La série s’appuie sur un tragique fait divers survenu le 4 mai 1897 : le lendemain de son inauguration, un incendie survient au Bazar de la Charité et fait plus de 120 victimes. "Ce n'est pas quelque chose que j'ai vu passé dans un livre d'Histoire, malgré l'ampleur de la catastrophe.", a indiqué Camille Lou à Télé Loisirs. De son côté, Audrey Fleurot était devenue incollable sur le sujet en prêtant sa voix à un documentaire relatant la tragédie pour la chaîne Histoire.
Avec Le Bazar de la Charité, TF1 reste fidèle à ses comédiennes puisque Julie de Bona fait désormais partie des visages phares des fictions de la chaîne telles que Le Secret d'Elise, Le Tueur du lac et Coup de foudre à Noël. De même pour Camille Lou, vue dans la série Les Bracelets rouges. Quant à Audrey Fleurot, elle retrouve TF1 après plusieurs années puisqu'elle a tenu, entre 2010 et 2013, l'un des rôles principaux d’Affaires étrangères avec Bernard Yerlès.
Les robes ont été créées par la costumière en chef Valérie Adda qui s’est notamment employée à moderniser les costumes d’époque. "À la fabrication, ils ont travaillé sur les mêmes patrons, les mêmes normes de robes de l’époque. C’est rare ! L’ensemble n’est pas empesé car (…) on s’est accordé certaines libertés sur le code vestimentaire pour que cela touche davantage le téléspectateur. C’est plus dynamique et moderne que cela ne l’était alors. Par exemple, certains de nos personnages n’ont pas de chapeau alors qu’ils devraient en avoir." a-t-elle expliqué au Figaro.
Le Bazar a été reconstitué au sein des studios de Bry-sur-Marne, l’un des plus grands complexes de France construit en 1987 par la SFP (Société française de production). Par ailleurs, l’équipe a posé ses caméras dans des lieux prestigieux tels que le château de Saussay, où Stephen Frears a notamment tourné Les Liaisons dangereuses.
Les scènes d’incendie, qui occupent les deux tiers du premier épisode, ont nécessité dix jours de tournage et un important travail de préparation. "Des scènes de feu de cette envergure, en France, cela n’avait jamais été fait, même pour un long-métrage. C’est une prouesse à la fois technique et artistique !", affirme le directeur de production Marc Brégain au Figaro. Bien que des effets spéciaux aient été ajoutés en post-production, les flammes, immenses, étaient bien réelles sur le plateau. Les comédiennes Julie de Bona et Camille Lou en gardent des souvenirs particulièrement forts. "On s'est retrouvées tout près des flammes. Parfois, je n'arrivais pas à m'arrêter de pleurer. C'était tellement bouleversant quand on pense que c'était réel.", a témoigné cette dernière à Télé Loisirs.