Très bonne série sur le plan esthétique, TFTL se distingue par un rythme lancinant et un visuel mêlant des éléments passés et futurs. Le temps est ici diffus sans réel continuum dans un univers émotionnel accru par des dialogues laconiques et profonds. Ces aspects particuliers, malgré les diverses ressemblances à moultes séries en vogue, rendent l'ensemble assez unique en son genre. On regrettera toutefois une musique over-larmoyante, au thème rabâché à chaque lente seconde, comme pour rappeler au spectateur qu'il s'agit bien de Philip Glass au piano. Le spectateur reste également placé au centre d'une aventure dont les mystères ne souhaitent pas réellement s'expliquer. En privilégiant le nondit cette série n'explique au final pas grand chose. Trame qui manque selon moins d'une assise plus solide et donc crédible. La poésie ayant ses limites.
J’ai malheureusement dû m’arrêter à ma fin du premier épisode et je ne pourrais pas juger toute la série mais ce que je peux dire c’est que l’épisode 1 est d’une lenteur phénoménale, ça relève plus de la science fiction que la série elle même, le temps était figé.
C’est après de nombreuses minutes d’une lourdeur incroyable que j’ai commencé à presque agoniser tellement c’était lent, aucun dynamisme, la musique est bien sympa mais omniprésente et ajoute encore plus une impression de lenteur, j’en suis venu à me demander si je ne préférerais presque pas attendre mon bus dans le froid un lundi matin. C’est sans doute pour donner une certaine ambiance générale mais ça rend le truc impossible à regarder sans une volonté de fer, sans rire il faudrait donner une médaille à ceux qui ont réussi à finir cette série.
Personnellement les séries aussi lentes ne me branchent pas et après vérifications, les épisodes suivants sont du même acabit ce qui m’incite à stopper ici, cependant l’ambiance est réussie et le scénario laisse planer un certain mystère alors si vous aimez les intrigues lentes voire très lentes voire extrêmement lentes alors cette série vous plaira peut-être.