Si vous êtes très rationnel, fuyez, car le thème porte sur la métamorphose. Dans la série Deep Space Nine, il y avait déjà des métamorphes, très différents cependant de ceux que l'on voit ici. Pour ceux que le sujet des « trans-corps » intrigue et incite à poursuivre, sachez que la série est avare en vraies explications et se termine à la fin de la première saison. C'est d'ailleurs un reproche récurrent de cette manière de fonctionner en petites accroches pour éveiller l'attention non suivies d'explications ou alors tellement différées que l'intérêt est totalement retombé. De cela découle la critique suivante, à savoir que tout aurait pu être dit en moitié moins de temps car il y a beaucoup de scènes qui ne servent à rien et lassent. De ce fait, le spectateur abandonne souvent avant la fin. Pour ma part, j'ai tenu à aller au bout tout en pestant lors des passages sans intérêt.
Ceci dit, il y a aussi des aspects positifs dans cette œuvre norvégienne. D'abord, le sanctum est situé dans un cadre montagnard magnifique, ensuite, les acteurs jouent bien, spécialement Harris (Percelle Ascot), enfin, l'idée de départ est originale. Tout cela donne un résultat moyen qui aurait pu être excellent avec des créateurs et scénaristes plus talentueux. Ah, j'oubliais, encore une série Netflix où toutes les cases sont cochées !