J'ai l'impression que je pourrais faire un copier-coller de ma critique concernant la deuxième saison tant j'ai ressenti exactement la même chose que pour cette dernière. A la simple différence que cela fait donc une saison de plus... et que les choses n'évaluent pas beaucoup. Oh on se marre toujours devant les scènes provoquées par notre odieux docteur, le rythme est plaisant et les intrigues médicales honnêtes, mais on a cette agaçante impression que ni le récit, ni les personnages n'évoluent comme ils le devraient, à l'image de conflits légèrement répétitifs. Heureusement, notre relative sympathie pour certains et la toujours savoureuse relation House - Cuddy permet de compenser : reste que je commence à être un peu las d'une série qui promettait beaucoup plus qu'elle ne nous as offert jusqu'ici.
On ne change pas une formule qui marche. Lentement, mais sûrement, « Dr. House » poursuit son exploration de l’hypocrisie sociale, sans vraiment modifier son angle d’approche. Malgré tout, le postulat de départ de cette troisième saison, basé sur la possible remise en cause du caractère sarcastique du personnage, est en soi assez original et a, pour ma part, bien suscité mon intérêt durant toute la première moitié de la saison. La deuxième partie revient quant à elle sur des bases plus classiques, mais non moins efficaces, sachant faire du traditionnel cliffhanger un stimulant suffisamment efficace pour crier « Pitié docteur ! Encore ! »