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Pascal
159 abonnés
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4,0
Publiée le 2 juin 2023
La série narcos mexico est une forme de suite qui complète les trois saisons se déroulant en Colombie et qui traitent du parcours du cartel de Medellin puis de celui de Cali.
Avec narcos mexico saison 1, on suit la création jusqu'au début de la chute du cartel de Guadalajara à la suite de l'affaire Camarera du nom d'un agent de la Dea assassiné par ce cartel.
La série 1 mexico est au niveau des saisons 2 et 3 de narcos Colombie. C'est passionnant à suivre, d'autant que les événements décrits se sont souvent déroulés. L'aspect politique n'est pas oublié et en dit long sur le sujet de la corruption.
J'ai trouvé cette première saison assez en retrait, par rapport au premier volet de l'histoire en Colombie.
Le casting est complètement renouvelé et les personnages sont moins attachants et ambigus (ce qui faisait la grande force de la série à mon sens). Ils sont gentils ou stupides ou fragiles sans nuances. spoiler: Miguel Ángel Félix Gallardo par exemple est montré toujours angoissé et hésitant, ce qui est peu vraisemblable à son poste de chef du cartel de Guadalajara.
L'histoire est assez plate jusqu'au 7ème ou 8ème épisode spoiler: et l'enlèvement de l'agent de la DEA. Le dernier épisode s'étend inutilement, et cette esthétisation de la violence est assez farfelue.
Mis à part quelques vieux clochers d'églises, l'image ne rend pas beaucoup justice à la beauté et à la variété des paysages mexicains. Enfin la B.O. qui avait épicé le début de l'aventure du rythme des cumbias rétros sensationnelles, a été cette fois lamentablement négligée. Qué lastima !
Avec beaucoup moins d'entrain qu'en Colombie, cette nouvelle série s'installe gentiment au Mexique et si Félix n'a pas les épaules de Pablo c'est son évolution suite à leur rencontre qui donne une vraie tonalité à l'ensemble. Les épaules basses et la tête perchée, le patron fini par donner le ton et l'intrigue a un réel coup de fouet sur les derniers épisodes. Tout est de qualité autour et on attend impatiemment sa suite. Et l'évolution vers le petit chauffeur...
Que ce générique m'avais manqué ! Comme pour beaucoup j'imagine, une multitude de question me venait sur la continuation de Narcos en " Spin Off ", de sa délocalisation à ses nouveaux protagonistes ou encore évidemment de par le procédé de narration bien propre à cette série. J'ai très vite été fixé, pour le meilleur, assurément !
Cette nouvelle intrigue se dévoile dans un premier épisode somptueux et accrocheur, j'ai de suite attrapé le truc pour ne plus jamais le laisser se tirer. Le parcours et l'intelligence dans la narration donne à la fois les infos nécessaires mais continue de laisser planer le doute quand à certaines motivations ou autre objets de compréhension de ces personnages. Ces derniers entre dans l'idée développé par les créateurs de celle-ci et se montrent hautement remarquables. On se prend de passion pour ce qu'il leurs arrivent, à tous.
Rien de forcement nouveau en soi, le plaisir continue en revanche de s'accroitre. Je ne vais certainement pas tarder à poursuivre avec sa suite ...
Variation de la série Narcos, Narcos : Mexico reste très divertissant et assez fascinant dans sa description des rouages des cartels de drogue. La mise en scène semble toutefois moins enlevée que pour la série originale, et surtout cette saison 1 souffre d'un manque de caractérisation de ses personnages. Le baron de la drogue interprété par Diego Luna se révèle notamment assez fade, à l'image de plusieurs seconds couteaux. On préfèrera le personnage du flic Camarena parfaitement joué par Michael Peña.
Après une troisième saison de Narcos qui prenait de la hauteur en dressant plus le portrait d'un cartel (et du système capitaliste qui le rendait possible), que celui d'un seul homme, Narcos se délocalise au Mexique et se centre désormais sur un nouveau criminel : Felix Gallardo. Ce parrain de la drogue mexicain a été à l'origine de la création du puissant cartel de Guadalajara. Parce que son action se situe au même moment que celle de la saison 1 de Narcos, cette quatrième saison est plus un crossover qu'une suite. Si on retrouve avec plaisir une belle écriture, des interprétations solides, une réalisation de haut-vol, le mélange réussi avec des documents d'archive et l'atmosphère faite de violence et de manœuvres politiques machiavéliques, les dix épisodes ne proposent pas vraiment le renouvèlement promis par sa délocalisation. Sa démesure semble ici s'essouffler un peu. La faute à une voix-off moins incarnée, à une structure trop standardisée et à un personnage central moins fort : Pablo Escobar semble mille fois plus fascinant qu'un Felix Gallardo réduit à un avide et cruel entrepreneur. La série monte malgré tout en puissance sur la fin, et à moins d'êtres incollable sur l'histoire des cartels mexicains, pourra vous surprendre.
Encore une fois,renouvellement incroyable pour cette série qui s'est tirée profit de chacun de ces personnages pour rendre des superbes copies et parfaitement dépeindre la réalité du milieu.
La série repose sur ce face-à-face entre l'homme de loi et le gangster. Nous ne sommes donc ni dans le portrait d'un homme aussi complexe que charismatique des deux premières saisons, ni dans celui, métaphorique du capitalisme moderne, d'un macrocosme de la troisième saison. De ce point de vue, Narcos : Mexico emprunte un parcours plus balisé et donc forcément plus ennuyeux.
Si on retrouve avec plaisir son écriture alanguie, son interprétation et sa réalisation de haut-vol, son mélange réussi avec des documents d'archive, son ancrage spatio-temporel aussi juste que sensible et son atmosphère hyper-réaliste faite de violence et de manoeuvres politiques machiavéliques, ses dix épisodes ne proposent pas vraiment le renouvèlement promis par sa délocalisation. Sa démesure (assez magnifiquement annoncée dès les premières images de la saison 1 avec la référence au réalisme magique colombien) semble ici s'essouffler un peu. La faute à une voix-off moins incarnée (son auteur n'est révélé qu'à la toute fin de cette saison), à une structure trop standardisée et à un personnage central moins fort (Pablo Escobar semble mille fois plus fascinant qu'un Félix Gallardo réduit à un avide et cruel entrepreneur). Sans dire qu'il s'agit là d'une saison de trop tant certaines de ses qualités ont survécu au déménagement, Narcos semble avoir laissé un peu de son âme dans les murs de Medellin. Inrocks 01/19
Contrairement à la fin de la série "Narcos" (la colombienne) je trouve les "Gringos Américanos" bien mous la où l'agent Pena et ses deux Acolytes remplissaient l'écran de leurs charismes et leur animalité, là "Kiki", alias Michael Pena, n'a pas selon moi les épaules pour le rôle, il ressemble simplement au vrai agent de la DEA mais ça ne fait pas tout, on dirait un dépanneur de chez Darty qui vient réparer votre lave vaisselle.. lui et toute son équipe c'est mou de chez mou! en revanche côté Méxicain c'est Bonheur, Diego Luna en "Felix" est un peu le Escoblar du Mexique, Wagner Moura à trouvé son alter égo! mais aussi Tenoch Huerta en Rapha est énorme tout comme Teresa Ruiz d'une justesse et d'un charme absolue, ou Joaquin Cosio en "demi Parrain" dans le côté démon on notera la terreur qu'aporte Ernesto Alterio dans le rôle de Nava... régal!
une belle histoire de l'empire de la drogue en mexic qui est parfaitement raconter et j'aime bien l'interprétation du narrateur qui raconte de vrai importante informations tout simplement un chais d'oeuvres
Cette saison (Narcos: Mexico) n'est pas désagréable à regarder en soi, mais souffre terriblement de la comparaison avec les trois opus précédents en Colombie. C'est surtout le casting des personnages principaux qui dessert vraiment cette saison. Michael Peña en agent de la DEA n'est pas crédible une seconde, ses frustrations professionnelles ressemblent plutôt à des bouderies enfantines et Diego Luna, le "patron" de Sinaloa, oscille entre des scènes autistes et préoccupées (par on ne sait jamais vraiment quoi, tout sans doute), et des entretiens avec ses homologues, durant lesquels il est la plupart du temps effrayé. Bizarre... La plupart des personnages secondaires sont en revanche formidables. Pour moi, cette saison ne réussit pas aussi bien que les précédentes à brosser un univers crédible où les tensions et les enjeux sont vraiment palpables. Comme on respire dans les rares scènes où on retrouve les protagonistes des premières saisons et où tout reprends instantanément de l'ampleur !... pour trois minutes...