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Fred L
14 critiques
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Critique de la série
0,5
Publiée le 24 décembre 2019
Que dire, sans être grossier ?? Disons, pour résumer, que cet objet ressemble trait pour trait à un exercice de fin d'année en première année d'école de cinéma. On y trouve tout ce qu'il ne faut pas faire dans tout les domaines. En ce sens c'est vraiment un cas d'école. Scénario totalement décousu et sans tenue, montage totalement amateur, des fautes de cadrage qu'un enfant ferait avec sa première caméra. Les dialogues....ah, les dialogues ...et puis non, je n'en parle même pas. Oublions aussi le magistral effet spécial du cube en bois !! L'ensemble est prétentieux mais n'en a pas les moyens. On y trouve des bribes d'idées piochées à droite et à gauche. Le sujet lui-même est vu et revu, mais pourquoi pas. On peut traiter d'un même sujet de façon originale et brillante, ce n'est pas interdit. Je ne vois rien qui puisse rattraper ce ratage, malheureusement. Et pourtant je suis très bon public. Je me demande juste une chose ; mais qu'est donc allé faire Gaspard Uliel dans cette galère ?
Vu le flot de violences et de commentaires rageurs sur Internet, je suis de plus en plus sur le retenue. j'évite de déverser ma rage dans des commentaires. Je vais donc peser mes mots pour exprimer ce que je pense de cette série qui m'a beaucoup agacé.
Ah mais spoiler: je vois un cube là juste à coté de mon clavier... Attendez je passe une tête et... ha mais... je voyage dans le temps. Ah... je me retrouve dans le passé avec le réalisateur et le scénariste au moment ou ils conçoivent cette série... Ah super, je vais pouvoir modifier le passé pour sauver la vie de cette série et de ceux qui auront le courage de visionner cette enclume cinématographique.
Bon, je vais donc vous donner des conseils pour l'écriture car j'ai spoiler: dans le présent regardé l'incident industriel qu'est cette fiction.
Par ou commencer ? Chère équipe de tournage, * essayez de ne pas faire du Cinéma Français prétentieux. * évitez le surnaturel pour faire tenir une histoire très faible. Ça fait série américaine bas de gamme. * évitez de surligner tout, ça allégerait le scénario, vos spectateurs n'auraient pas l'impression d'être pris pour des idiots. * Ne vous répandez pas dans le fantasme de la cure psychanalytique, surtout si vous n'avez pas bien compris le concept. * Utilisez pas le schizophrène gentil, c'est peu crédible, et c'est pas bien d'utiliser les persoones handicapées pour faire tenir une scénario mal ficelé. * Le piéton qui traverse et passe sous un véhicule c'est pas très original. A la limite ce qui serait original, ce serait d'utiliser cette facilité plusieurs fois. * Et puis sur la forme, 3 étalonnages différents pour bien situer les différents temps de la série, là encore c'est un peu trop macher le travail du spectateur. * Essayez de faire une belle photo. Enfin vous voyez, on ne cadre pas en format carré comme en format rectangle. Surtout dans votre moniteur et votre view-finder à la prise de vue cropez les bords, parce qu'en utilisant un simple tracé du cadre vous allez vous planter dans la composition des formats carrés. * Le HDR c'est une super idée. Encore faut-il sur les contre jours caller les ton chairs au bon endroit. * Les tons chair, essayez de pas trop faire sortir les veines et les boutons, ça ne met pas en valeur les acteurs. * Si vous ne suivez pas mes conseils, votre série sera un incident industriel. Je vous demande de me croire spoiler: j'ai regardé votre série dans le futur.
Attendez... je repasse spoiler: dans l'autre sens le cube et me revoici derrière mon clavier...
Bon j'espère avoir avoir sauvé par cette critique cette mauvaise série...
Maintenant je vais de ce pas chez mon psy pour me soigner de cette critique.
Aucune série : ... Il était une seconde fois : on va faire un truc hyper lent avec des dialogues décalés comme dans les années 90 et ça va être un peu fantastique mais on pourra quand même confier les effets spéciaux, enfin l’effet spécial et demi a un stagiaire en première semaine d’apprentissage photoshop. On prendra de supers acteurs mais on les fera jouer très très mal et très très lentement, on dira qu’il faudra laisser au moins quatre secondes entre chaque réplique, et il faudra qu’ils parlent tous d’une voix monocorde et on dira bien au chef op de filmer tous les petits défauts de leur visage et y aura pas de maquilleuse, aussi. Ah oui et puis on fera des trucs décalés comme faire hurler des gens dans une soirée comme s’ils étaient assourdis par la musique, mais à la fin, mixer la musique très très loin, ce qui donnera à tout le monde un air parfaitement debile et donc décalé. Et puis l’acteur principal il faut qu’il soit une sorte de mélange entre Gerard Lanvin d extérieur nuit spoiler: et Jim Carey d’Eternal sunshine » mais surtout toute forme d’expression sur le visage à part l’ennui profond sera formellement proscrite chez tous les acteurs. Ça fera décalé. À la fin, y aura pas de monteur, on fera ça tranquille sur i movie. Ah et puis une super idée. Pour le générique, y a pas à s’embêter, on mettra tout le monde de dos. Comme ça si les acteurs ne sont plus libres ou refusent de faire la saison 2, ça ne se verra même pas. En fait, je n’en dirai pas plus, je n’ai pas pu finir le premier épisode.
Trop de flashback tue le flashback , et cette construction incessante d'allers et retours nous empêche de nous attacher aux personnages et de trouver une crédibilité à l'histoire d'amour! ce ne sont pas les titres des épisodes qui nous la donne à percevoir! ni le personnage de Louise qui n'est pas attachant et aimable.Trop de personnages secondaires viennent polluer le scénario et la construction. mal au crâne!! communicatif.
D'une nullité abyssale, Il était une seconde fois (déjà ce titre, on dirait celui d'une comédie romantique bon marché) souffre tout d'abord de dialogues lourds et maladroits desservis par des acteurs qui font ce ce qu'ils peuvent pour sauver l'ensemble. Ils interprètent des personnages souvent mal construits pour lequel il est impossible d'avoir une quelconque empathie. La médiocrité des dialogues contribuent à la distanciation que l'on a avec ces personnages mais pas seulement. Le scénario est prétentieux, puérile et immature, à la limite de l'idiotie avec une complaisance dans le glauque et le sordide qui ici est plus pénible et ennuyeuse qu'utile ou fascinante. La mise en scène n'aide pas l'ensemble à créer une lecture plus agréable ou efficace, elle est plate et peu inspirée. Les flash-backs utilisés en dépit du bon sens et surtout à outrance rendent la lecture de l'histoire pénible et affecte les effets dramatiques et le récit. L'omni présence d'une musique plombe ces quatre épisodes et contribuent à une expérience de visionnage plus douloureuse et ennuyeuse encore, pas une douleur qui pourrait renforcer le récit mais qui plombe la série. La fin enfin avec sa chute vide qui se voudrait énigmatique mais qui au final est surtout grotesque et ratée. Bref beaucoup d'esbroufe pour pas grand chose.
Comment dire non. Une belle réalisation,une belle interprétation,des acteurs excellents (tous les acteurs) et un montage étonnant ne sont pas les ingrédients nécessaires à l'obtention d'une belle série: en voilà la preuve! Le résultat est décevant car le scénario n'arrive pas à suivre cette aventure qui aurait pu être excellente . J'ai pourtant adoré cette histoire décalée mais à force de vouloir la rendre encore plus absconse elle en a perdu son intelligence. Je suis pourtant obligé de dire non si on me propose de visionner une suite.
Très belle série, à la mise en scène magistrale, portée par d'excellents comédiens. Le cinéaste parvient parfaitement à créer une ambiance de mystère, multipliant les fausses pistes et les personnages singuliers. Les dialogues sont très bien écrits. La photographie fort réussie rappelle parfois le meilleur de Godard. La réflexion sur le voyage dans le temps est assez habile. A voir.
Je ne comprends pas ces critiques. Belle lumière, belle musique, esthétisme général, de beaux acteurs et une belle histoire intrigante. Vivement la saison 2.
Appréciant l'acteur Gaspard Ulliel, faisant confiance à la chaine Arte et ayant été accrochée par le synopsis, je suis allée au bout des 4 épisodes pour trouver où menait l'intrigue, mais en fait rien! Juste l'impression d'avoir perdu mon temps ou de ne pas être au niveau du public visé..
Une série qui aurait pu être bien, mais qui est plombée par une fin désastreuse spoiler: (cette fin non résolue est-elle un cliffhanger pour une saison 2 ?) . Le ressort principal est la narration non linéaire : flashbacks, ellipses, scènes entrevues dans un épisode et terminées dans un autre. L'effet est séduisant, mais rend difficile à suivre pour qui ne regarde pas les 4 épisodes à la suite.
Le parcours de Guillaume Nicloux dans le cinéma français est pour le moins sinueux. Depuis ses débuts derrière la caméra en 1990 ("les enfants volants"), il a pu réaliser 13 longs métrages sans jamais connaitre le succès public. A la fois réalisateur et auteur, il bénéficie toutefois régulièrement du soutien de la critique ce qui lui permet de continuer à entreprendre des projets certes modestes dans leur budget mais toujours ambitieux et surprenants. Avec "Il était une seconde fois", il s'aventure dans le domaine de la minisérie après avoir tâté à plusieurs reprises du téléfilm ("L'enlèvement de Michel Houellebecq" en 2014). Il est à la base de cette histoire fantastique plutôt bien troussée qui conduit un jeune homme (Gaspard Uliel) divorcé à la dérive après que sa nouvelle compagne (Freya Mavor) meurt accidentellement peu de temps après leur séparation. Reclus dans un univers de débauche qui l'amène à négliger son jeune fils, il reçoit par erreur à son domicile un colis contenant un cube à partir duquel il pourra en se glissant à l'intérieur, remonter le temps pour se retrouver juste avant l'accident l'ayant privé de son nouvel amour. A partir de là s'engage une série d'allers-retours dans l'espace temps pour tenter d'éviter le terrible accident à sa bien-aimée. Le voyage dans le temps est un procédé connu de la littérature et du cinéma fantastique. Si elle est très alléchante, la démarche est pour le moins risquée le récit devant trouver sa cohérence sans perdre le lecteur ou le spectateur dans les méandres d'une intrigue trop compliquée. Quelques-unes des plus belles réussites dans le genre sont "Le voyageur imprudent" (René Barjavel en 1944), "C'est arrivé demain" (Nicholas Meyer en 1979) ou "Retour vers le futur 1,2 et 3" (Robert Zemeckis de 1985 à 1990). Guillaume Nicloux sur près de quatre heures maîtrise parfaitement son affaire mariant avec justesse romance, étude psychologique et suspense. On suit donc avec intérêt grâce au talent de Gaspard Uliel les doutes de cet homme en plein doute qui refuse de faire le deuil de l'être aimé. A ses côtés Freya Mavor, Claire Sermonne, Eva Ionesco ou Aurélia Thierrée sont les parfaits jalons d'une histoire d'amour qui ne veut pas mourir. Assurément, "Il était une seconde fois" constitue à ce jour une des œuvres les plus aboutis de Guillaume Nicloux.
A trop vouloir faire original et décalé, les scénaristes se sont perdus dans d'incessants allers-retours et autres flashbacks qui rendent l'intrigue imprécise et trop lourde à suivre. Au lieu de prendre du corps, l'histoire s'essoufle petit à petit pour se conclure de façon assez décevante. Dommage car il y avait quand même de l'idée et un casting exceptionnel.