« The Fortress » est un divertissement passable, mais qui peine à se démarquer par son originalité. Le scénario, qui mêle intrigue politique et crise sanitaire, semblait prometteur, mais il souffre d’un manque de clarté et de cohérence. Certaines sous-intrigues sont confuses, et les motivations des personnages sont souvent mal définies, rendant difficile de s'investir pleinement dans l’histoire. Malgré ces faiblesses, la série réussit à maintenir un certain suspense, principalement grâce à une atmosphère tendue et à quelques retournements de situation intéressants. Les décors et l'ambiance sont bien réalisés, bien que la représentation d'une société norvégienne dystopique manque parfois de profondeur et de réalisme. L'intrigue aurait pu être captivante, notamment en raison du contexte post-pandémique, mais le récit est trop embrouillé, et les personnages, pour la plupart antipathiques, ne parviennent pas à susciter l'empathie. Même la performance de Russell Tovey, qui mériterait un meilleur cadre, ne suffit pas à sauver la série. En fin de compte, cette histoire, qui tente de mêler politique et urgence médicale, échoue à offrir une expérience cohérente et engageante. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).