Avis Validé S1

Une première saison prenante. L'univers RAP et rue met la gifle, mêlé à certains guest, Hatik campe un jeune prodige humble et vayant au combat. Un régal, une surprise qui s'achève sur beaucoup d'attentes.

la saison 1 vaut le coup. Elle pose un décor, nous montre un univers, des personnages plutôt crédibles, avec un Hatik attachant. 👍

Très bonne saison avec de très bons acteurs, tous les rapeurs tiennent bien leur rôle et Hatik est très bon

Une première saison froidement réaliste !
Hatik joue super bien (notamment le gamin émerveillé de rencontrer ses stars, les strass et les paillettes). Les autres personnages ne sont pas en reste et tout ce petit monde est attachant. Le trio qu'il forme avec Brahim "Chinois" (le rigolo et gaffeur de la bande) et William (le manager stratège empli de sagesse) est le réel moteur de Validé. L'instru en intro est lourde. La petite touche d'humour (venant principalement de Brahim), avec des punchlines à tomber, est une bouffée d'air frais. Une tension incroyable se dégage au fil des épisodes, énormément de rebondissements et de suspens. On voit le poids que représente la cité, toute la difficulté à s'en sortir et à devenir quelqu'un, à s'extirper de cet environnement qui vous rattrape pour vous tirer vers le bas ; la complexité d’être un jeune talent montant et la jalousie/frustration que cela peut amener : la réussite de l'un des siens est attaquée pour éviter de se confronter à ses propres échecs et pour essayer de croquer un peu sa part du gâteau. Clément est donc partagé entre soutenir ses anciens "camarades" (je ne parle pas de William et Brahim mais des gens satellites qui gravitent autour) ou être un minimum égoïste pour percer. Et c'est ici que l'on observe que dans ce milieu les vrais se comptent sur les doigts d'une main (et encore).
Le seul mini défaut ce sont quelques épisodes au début où la fin laisse penser à un soap opera cheap à l'ancienne avec un petit temps de suspension laissé volontairement pendant 3/4 secondes, l'air de dire et de faire comprendre "il y a de la tension de ouf, vous avez vu ?" alors qu'il n'y aucunement besoin de cela pour être dans le suspens (il est déjà présent) et avoir envie de bouffer le prochain épisode.
La fin est à l'image de la série : renversante, inattendue ! On s'attend constamment à ce qu'il arrive une couille, on a toujours peur que tout dérape alors que tout avait été arrangé en amont. On ne sait jamais dans quel traquenard ils vont tomber. La vie d'un rappeur (de cité ; c'est, pour la grande majorité, un pléonasme) est faite d'incertitudes, de clash, de mauvaises fréquentations, de vautours, d'embrouilles à tout bout de champ. La scène finale est ahurissante, froidement réaliste et d'actualité : la nouvelle étoile montante du rap français spoiler: se faisant liquider en plein live
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Bienvenue dans le Rap Game !

Saison 1 exceptionnelle à voir absolument, tout est bien et Hatik nous cale une masterclass dans le rôle d'Apash qui est vraiment attachant et pour qui on développe une vraie empathie au cours de la saison.
Par contre ne vous attendez pas à pouvoir suivre la série avec la saison 2 car elle n'est pas le moins du monde comparable avec la S1, saison 2 ÉCLATÉE AU SOL tout tout tout nul.

"Cette première saison de Validé est donc vraiment bonne. Il n’y a pas de gros défauts à noter. En revanche du côté des qualités, je vais surtout retenir l’intrigue très intéressante, le contexte très bien installé, le rythme, le casting et enfin la bande originale. C’est une série très surprenante, ça me fait penser à une sorte de Gomorra version rap français en fait… En tout cas, je vous la recommande vivement. Je la valide (désolé, je ne pouvais pas m’en empêcher)."

Critique complète sur le blog cineomax.over-blog

Quelle claque cette série qui nous plonge dans l'univers du Rap, les banlieues !! Une tension incroyable se dégage au fil des épisodes, énormément de rebondissements et de suspenses !! La réalisation est excellente et nous plonge au coeur de l'action sans oublier une interprétation irréprochable et une BO de malade avec des morceaux qui envoie du lourd !!

Difficile d'imaginer le réalisateur des Kaïra ou de Pattaya à l’œuvre sur une série sur le rap français. En effet, plus coutumier des comédies potaches, c'est avec une grande curiosité qu'on attendait Validé, mais aussi via une légère inquiétude à l'idée que le résultat soit foiré ! Mais tout ça, c'est oublier que Franck Gastambide a fait ses débuts avec le collectif Kourtrajmé, dont sont issus Ladj Ly ou encore Romain Gavras et Kim Chapiron. Une bande de joyeux lurons ayant fait leurs armes dans l'audiovisuel notamment à travers la mise en scène de clips musicaux pour Mafia K'1 Fry ou DJ Mehdi !

Aborder le rap dans une série peut sembler pertinent, mais terriblement casse-gueule à bien des égards. Si Outre-Atlantique, des shows comme Atlanta ou Empire ont pris le médium de l'industrie pour conter leurs histoires, le rap et le hip-hop n'a jamais été réellement abordé en France, que ce soit au cinéma ou la télévision.

Genre musical numéro 1 dans le monde aujourd'hui, le rap s'est implémenté dans les années 90 sur nos belles contrées via des groupes mythiques comme Suprême NTM ou IAM. Directement influencé par nos voisins américains via l'apogée de NWA, 2Pac ou Biggie, le rap s'est démocratisé, bien que souvent connoté "gangsta, guns et drogues". Une image qui véhicule des mythes variés, étant issus des bas-fonds défavorisés et de la banlieue.

C'est avec tout cet héritage et cette image que Gastambide a imaginé Validé comme la 1e série francophone se déroulant das le milieu du rap. Le piège aurait été de dépeindre la rue de manière clichée et rebutante, en exagérant les traits, et ainsi la fermer à son public. Heureusement, le réalisateur (derrière la majorité de la mise en scène des épisodes et à l'écriture sur chacun d'entre eux avec des co-scénaristes) ne tombe dans aucun de ses écueils !


Validé nous introduit Clément Sabayo dit "Apash", jeune rappeur en herbe de 25 ans oscillant ses journées entre son job de livreur, les sorties entre potes hors de sa banlieue et ses rêves de succès dans la musique. Ayant grandi sans père, désireux d'aider sa sœur à décrocher une bourse ou encore aider financièrement sa mère, notre héros se retrouve également dans de sales histoires de passage de drogue. Tout changera le soir où lors d'un appel pour Skyrock, il impressionnera tout le monde avec des freestyles d'anthologie, notamment la star du rap Mastar.


A la fois success story à la Rocky, drame banlieusard renvoyant à La Haine (notamment via un trio d'amis principal) et série réaliste sur le milieu du rap game à la Entourage (Gastambide cite la série HBO comme une immense source d'inspiration), le show multiplie les influences. Et comme cette dernière, Validé se garnit d'un casting comportant un nombre conséquent de gens du milieu pour garantir une authenticité certaine. De Lacrim à Kool Shen en passant par Mac Tyer, ou les apparitions de Soprano, Gringe et Ninho, c'est tout une galerie de figures emblématiques du rap (contemporaines ou de l'âge d'or) qui assure une vraie légitimité à Validé, en plus d'être utilisés à bon escient sans dévier des personnages principaux !


En parlant de ces derniers, c'est du réussi ! Clément "Hatik" se révèle être un personnage bien écrit et attachant. S'il n'est pas un acteur confirmé de base, son réel pied dans le rap lui donne une vraie crédibilité, tout en étant très à l'aise dans la peau d'un personnage empathique et au parcours compréhensible. Loin de la petite frappe ou de la racaille de bas étage, il est la porte d'entrée et le guide du spectateur dans la série. Son trio avec Brahim "Chinois" (le rigolo et gaffeur de la bande) et William (le manager stratège quia la voix de la sagesse) est le réel moteur de Validé, offrant une excellente dynamique de groupe.


A côté de cela nous pouvons aussi compter sur Sam's (Mastar) et Bosh (Karnage) en rivaux de poids, offrant un regard moins glorieux d'un milieu ou la compétition et la rivalité est légion, où les mots fusent aussi vite que des balles. Grand fan de la série Gomorra (dont il reprendra régulièrement les teintes vertes de la photographie), Gastambide ne néglige pas la partie plus sombre de Validé, via l'évolution d'Apash dans un milieu criminel auquel il tente d'échapper. Des sous-intrigues loin d'être gratuites ou au côté gangsta invraisemblable, mais un arc offrant un regard sur une banlieue défavorisée où les moyens de survivre sont peu nombreux.


Abordant un milieu profondément masculin, voire machiste, Validé n'oublie pas de donner une voix aux acteurs de l'ombre. Que ce soit Gastambide lui-même en DJ Sno, beat-maker de talent pris dans le feu des luttes intestines entre artistes, ou bien Sabrina Ouazani en directrice artistique s'imposant dans cette industrie, tout le monde a la place pour briller.


Dans cette constellation de personnages fouillés plus ou moins sympathiques, la série n'en reste pas là. Mise en scène carrée et soignée (sans en faire des caisses pour viser le réalisme), personnages réussis, bande-son qui envoie, thématiques actuelles sur la puissance du buzz et des réseaux sociaux, une durée parfaite de 5h... En effet les 10x30 min s'enchainent à une vitesse dingue, offrant un rythme sans faille à un scénario plaisant qu'on suit avec un vrai plaisir.


Si les cliffhangers et retournements de situation défilent à une cadence folle, cela se fait aussi au détriment de la progression narrative. En effet, l'ascension du personnage principal est plutôt rapide (la saison se déroule sur 6 mois), des situations sont aussitôt résolues quelques minutes après, et on aurait aimer passer plus de temps en coulisses sur l'élaboration des sons pour mieux apprécier cette plongée dans la philosophie de ce milieu.


Une super vitesse qui dessert la dramaturgie et la profondeur du scénario, ce qui est quand même dommage. On pourra aussi regretter un léger manque d'émotion, malgré les thèmes abordés ou une sympathique romance naissante dans cette saison, qui aurait permis d'élever le tout vers la catégorie supérieure. Mais heureusement Validé reste maîtrisée, cohérente et dotée d'une réelle vision, pour 10 épisodes sans aucun temps mort. L'humour est également présent à bonne dose pour contrebalancer le drama et la tension occasionnelle.


En définitive, Validé est LA réelle surprise série de ce début d'année. Emprunte d'amour pour son sujet, prenante et inspirée, dotée d'un casting réussi avec de très bons personnages, on tient là une nouvelle série se révélant être le plus gros succès dans l'Hexagone (avec plus de 10 Millions de visionnage en 8 jours).


Destinée à tous les publics, elle plaira aux aficionados tout comme aux néophytes qui découvriront l'envers d'un milieu parfaitement documenté. La cerise sur le gâteau ? Un cliffhanger final puissant et surprenant, qui promet une saison 2 passionnante, déjà prévue 2021. Bref, Validé c'est validé !

Sympathique et entraînante, la série compile néanmoins les facilités et les rebondissements attendus sans autre ambition que de plaire à un public jeune et pas très exigeant, à l'image des films de Gastambide. Cette légèreté rend la série superficielle et inconsistante, voire invraisemblable, malgré son originalité et son capital sympathie!

WOuah !! C'est une série dont on ne ressort pas indemne ! Ca va vite, c'est bien écrit.
Il y a tous les ingrédients pour faire une bonne série.
Le début est super fort et ensuite ça pêche un peu mais globalement c'est pas mal du tout.
Bien sur il faut aimer un minimum le rap français

Cette série visite à sa façon le monde impitoyable du rap dans lequel on rentre difficilement par la petite porte pour essayer d’en sortir par l’entrée des artistes. C’est cru, violent aussi bien verbalement que physiquement, mais c’est hyper réaliste, jamais pathétique même si on frôle parfois la caricature avec certains protagonistes. C’est toutefois très prenant et très bien interprété, notamment par le personnage principal, Clément Hatik, véritable révélation de la série dont le seul petit défaut serait l’alternance entre les épisodes qui offre toujours le même schéma narratif. En tout cas, une saison 1 coup de poing dont la fin en laissera plus d’un sur le carreau !

« Validé » est clairement le succès que personne n’a vu venir. Sauf peut être Franck Gastambide qui signe, sans nul doute, sa meilleure réalisation avec cette série basée sur le rap français. Nous suivons l’ascension fulgurante de Clément qui se retrouve propulsé dans le rap game à une vitesse folle. Pas facile de sortir des galères pour se faire une place dans un milieu plus complexe et dangereux qu’il n’y parait. Il pourra compter sur ses deux acolytes pour réaliser ce rêve dont la route est semée d’embûches. Cette série m’a clairement mis une claque. Je t’attendais pas Franck Gastambide à un tel niveau. Les acteurs sont des novices plus que convaincants dans leur rôle. Le casting enchaîne les caméos de rappeurs et de personnalités publiques ce qui renforce considérablement l’immersion. La tension est omniprésente et nous pousse en enchainer les épisodes. Le final est à couper le souffle et laisse le téléspectateur sur un énorme cliffhanger.
Félicitations à Canal+ et à Franck Gastambide pour cette série dont les fans réclament une saison 2.

On l’avait connu grâce à Kaïra Shopping et il en a fait du chemin depuis notre pote Franck Gastambide. Il s’est fait une place dans le cinéma français et s’offre une parenthèse avec une série qui était attendue puisqu’elle se déroule dans l’univers du rap français. La grande force de Validé c’est d’abord l’authenticité qui s’y dégage. Les rôles principaux sont occupés par de véritables noms du milieu que ce soit Hatik, Sam’s (alias Moussa Mansaly) ou encore Bosh. Un aspect renforcé avec l’impressionnante liste de guest-stars qui nous donne l’occasion de croiser Kool Shen, Rim’K ou encore Gringe et je ne parle là que de ceux que je connais !

Coté scénario, l’enthousiasme descend d’un cran car il s’offre pas mal de facilités. Le plus bel exemple étant le personnage William qui s’improvise Manager et ficelle un contrat à 100 000 euros aussi vite qu’il livre les pizzas. Tout ça est saupoudré d’une jolie compilation des mauvais travers du rap entre coups de pression, clashs à la télévision ou encore rodéo sauvage sur la route. En fait, il ne manquait plus qu’une bonne baston dans un duty-free pour que le portrait soit complet. Quand les esprits s’échauffent, place à l’humour avec Brahim dit Le Chinois, marrant au début mais qui, au fil des épisodes, devient une véritable caricature insupportable. Sans être un grand fan de rap et malgré ses défauts, j’ai dévoré cette première saison de 10 épisodes, ne reste plus qu’à attendre la prochaine !

Une série phénomène qui nous plonge dans l'univers du rap.
Un milieu difficile où l'on suit en haleine le long chemin truffé d’embûches d'un jeune rappeur.
C'est réaliste j'imagine.
C'est bien joué
ma révélation c'est brahim bouhlel qui donne la touche d'humour à cette série.
Une réussite

N’étant pas fan de rap - voire hermétique à son monde - je ne peux que m’incliner face à la grande qualité de cette série : rythme très alerte, personnages hauts en couleurs (mention spéciale à Brahim, le boulet complètement naze), bande-son super entraînante, intrigues et cliffhangers à chaque épisode qui font qu’on ne peut qu’enchaîner les épisodes (d’environ 30 minutes chacun) les uns après les autres. La série ne tourne jamais en rond, la narration avançant à un rythme soutenu en faisant évoluer l’ensemble de ses personnages, leurs relations, leurs succès et leurs échecs.
Entre Hatik et les guests stars (Kool Shen, Soprano, LaCrim…), « Validé » s’apparente à un quasi documentaire sur l’univers du rap, entre la pression des grandes stars aux egos surdimensionnés, la réception du public dominé par le diktat des réseaux sociaux, le poids des émissions de radio (Skyrock, le Mouv), la versatilité des sociétés de production, la rue et son trafic de drogue.
D’un abord qui s’apparente à une comédie légère, « Validé » au fur et à mesure des épisodes tourne au drame : le final - qu’évidemment je ne spoilerai pas - dans les 10 dernières secondes de l’ultime épisode ne peut que clouer le spectateur.
Gros coup de cœur pour cette série vraiment réussie.