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Astr0 13
12 abonnés
47 critiques
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Critique de la série
3,0
Publiée le 23 juin 2020
Après avoir vu 3 épisodes,il est clair que la comparaison avec le vrai "penny dreadful" est impossible,tant les séries sont différentes. C'est bien moins sombre que l'original et pas a la même époque... Ça se regarde,mais avec une déception certaine,vu l'attente espérée.
Contrairement à certaines critiques j ai trouvé cette serie tres bien même si la saison aurait mérité d avantage d épisodes pour étayer et eroffer un peu les intrigues.
ça faisait longtemps que je n'avais pas vu un tel empilement de clichés. Ils y sont tous, ils n'en manquent pas un. Alors on peut se contenter de regarder les jolies images. Je ne suis pas sur que ce soit le but.
J'avais adoré le premier Penny Dreadful. L'histoire, les acteurs, le "jeu fantastique" des acteurs, tous vraiment étaient magnifiques, et l'histoire d'amour impossible entre Eva Green and Josh Hartnett me hante encore aujourd'hui.
J'ai trouvé intéressant d'être plongé dans un autre univers... une tout autre époque tout autant fascinante. On est en 1938 à Los Angeles, à l'aube de la deuxième guerre mondiale et les conflits ne sont pas qu'internationaux. La ville est à leur de peau, tiraillée par cette guerre -pour l'instant- muette entre Américains et chicanos. Il est vrai que le premier épisode est un peu déroutant, on y voit des mexicains, des nazis, un peu de surnaturel (tel que Santa Muerte)... on a un peu de mal à s'imaginer comment le cocktail va fonctionner, mais je me souviens avoir ressenti la même chose au début du Penny Dreadful original. Pourtant, j'ai tout de suite été accrochée par cette famille mexicaine aux 4 enfants distincts, dont Tiago Vega, le premier flic chicano de LA, la relation naissante -et promise à bien des tourments- de Tiago et Molly, la "soeur" tourmentée d'un Temple dont l'un des membres a été assassiné - apparemment par des Mexicains. Comme j'ai été emporté par cette passion palpable qui les unit...
Et c'est sans parler de cette immersion dans la culture chicano de l'époque (les danses, la foi, les combats), les tourments des juifs à l'aube de la deuxième guerre mondiale et les paysages californiens plongés dans une atmosphère musicale envoûtante. Et ce duo de flics atypique, que tout sépare, et qui finissent pourtant par partager leurs combats respectifs, parce qu'après tout, nous sommes humains. Peu importe d'où nous venons et la musique ou les ambitions qui font battre nos coeurs, si on creuse au fond de nos combats, à l'essence même de nos tourments, on se rend compte que ceux-ci sont les mêmes.
Peut-être certains thèmes et luttes forment-ils une réalité trop proche de l'ambiance actuelle aux Etats-Unis, ce qui pourrait expliquer le succès mitigé de la série et l'annulation de la 2e saison... au grand dam de ceux qui l'ont aimée.
Excellent spin-off qui a su s'affranchir de son grand ancien, et ne pas donner une resucée, tout en gardant l'esprit. Sûr que cette série n'est pas faite pour les amateurs de bastons à outrance, et de chasses aux monstres, avec un rien de grand guignol, c'est un peu plus subtil, sans pour autant être ennuyeux. On n'est plus dans les romans d'horreur gothique anglais du XIX e Siècle, mais en 1938, à la veille de la seconde guerre mondiale, et le fantastique vient du folklore mexicain (Le film Milagro en est un bon aperçu, pour ceux que lire ennuie). Certains arguments contre me font rire, comme la sortie sur les Juifs : les Juifs américains étaient préoccupés par le sort de la communauté européennes, choqués par l'exil de personnalité comme Einstein, ou Conrad Veidt, marié à une Juive, suite aux lois antisémite nazies. Anecdote amusante, les "super Héros" US sont entrés très vite en lutte contre les Nazis, bien avant l'opinion publique, et le gouvernement, leurs auteurs étant majoritairement juifs. Hunters étaient une série sur les chasseurs de Nazis, là, on est aux racines du mal, et il ne faut pas confondre thème, et grosse ficelle, voire cliché.
Je suis rendue à l’émission deux et j’adore cette série à date,mais je suis convaincu que je ne serai pas déçu ,j’espère déjà qu’il y aura une saison deux.
Très bonne mise en scène. John Logan a su nous faire voyager dans le Los Angeles des années trente et sa merveilleuse mixité sociale malheureusement sous tension à cause de l'argent la politique et la religion tous très bien représentés. Série à voir passionnante et intrigante et qui par moment fait froid dans le dos. Rien a redire.
Après le désastre de Alien Covenant, John Logan devait vraiment avoir besoin d'argent pour exploiter le succès de sa série originale. Le problème quand on fait un spin off de "Penny Dreadful", c'est qu'il y a quand même des grosses attentes derrière. Hors là, il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent en comparaison avec la série mère. L'ambiance travaillé on oublie, les effets spéciaux sont laids, le scénario sur fond de politique raciale est ennuyeux au possible et Natalie Dormer bien qu'elle y mette de la bonne volonté, n'est clairement pas crédible dans ce rôle. Si vous espérez retrouver la qualité de la première série, passez vôtre chemin, ici c' est du Penny Dreadfull hard discount.
Très déçu par le premier épisode.... Du vue et revue ! Comme si ses derniers temps, toutes le séries avaient le même scénario ! Changer de disque ! On en a marre !