L'histoire de deux trentenaires écorchés vifs ou plutôt qui s'autodétruisent qui se retrouvent dans une boucle temporelle les ramenant à la vie, à la même soirée à chaque fois qu'ils meurent... simultanément. Ce sujet de faille temporelle a été maintes et maintes fois utilisé dans les œuvres cinématographiques et littéraires, mais ce Poupée Russe nous emmène vers une nouvelle "dimension" : celle de la comédie. Surtout, elle nous apporte un regard sur soi qui est prédominant dans cette première (et ultime/dernière ?) saison. Lentement mais sûrement, le duo Natasha Lyonne/Charlie Barnett nous mène droit vers la réponse et la solution de cette faille comico-morbide. Si le premier épisode nous apporte une nouveauté du genre, il faut réellement s'accrocher pour arriver au 7ème épisode où un début de réponse nous est dévoilé. Et c'est vraiment l'unique raison pour laquelle on daigne aller jusqu'au huitième épisode tant la lenteur et les répétitions se font grandement ressentir au cours des 5 autres épisodes. Entre fausses pistes de réponse, faible comédie et lourdes répétitions, on a tendance à vouloir lâcher cette série. Mais tenez bon car le dénouement est assez satisfaisant et s'assure, surtout, une porte de sortie (dans le cas où il n'y a pas de saison 2) et une porte d'entrée (si on a le droit à une seconde saison)... en sachant que Natasha Lyonne a pensé à un scénario se tenant sur trois saisons.
Natasha Lyonne est étonnante, sorte de Whoopi Goldberg moderne, perdue dans un monde facétieux qui ne cesse de la voir mourir sans lui rendre aucune réponse. Des réponses, il faudra sans doute attendre la seconde saison pour en obtenir, car il faut bien avouer que ces 8 épisodes plutôt rythmés, n'avancent pas; Au point de se demander, mais quelle gueule aurait cette série, sans son actrice ?
Boucle temporelle, prisonnière du temps, elle rencontre une autre personne comme elle, on vit des événements très variés mais on ne sait plus trop où les protagonistes vont et ce qu'ils veulent. De plus, l'héroïne, même si j'aime beaucoup l'actrice, est un personnage plutôt détestable en réalité et on a du mal à avoir la moindre empathie pour elle, c'est bien là que le bât blesse. Faut voir la deuxième saison... Peut-être... Mais pour le moment, elle ne m'a pas totalement convaincu.
Une nuit sans fin !!!! Je suis tombé totalement par hasard sur cette série Netflix et reconnaissant Natasha Lyonne de "Orange is the new black", je me suis laissé tenter. Excellente idée! Un bon remake du concept "Un jour sans fin" avec Bill Murray mais remis au goût du jour et à la sauce New-Yorkaise ! Des personnages à la fois sympathiques et hauts en couleurs! Il est difficile de parler de al série sans spoiler mais si le pitch vous tente, allez-y les yeux fermés.
Si on avait déjà vu ce genre d’histoire avec l’excellente comédie "Un jour sans fin", le rendu est ici assez original. Les morts qui se succèdent ont un fort potentiel comique tout en étant tragiques pour les protagonistes. Entre deux morts, l’introspection est de mise, ce qui nous permet d’en apprendre beaucoup sur les personnages. L’intrigue gagne alors en ambition et en émotion.
Une petite claque que ce "Russian Doll" ! Nadia, jeune femme sûre d'elle et provocatrice dans l'âme, revit son trente-sixième anniversaire encore et encore.. Si au début la série est conventionnel, la suite est plus emballante. Un événement remet en question sa perception sur la situation qu'elle vit ou plutôt revit chaque fois qu'elle décède..
On ne va pas se mentir. Poupée Russe n’est pas une série très originale. Je veux dire, le coup de ‘’je meurs sans cesse et je revis toujours la même journée’’ on l’a déjà eu plusieurs fois au cours des dernières années, que ce soit dans Before I Fall ou Happy Birthdead. Poupée Russe est un peu un mélange de ces 2 films, mais en série. Donc, côté originalité, on repassera. Quelques points perdus en commençant. Plus positivement, je peux vous dire que la série connaît ses propres limites. Seulement 8 épisodes d’une demie-heure chacun. C’est juste assez pour raconter l’histoire proposée. Ça ne deviens pas inintéressant vers les derniers épisodes, car il reste encore beaucoup de choses à raconter dû à la courte durée des quelques épisodes de cette première saison. Des points en plus. Par contre, pour revenir dans le négatif, l’épisode final, justement... Il est bâclé. On sent vraiment que ça a été écrit sur un coin de table en 10 minutes. Mais genre, vraiment. De plus, la conclusion n’est pas très claire. J’ai du réécouter la finale 2 fois pour comprendre pourquoi Nadia (l’héroïne) était coincée dans une boucle temporelle. Pas très sympa tout ça. Encore des points en moins. Du côté positif, les acteurs (surtout Nat' Lyonne) avaient un excellent jeu. De plus, la VF est réussie selon moi. Il est rare que je suis sympa avec les VF, et là... c’était vraiment sympa à entendre. Encore des points! Pour finir, je donnerais à Poupée Russe, série de comédie horrifique, la note quand même sympa de 7/10 étoiles. Hâte de voir la Saison 2! (J’espère qu’il y en aura une).