La série reprend le titre d’un article du magazine Esquire, écrit par Chris Jones, dont elle est inspirée. Celui-ci portait sur la mission de six mois de l’astronaute américain Scott Kelly à bord de la Station spatiale internationale. Pendant sa mission, sa belle-soeur a été abattue - un élément qui a immédiatement frappé le créateur Andrew Hinderaker. "Pour moi, c’était incroyablement poignant. Je suis avec ma femme depuis 15 ans. Elle est atteinte d’une maladie dégénérative, qui a été diagnostiquée alors que j’étais en déplacement. Alors j’ai tout de suite compris le sentiment décrit par Scott. C’est ce que je voulais explorer.", explique-t-il.
Dans un souci d’authenticité, Andrew Hinderaker a inclu le journaliste Chris Jones parmi son équipe de scénaristes. Ce dernier a été le vecteur de nombreuses rencontres avec des astronautes et leurs familles, des ingénieurs ou encore du personnel de contrôle.
Si l’article de Chris Jones relate l'expérience d'un astronaute masculin, Andrew Hinderaker a choisi de faire de son personnage principal une femme. "Au cours de mes recherches, j’ai découvert Peggy Whitson, l’astronaute qui a passé le plus de temps dans l’espace. Et pourtant, peu de personnes ont parlé d’elle. Cela m’a convaincu qu’il s’agissait de la bonne histoire à raconter.", justifie-t-il. Une première, donc, pour une série spatiale, qui n’a pas manqué de séduire Hilary Swank : "Il y a près de 50% de femmes dans la NASA désormais. Ca progresse énormément. (…) J'espère que cela inspirera plein de jeunes filles. Qu'elles comprendront que si elles bossent dur, elles aussi ont la possibilité d'embarquer dans ce genre de mission dans la peau d'un leader."
Pour se préparer au rôle, Hilary Swank s'est longuement entretenue avec l'ancien astronaute Michael J. Massimino et a participé à un camp d’entraînement où elle a appris à être dirigée par des câbles pour simuler l’effet d’apesanteur. "Je m’étais dit : ‘Oh, ça ne va pas être trop dur. Il suffit de se déplacer et d'avoir l'air de flotter.’ C'était plus difficile que je ne le pensais. Les combinaisons spatiales pesaient environ 15 kilos, nous étions tenus par la partie la plus basse de nos hanches comme un pendule, serrant les fesses pour avancer, serrant les abdos pour revenir en arrière.", raconte-t-elle.
Au départ, le personnage du Dr. Kwesi Weisberg-Abban était un britannique nigérian. Suite au casting d’Ato Essandoh, cette origine a été modifiée pour correspondre à celle de l’acteur, à savoir ghanéene. "J’ai dû recruter des membres de ma famille pour aider les scénaristes, leur apporter des connaissances supplémentaires sur notre pays. C’était génial de pouvoir être ainsi représentés.", exprime le comédien.