Cette série espagnole reste une réalisation ”pas mauvaise” car on suit avec intérêt, du moins ce fut mon cas, l’histoire de ce héros, Samuel Caronte, qui, devenu avocat pénaliste à sa sortie de prison, défend des cas plutôt au départ ”indéfendables”.
En parallèle, il mène (pour obtenir justice) son enquête pour parvenir à coincer celui qui l’a emprisonné à tort pendant des années, pour un crime qu’il n’a pas commis, lui faisant tout perdre (sa femme, son fils, l’affection même des siens qui le traitent comme un paria lorsqu’il revient à Madrid).
Samuel Caronte était un policier toxicomane mais pas corrompu et encore moins un assassin.
A chaque épisode, nous avons droit à une affaire judiciaire et à l’avancée de la quête personnelle du héros. On peut dire que c’est du 50/50.
Les épisodes se suivent sans déplaisir car on veut inévitablement savoir ”comment” il va faire pour ”enfin” s’en sortir. Les épisodes sont cependant inégaux quant à leur intérêt.
Je ne mets qu’une note ”moyenne” , même très moyenne, car, d’une part, j’ai trouvé que 13 épisodes auraient pu être ramenés presque à la moitié, et la série n’aurait pas été incompréhensible pour autant. D’autre part, parce que, au fil des épisodes, je n’ai pas accroché plus que ça au jeu de Roberto Alamo. Curieusement, est-ce dû à son physique peut être, je ne l’ai pas trouvé bien crédible en amoureux transit avec ses ”mon amour” trop répétitifs et ses yeux larmoyants.
Bref, j’aurais pu résumer bien plus sommairement mon sentiment sur la série, à savoir : pas loupée sur toute la ligne mais pas terrible non plus.