Un génie, un précurseur, un précoce ? Cette série "évènement' biographique sur le maître De Vinci est une vraie épopée artistique ou vie personnelle, vie professionnelle et pour finir, vie carcérale, s'entrechoc sans pour autant être gênante voir incompréhensible. Une mini-série qui lève le voile sur bien des aspects de l'artiste, comme son emprisonnement même, l fallait le savoir, l'origine même de ses œuvres, comment les créait-il ? Son rapport complexe envers la société ne le comprenant qu'à moitié, puis son histoire romanesque incroyable avec Caterina. Sur le casting, il est évident qu'il m'à été inconnu excepter pour 2 ou 3 rôles, mais le talent démentiel de Aidan Turner (trilogie "Le Hobbit") et Matilda De Angelis fut sensationnel, une sincérité et une complicité durant tous le programme.
L'obsession du détail et de la vérité pour l'un, le charme sensuel et la volonté de survie pour l'autre (elle nous offra une dernière scène de nue mémorable), un duo parfaitement opposé mais tellement bon à voir. En plus d'eux, notre ancien roi Arthur des Minimoys Freddie Highmore en très jeune juge / inspecteur, son rôle fut honnêtement double mais curieux de voir l'acteur dans un tel rôle aussi adulte, mais là aussi, son jeu fut présent. Le reste du casting aura parfaitement rempli le contrat, leurs scènes furent percutante, sensible par moment mais superbement jouées. Chaque personnage qu'à connu Léonard fut très bien présenter, un vrai cours d'histoire comme l'on n'en à pas forcément eu au collège ou lycée. Si le scénario fut compliquer à suivre sur le plan judiciaire et policier, enquêtes, interrogations entre personnages ainsi que les fameuses révélations finales, c'est avant tous la partie artistique qui attire. Des dessins de conception et croquis jusqu'aux instants de vérité, les plans, musiques et mises en scène globales furent présent pour parfaire au mieux, les reconstitutions des plus grandes œuvres Italiennes. Ma seule déception fut, mais n'était-ce pas justement, une volonté des scénaristes, de bâcler la création de La Joconde, une interprète vu en expresse pour finalement rien. Autre instant méconnu, la très forte rivalité entre Léo et Michel-Ange.
Peindre la vérité, celle d'une société et de ses habitants, cette série historique fut géniale, sincère et percutante, un homme qui aura donner naissance aux plus grandes œuvres dans des instants solennelles, le tous, pour que son héritage ne puisse jamais s'évanouir et disparaître.