Avis La Chronique des Bridgerton - Page 14

Historiquement faux, aucun intérêt à part de rajouter de la « diversité » dans la série. Un mélange ‘raté entre gossip girl et orgueil et préjugés.

C'est sans être fan de "Gossip Girl" ou des romans de Jane Austen que je me suis lancé dans cette nouvelle série à l'eau de rose. Me demandez pas pourquoi, c'est sans doute la période des fêtes qui se prêtaient bien à cette ambiance aristocrate colorée et utopique, où seul l'Amour semble régir les Hommes entre eux... Cependant, le fait qu'elle soit créée par les showrunners de "Grey's Anatomy", qui perdure encore, a stimulé ma curiosité, en plus d'être le gage d'une certaine maitrise.
À l'aube du XIXème siècle, les plus grandes familles de Londres brillent en société par leurs présences publiques, leurs bonnes conduites et la gestion de leurs mariages. Ce sont les femmes de chaque fratrie qui gèrent ces différents facteurs. Le mari, lui, est absent, mort ou clairement secondaire. Dans un décor pastel, parfaitement immaculé, où les calèches défilent et les bals abondent, une ainée de bonne famille, vierge et innocente, est prête pour faire sa grande entrée dans le monde lors de la saison des mariages. On s'éveille alors en même temps qu'elle spoiler: aux valeurs familiales, aux codes de la société, aux plaisirs de la drague et du sexe (et pas qu'un peu !) et enfin au rôle d'une femme mariée
. De graine informe et dépendante de la terre, on l'observe s'élever et s'affirmer telle une belle fleur. Mais ce récit initiatique d'une arriviste accomplie n'est pas sans encombres, transformant alors la passion originelle en histoire d'amour sans cesse compromise. En parallèle, on suit les déboires amoureux de ses frères ainés en marginaux de la société, l'extravagance affirmée de sa petite soeur, les coups de malchance d'une famille rivale et on décrypte la mystérieuse vie du cher et tendre duc Simon dont elle est éprise.
Si on se perd au début dans ce microcosme de personnages affirmés, on finit par bien se familiariser grâce à la voix off de l'intrigante Lady Whistledown (la grande Julie Andrews !) à l'affut de tous les potins de la ville. Servi sous un format long et répétitif d'une heure par épisode, autant dire que les fans de romances en costumes sont bien servis ! "La Chronique des Bridgerton" est selon moi dénué de tout suspense et suit les conventions du genre sans surprendre. Divertissant et gentiment subversif par instant, la série présente des personnages secondaires plus palpitants que les principaux (Nicola Coughlan et Claudia Jessie par exemple) et se veut entièrement inclusive avec des acteurs de couleur dans des rôles d'aristocrates. Ce dernier point peut d'ailleurs questionner, notamment pour la pertinence du propos (difficile de croire à une Reine noire en Angleterre au XIXème siècle). La série recompose à sa manière l'Histoire sous une autre perspective. Alors certes, on devine une volonté de moderniser l'ancien, et j'ai plutôt apprécié les revisites de hits actuels par un orchestre philharmonique, mais cela donne un côté très utopiste et fleur bleue à la série. En banalisant le sexisme, l'homosexualité, les canons de beauté et la couleur de peau, la série ne critiquerait-elle pas notre monde qui manque cruellement de tolérance sur bien des points ? Le seul message qui compte est le suivant : l'Amour est tout et l'emporte toujours. C'est donc sans grande surprise que vient s'ajouter à cela spoiler: de nombreuses et interminables scènes d'ébats sexuels qui n'ont pour but que d'émoustiller les spectatrices, à l'instar d'un bon vieux roman érotique...
Pour ma part, j'ai trouvé ça futile et parfois même lourd. Vous l'aurez compris, l'intrigue est on ne peut plus classique et dénuée de contexte réaliste : pas de pauvreté, de travail ou de famine à l'horizon...
Autre remarque, et pas des moindres, le jeu des acteurs laisse souvent à désirer. Que ce soit le duo central (Phoebe Dynevor et Regé-Jean Page), la reine (Golda Rosheuvel), la tutrice du Duc (Adjoa Andoh) ou encore Miss Thompson (Ruby Barker), j'en ai retenu une interprétation simpliste voire caricaturale faisant passer la série pour une oeuvre passable qui ne fait pas dans la finesse et la subtilité des émotions.
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J'ai adoré cette série, j'espère que d'autres saisons sont prévues. Les décors sont magnifiques, le jeu des acteurs tout simplement divin!

Je ne lirai sans doute jamais les livres de Julia Quinn qui ont inspiré cette série américaine romantique, destinée à un public plutôt jeune. Car en matière de littérature, je suis un lecteur exigeant, en quête d’œuvres fortes. Mais en tant que passionné des téléséries, je suis meilleur public. Aussi ai-je passé trois agréables soirées à regarder les huit épisodes de la « La chronique des Bridgerton ». C’est un peu « Dowtown Abbey », mais un siècle plus tôt. La série se déroule, en effet, dans la haute société londonienne lors de la Régence anglaise du début du XIXe siècle.

Il s’agit donc d’une série d’époque, mais où la réalisatrice, scénariste et productrice Shonda Rhimes a pris beaucoup de libertés avec l’histoire. Elle a eu notamment l’idée géniale de confier une bonne partie des rôles à des acteurs noirs. C’est ainsi qu’on voit des comédiens à la peau noire jouer des rôles d’aristocrates élégants plutôt que d’être cantonnés à des rôles de valets. Quelle brillante façon de faire évoluer les mentalités et de secouer les préjugés !

J'ai vu plusieurs mauvaises critiques sur internet mais il ne faut pas regarder cette série si vous n'aimez pas le genre Jane Austen ou Jane Eyre. C'est une série américaine qui reprend les codes du genre avec parfois quelques maladresses mais le jeu des deux acteurs principaux est excellents, leur alchimie est passionnante à suivre. Oui parfois la série peut manquer de la subtilité anglaise mais je trouve que c'est une excellente série et il y a longtemps que je n'avais pas été captivée à ce point par un divertissement. J'ai beaucoup apprécié le côté dystopique de la société qui intègre des gentleman avec des dreadlocks par moment, je trouve que ça apporte une touche de fantaisie à un genre qui peut vite être poussiéreux. Il faut dire que passer après du Jane Austen c'est très compliqué mais à mon sens Bridgerton relève un pari en étant à la fois légère, à la fois pleine de messages et en jouant sur ce côté très "Pride and Prejudice" des personnages principaux. Je la conseille à tous les fans du genre et merci à Netfilx, en cette période bien spéciale, de nous offrir un divertissement, un vrai (sans pour autant tomber dans la niaiserie ou la lourdeur). Un immense bravo à Regé Jean-Page, que je ne connaissais pas avant cette série, pour un jeu tout en subtilité et en finesse.

Nul, zéro. C'est laid, caricatural, anachronique, mal joué, mal filmé, mal écrit, indigeste. Mon Dieu, mon Dieu.

La chronique des Bridgerton est une bonne serie quoique un peu trop tournée sexe par moments.
Les personnages sont attachants et l'intrigue bien ficellée

Vu cette série dès sa sortie, le 25 décembre 2020, sur la plateforme Netlix.

Ce que j'ai aimé:
Les personnages en costume d'époque.
La narration à haute voix tout au long de la saison par l'énigmatique Lady Whistledown, qui donne le ton à cette histoire (Entre cancans, devoirs, attentes, et réputation.)
La manière dont la bonne société est dépeinte, l'éducation reçue, et la place de chacun dans celle-ci.
La diversité des acteurs, la mixité des couleurs de peau, le charme incomparable (à mes yeux) du jeu britannique, et l'alchimie présente entre les deux personnages principaux.

Ce que je n'ai pas aimé :
La tentative d'expliquer la présence des personnes de couleur dans l'aristocratie (Je ne suis pas spécialiste de l'histoire de l'Angleterre, peut-être des personnes noires ont elles été affranchies et récompensées par des titres de noblesse après avoir servi la couronne d'Angleterre... ? Admettons!) La tentative d'explication est à mon goût maladroite (L’anoblissement pour service rendu aurait pu suffire au scénario.)

L'overdose de scène de sexe, qui m'a dissuadée de regarder la série une troisième fois en entier...
(J'ai fini par avoir de la peine pour les acteurs, et notamment pour l’interprète de Simon Basset, qui incarne son personnage avec un charme fou, mais dont on risque au final de ne retenir que l'esthétique de son corps dénudé...)

Ma conclusion:
La Première saison de la série La Chronique des Bridgerton, est amusante, et intéressante pour dépeindre assez bien la vie dans la bonne société du 19è siècle. Si l'on fait abstraction des scènes (nombreuses) de sexe, c'est assez proche de la vision de Jane Austen, et donne à réfléchir sur cette conception de la société. Je l'ai trouvé divertissante, et rafraîchissante.

L'histoire est plein de rebondissements, tellement passionnante... Les personnages sont à la fois attachant et déroutant pour certain... Il est dommage qui l'identité de notre chère narratrice soit dévoilé dès la fin de la saison 1...

Une série qui m'a donné envie par sa bande annonce car elle semblait revisiter cette époque de manière très intéressante. C'est en effet très beau visuellement, l'esthétique très colorée est intéressante et les costumes et décors sont sublimes. La série se veut inclusive par son casting qui mélange toutes couleurs de peau et toutes origines, et féministe, car elle inclut des femmes qui essaient de se libérer des injonctions. Mais malheureusement, elle « se veut » seulement... Parce qu'au final on fait face à d'énormes clichés du style : tous les gentils sont beaux (vraiment, par contre xD) et tous les méchants sont laids ! Même au niveau scénario et romance, c'est très film de noël disons... Bien cucul et très prévisible. En plus de ça, je trouve le personnage principal féminin insupportable ! Elle essaie d'être une femme libre, mais elle est finalement tellement fixée sur son idée d'avoir des enfants/un héritier que ça casse toute la démarche.
En résumé, ça peut être une bonne série pour ne pas se prendre la tête, se faire plaisir visuellement (dans tous les sens du terme hum) et si on a besoin de romance cucul (ça ne fait jamais de mal, après tout), mais après... Je trouve que c'est un peu passé à coté de son message, c'est dommage !

Entre Barbara Cartland, Fantômette et Moulin Rouge, loufoque à souhait. Mention spéciale aux décors et costumes. Et la ville de Bath !

Une étoile pour la musique et la réalisation assez soignée et le brio de certains acteurs tout de même,
à noter la performance remarquable de la jeune Ruby Barker dans le rôle de Ms Thompson. Malgré tout , ça ne sauve pas cette série qui se veut politiquement correct et révisionniste... ( comment peut on réinventer l'histoire à ce point là ?! ) anachronisme sur les détails , situations tirées par les cheveux , clichés manichéens à souhait , inconsistance des dialogues brodés de bla bla aristocratiques ennuyeux... Beaucoup de bruit pour rien comme dirait l'autre ...
Bref une production de plus qui jette la poudre aux yeux mais malheureusement construite sur le mensonge afin de séduire la masse.

Encore un de ces navets progressistes
Tout y est ridicule
Quand netflix et son politoquement correct veut récrire l'histoire : pitoyable et pathétique
On est abreuvé de ce délire idéologique à longueur de journee. À présent toutes les séries.,les films les pubs y ont droit
Fuyez ce navet pour spectateurs décerébrés de tele réalité

Je mets un 5 pour cette série qui casse les codes du politiquement correct. Également pour remonter la moyenne générale.
Je suis outrée par certains commentaires qui plus est ont un sous ton fasciste. Je suis agréablement surprise de voir enfin des acteurs de couleurs noires arborés de jolies costumes datant. Que la supériorité de la *race" blanche ne soit plus mis en évidence. Merci infiniment
Et les commentaires choquées car ce sont des acteurs noirs qui jouent des rôles pour une fois de vicomte duc et j'en passe, vous n'avez aucune imagination vous êtes ancrés dans votre délire. Réveillez vous et laissez nous rêver !!!!

Sans doute faite pour plaire aux adolescentes très midinettes, on peut tout de même regretter de ne leur proposer qu'une série si mauvaise, à l'histoire indigente, et bourrée de clichés. Même les adolescentes peuvent aimer réfléchir parfois !