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cameradine
21 abonnés
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Critique de la série
2,5
Publiée le 5 décembre 2020
Commençons par les bons points de cette mini-série : Le Bazar de la Charité permet tout d’abord de découvrir un fait divers historique oublié en lui donnant une perspective féminine et féministe tout à fait dans l’air du temps. La grande séquence de l’incendie est spectaculaire, et n’est pas sans évoquer le terrible attentat du Bataclan, encore vivement présent dans nos mémoires, ce qui donne d’autant plus de force à cette scène (je parle en tant que spectatrice ignorante du fait historique, je laisse aux autres le soin de développer les critiques de cette scène apparemment clivante). Malheureusement, ce sujet qui promettait une fiction épique pâtit d’un sérieux manque d’ambition scénaristique. Situations téléphonées (la peu crédible passion entre spoiler: Alice la bourgeoise et spoiler: Victor l’anarchiste), voire invraisemblables (le fait que personne n’arrive à distinguer spoiler: Rose d’spoiler: Odette , pas même sa meilleure amie), personnages répondant à des stéréotypes… De manière générale, le message est assez simpliste (oppression de la femme dans une société patriarcale et lâcheté des bourgeois vs courage des hommes du peuple). Il est dommage qu’un acteur comme Gilbert Melki soit réduit à un rôle aussi manichéen, qu’un peu d’humanité aurait rendu plus complexe (en tant que tel on a du mal à comprendre ce qu’Adrienne a pu lui trouver par le passé pour l’aimer passionnément). Seule la talentueuse Josiane Balsako, qui s’efface derrière son rôle, tire véritablement son épingle du jeu, grâce à un personnage moralement ambigu, autoritaire, froid et malgré tout non dépourvu d’humanité. Affront ultime au spectateur un tant soit peu exigeant : le langage n’est pas du tout adapté à l’époque. Sans pour autant tomber dans le ronflant, la dialoguiste aurait pu trouver un niveau de langue plus neutre. Malgré la présence de comédiens confirmés (qui méritaient mieux), cette fiction ne parvient pas se démarquer du tout-venant des productions télévisuelles françaises, hélas. Les bonnes intentions ne suffisent pas à faire de bons films.
Sur la base d'un fait historique plutôt méconnu, les histoires s'entremêlent bien, les acteurs jouent très bien, et certaines scènes sont bien filmées, mention spéciale à celle dans la salle d'infirmerie au début de la saison, bonne découverte.
J'ai trouvé cette série vraiment très bien, les décors et les costumes sont magnifiques, l'intrigue est prenante. Le son est vraiment bien géré ; le seul problème est les dialogues des épisodes : c'est-à-dire qu'ils sont beaucoup trop écrit et qu'ils enlèvent du naturel aux séquences.
pas la meilleure série de l'année, mais comme j'adore les séries et films d'époque, et que les acteurs ont parfaitement fait le job, je mets 4****. j'ai regardé la série d'une traite et j'ai passé un excellent moment !
Alors que SPEAKERINE s'insérer vraiment bien dans son époque et son ''message'' : ici c'est le contraire. On a voulu essayer de collé au style de la BBC sans vraiment y arriver, en reprenant une recette déjà utilisé dans la mini-série TITANIC (2012) ou DOWNTON ABBEY (2010-2019) mais tout en étant dans le cliché. Et si on rajoute les incohérences, la vulgarité, les messages sur les inégalités et le 'je m'en foutisme'' ainsi que le jeu des acteurx : on obtient une demi-étoile. Donc très peu pour moi ! La télévision française est morte dans le grand bazar de l'égoïsme.
L'idée est bonne, sur une base de l'histoire que l'on ne connais pas ou peu. Une série plutôt sympa, que l'on apprécie a regarder et à attendre l'épisode suivant. Ce que l'on peut reprocher, c'est d'entendre des paroles, des gros mots, ne se distinguant pas de la haute société de l'époque donc un peu déçu sur cela.
Dumas, Sue, Du Terrail, Féval, Gaboriau et plein d'autres publiaient des romans feuilletons, ancêtres de nos séries, il y a presque 2 siecles. Beaucoup critiqués et beaucoup enviés pour leur succès populaire à l'époque, aujourd'hui il nous reste des histoires et des personnages universels , tels D'artagnan, Rocambole, Lagardère, Pardaillan. Des critiques de l'époque, il ne reste pas grand chose! Qui connait une œuvre de Ste Beuve ? Le Bazar de la Charité m'a fait penser à ces romans feuilletons et les critiques intégristes sur l'anachronisme, le langage d'époque me font sourire et je pense qu'il devrait relire les Trois Mousquetaires , ça les calmerait sur le pointillisme historique. La série est un peu longue, je ne fais pas de reproche : investir plus de 10millions d'euros, avec 2 spots de pub par épisode pour rentabiliser l'investissement, ça incite évidemment à faire 8 épisodes là où 6 auraient été plus efficaces. Cela m'a surtout géné au premier épisode avec cet incendie qui n'en finit pas et les travellings au ralenti interminables. Autre point génant jusqu'au dernier épisode : quelles sont les motivations de Mme Husson (Balasko) ? J'ai eu la réponse à la toute fin de la série. Sinon j'ai été addict assez rapidement et j'ai passé des bons moments à regarder cette série. La fin est très astucieuse , puisqu'elle combine la satisfaction d'à peu près toutes les attentes par rapport aux personnages (gentils ..) et qu'elle ouvre la voie à une seconde saison dont on devine déjà la substance dès le générique de fin.
J’ai tendance à faire de l’anti TF1 primaire mais mon amie a insisté pour que je suive sur Netflix cette série qu’elle avait qualifiée de « trop bien ! ». Et bien, elle a bien fait, je suis rapidement entré dans l’histoire, j’ai bien accroché en partie parce que les acteurs sont bons sauf Stéphane Guillon que j’ai eu du mal à imaginer en policier intègre ! Josiane Balasko joue juste et cache bien son grand cœur, l’odieux monsieur de Lenverpré en fait un peu trop dans l’exécrable mais les trois artistes héroïnes sont éblouissantes. Un bon moment de télévision à la française.
Je viens de visionner le dernier épisode. D'abord, bravo aux acteurs. Même s'ils répondent tous à un stéréotype (le vrai méchant, le pleutre, la victime d'erreur judiciaire, etc...), on les suit avec plaisir. Ensuite, le scénario, qui invente le destin de trois femmes après l'incendie, tient globalement la route. L'épisode du début qui montre l'incendie et les torches humaines est une réelle réussite, le réalisme étant indiscutablement là. Bref, beaucoup de positif, surtout pour une fiction TF1 (qui pourra se regarder sans pub sur Netflix). Mais les défauts sont là : les personnages vraiment stéréotypés (et donc souvent excessifs), et la durée de la série, qui aurait pu être raccourcie d'un bon tiers. A voir néanmoins.
Ambitieuse mini série. Si l'histoire est intéressante, la réalisation n'est pas sans défauts. Des longueurs. Le casting est bon même si par moment, ce n'est pas toujours crédible.
En ne tombant pas dans la facilité caractéristique des shows tels que Camping Paradis ou Joséphine Ange Gardien, TF1 aboutit à produire un contenu qui se hisse parmi les divertissements français que l’on peut réellement considérer avec sérieux. Oeuvre tirant vers le romanesque on lui pardonnera ses approximations et anachronismes. Toutes les séries historiques ne peuvent égaler – à titre de comparaison – Un village français, qui avait bénéficié des conseils précieux de l’historien Jean-Pierre Azéma pour éviter minutieusement tout impair.
Bien que rempli de défauts cette série est plutôt réussie. Les comédiens ne sont pas tous convaincants mais Gilbert Melki porte presque à lui seul l intérêt en tous cas le plaisir qu on peut prendre sur le visionnage de cette saga. La réalisation aussi est soignée et maîtrisée.
J'ai trouvé cette série vraiment très bien, les décors et les costumes sont magnifiques, l'intrigue est prenante. Le son est vraiment bien géré ; le seul problème est les dialogues des épisodes : c'est-à-dire qu'ils sont beaucoup trop écrit et qu'ils enlèvent du naturel aux séquences.
C'est une série agréable à regarder, avec de beaux décors et une belle progression. C'est néanmoins une création assez standard. Son principal avantage est qu'elle reussit à nous tenir en haleine et ce n'est déjà pas si mal.