté casting, j’ai trouvé plutôt réussi la partie britannique, emmené par les 3 enfants, joué par India Brown (Jamila), Billy Barratt (Casper) et Paddy Holland (Monty).
On retrouve le cliché du mari qui a trompé l’héroïne, sauvé plusieurs par sa propre épouse, et qui va mourir comme un caca pour sauver sa famille d’une énième bêtise dans laquelle il les a fourré.
Non seulement le show empile les clichés, mais il n’amène aucune réflexion de société, aucun questionnement philosophique, une vrai escroquerie intellectuelle.
On nage par moment dans le drama contemplatif déconnecté de son intrigue principale, voyant le scénariste et les personnages errer au hasard, sans fil rouge, sans cohérence d’ensemble.
Un grand moment de solitude…
Et malheureusement, la série tombe bien vite dans les pires errements des séries faussement intellectuelles, qui pour se démarquer des séries orientées action, décident de filmer des non-évènements, de suivre des personnages qui n’ont aucun intérêt dans l’histoire, tout en refourguant son lot de drama familial, de couple brisé, d’enfance difficile.
PS : si vous veniez pour revoir l’acteur Sam Neill, vous pourrez chronométrez son temps à l’antenne, car son rôle s’achève à la fin du premier épisode de manière aussi brutale, inutile et décalée que possible.
La plupart des acteurs ne savent clairement pas jouer, et même la talentueuse Golshifteh Farahani ne semble pas savoir quoi faire, faute d’indications de la part du créateur du show.
On ne compte plus les plans serrés sur le visage des acteurs principaux, qui n’ont aucune idée de quoi faire, à moitié-abasourdi, et qui se demandent où veux en venir l’auteur.
Simon Kinberg est le producteur attitré des blockbusters 20th Century Fox (X-Men post-Singer), et plus récemment des séries Star Wars chez Disney.
En tant que scénariste, il a toujours réalisé un travail plus que médiocre, et ne change pas ici.
On regrettera que les 10 épisodes aurait pu simplement être résumé en 20 minutes de pellicules, et que tous les autres personnages en dehors du Japon, n’apporte rien à l’histoire de la saison.
Une erreur a également été de commencer l’invasion à partir du 5ème épisode, ce qui signifie quatre épisodes fillers inutiles tout droit sortit d’un mauvais drama.
Côté casting, j’ai trouvé plutôt réussi la partie britannique, emmené par les 3 enfants, joué par India Brown (Jamila), Billy Barratt (Casper) et Paddy Holland (Monty).
On retrouve le cliché du mari qui a trompé l’héroïne, sauvé plusieurs par sa propre épouse, et qui va mourir comme un caca pour sauver sa famille d’une énième bêtise dans laquelle il les a fourré.
Non seulement le show empile les clichés, mais il n’amène aucune réflexion de société, aucun questionnement philosophique, une vrai escroquerie intellectuelle.
On nage par moment dans le drama contemplatif déconnecté de son intrigue principale, voyant le scénariste et les personnages errer au hasard, sans fil rouge, sans cohérence d’ensemble.
Un grand moment de solitude…
Je suis fan de SF depuis mon tendre age et je suis plutôt (ou j'étais) bon public. Mais je rejoins les avis négatifs des autres spectateurs. Le scénario est trop axé sur la Famille, la vie de famille, et pas axé assez sur l'histoire qui nous préoccupe, à savoir une invasion Extra terrestre. Donc, trop de blabla, de scènes inutiles voir barbantes et pas assez de suspens et d'action. Le mélange Sitcom et SF, ça aurait pu fonctionner dans un style comique mais là j'ai vraiment du mal à suivre cette série.
Parlons objectivement, même regardé en accéléré c'est lent ! Il ne se passe absolument rien,les personnages sont aussi attachant qu'un chewing-gum sous ma chaussure, les plans sur des discussions dont on à rien à faire durent des plombes en attendant une hipotetique vague action, et comme d'habitude dans ce genre de série soporifique, et pour inciter à regarder le prochain episode, il se passe vaguement un truc à la dernière minute. De plus, aucune originalité dans le sujet vu et revu un milliard de fois. Bref, sans intérêt aucun.
Henrico
Comme c'est le cas d'un nombre grandissant de films et de séries anglo-saxonnes, produites depuis une dizaine d'années, "Invasion", est un produit "engagé" (=commited). Son but évident est de prêcher avant tout la bonne parole "Woke", assourdissantes sur les campus, dans les sphères politiques et médiatiques, tant en Grande-Bretagne qu'aux Etats-Unis. Ce "Wokisme", pour faire simple, prône une propagande, à la fois néo-féministe, multiculturaliste, "indigéniste", et pro-LGBTQ. Comment cela se traduit-il à l'écran? 1/ Une prédominance des femmes dans les rôles principaux. 2/ Une hyper visibilité des personnages issus des minorités, ou incarnant la communauté LGBTQ. 3/ une attribution des rôles secondaires, sinon négatifs aux personnages censés évoquer la masculinité, ou les valeurs "patriarcales" de la société occidentale. Une fois ces contraintes idéologiques bien mises en place, les créateurs "Woke" se dispenseront de pertinence dans les choix artistiques, d'effort de rigueur dans le réalisme des contours psychologiques des personnages, et surtout de précision et de finesse dans le déroulé de l'intrigue. Résultat: dans "Invasion", nous avons, non pas des personnes, mais des clichés ambulants. D'abord, le cliché de l'étranger qui veut s'assimiler à la société occidentale, sa société d'accueil, l'Amérique. A tel point, qu'il en oublie ses obligations de fidélité vis-à-vis de sa femme, et de protection vis-à-vis de ses enfants. Certes, il se rachète tardivement, mais c'est sa femme qui se montre l'être responsable du couple, du début à la fin, et qui sera l'élément salvateur principal. Un autre cliché, l'incontournable couple LGBTQ. Seules, en butte contre les forces réactionnaires et machistes, elles sauveront la mise à l'humanité. Nous n'échappons pas au cliché du soldat noir, "l'élu", car "racisé". Il échappe miraculeusement à toutes les catastrophes, tout et apportant sa contribution à l'entreprise salvatrice de l'humanité. Nous avons enfin, le cliché de l'ado vulnérable. Faible face aux harceleurs, il est défendu par sa copine. Ce cliché se double d'un autre: la cause de son traumatisme vient de son père violent. Estimant qu'ils ont respecté leur cahier des charges, Jakob Verbruggen et Amanda Marsalis, les réalisateurs, ainsi que scénariste et producteur en chef, David Weil le réalisateur n'ont donc pas cherché à se montrer originaux dans le projet, qui sent tout de même pas mal le réchauffé. Celui-ci nous est développé avec une lenteur de corbillard, et des scènes, pauvres en action, étirées à l'extrême. Les aliens ne nous sont dévoilés véritablement qu'au 7ème épisode (sur 10 !!!). Le pire de tout étant que le dernier épisode, censé être le dénouement, n'explique véritablement aucun des 4 mystères. Bien au contraire, il relance toute la machine, en prévision de la saison 2, de toute évidence. Aux amateurs de SF de qualité, il est préférable de (re)voir "The Darkest Hour". Certes, ce n'est pas une série, mais sur le thème de l'invasion alienne, l'histoire est bien meilleure, plus pêchue, plus courte, plus innovante, et en plus, avec juste deux ou trois bouts de ficelle. En revanche, "Invasion", comme la plupart des entreprises "wokistes", condamne le plus alerte des cinéphiles, au coma le plus profond. A ne regarder, que sur son canapé, le pyjama déjà enfilé, et les dents déjà brossées.
Un épisode par soir pour m'aider à m'endormir !
C'est d'une lenteur ... 1min d invasion pour 49min de balaba inutile.
C'est d'une lenteur ... 1min d invasion pour 49min de balaba inutile.