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Votre avis sur Unbelievable ?
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Excellente mini-série qui tient le bon rythme du début à la fin (ce qui est malheureusement rare). Le duo des deux policières fonctionne à merveille. La mise en scène et le jeu des acteurs sont d'excellentes factures.
Comme quoi, avec seulement 8 épisodes, on en a des fois plus qu'avec 5 saisons et 60 épisodes.
Bref, je recommande vivement cette mini-série tirée d'une histoire vraie.
Je mets 4,5 parce que je ne mettrai jamais 5 à un film ou une série. Le 5, il est seulement pour le film "Les Evadés" de Frank Darabont.
Comme quoi, avec seulement 8 épisodes, on en a des fois plus qu'avec 5 saisons et 60 épisodes.
Bref, je recommande vivement cette mini-série tirée d'une histoire vraie.
Je mets 4,5 parce que je ne mettrai jamais 5 à un film ou une série. Le 5, il est seulement pour le film "Les Evadés" de Frank Darabont.
Une série policière qui met le projecteur sur les victimes et non les coupables, où l'intérêt ne repose pas que sur le suspense éculé : va-t-on trouver le méchant ? Unbelievable est une série à conseiller, qui traite des agressions physiques, qui montre des personnages avec des faiblesses mais sans les caricaturer, tous les personnages ont leurs limites, sont extrêmement bien écrits et les rôle parfaitement interprétés. J'ai découvert Merritt Wever, qui joue beaucoup avec son corps, son port de tête, ses postures, sa voix (en V.O.). Une série policière douce, subtile, féminine, amère, bouleversante, et puissante.
faudrait pas nous mettre des séries aussi captivantes....parce que je me retrouve a enchainer les épisodes sans pouvoir décrocher .tout est parfait véritable chef d oeuvre.je vais suivre de près le realisateur car là il y a du talent c est évident
Je suis tellement touché à tous les niveaux...
LE jeu d'actrices et d'acteurs des unes et des autres, la réalisation, le montage, les dialogues (même si parfois peut-être un peu surjoués et superficiels mais c'est tellement un détail...), je n'ai vraiment rien à reprocher à cette "mini" série qui a tout d'une grande et mérite sérieusement un énorme succès. BRAVO
LE jeu d'actrices et d'acteurs des unes et des autres, la réalisation, le montage, les dialogues (même si parfois peut-être un peu surjoués et superficiels mais c'est tellement un détail...), je n'ai vraiment rien à reprocher à cette "mini" série qui a tout d'une grande et mérite sérieusement un énorme succès. BRAVO
Cette série nous montre avec la précision d'un documentaire l'atrocité du viol: le calvaire des victimes pendant et après l'acte ( interrogatoire policier, examen médical pénible, séquelles psychologiques irréversibles ) mais aussi comment se déroule une enquête, de la recherche d'indices jusqu'à l'espoir d'une arrestation qui pourrait offrir aux victimes la justice qu'elles sont en droit d'attendre.
Et pourtant...La série se concentre aussi sur le cas poignant de Marie, jeune fille fragile psychologiquement que la police finit par ne plus croire et qui se retrouve ostracisée. Nous voyons que lorsque vous êtes privé du droit d'être reconnue victime, vous êtres doublement sali, doublement agressé. Vous n'êtes plus rien.
Marie ment-elle ou a t'elle été réellement violée, peu importe finalement tant la dureté du sort qui lui est réservé nous révolte.
spoiler: Malgré une fin plutôt optimiste
, on reste bouleversé par cette histoire qui nous fait réfléchir à tout ce que l'être humain peut avoir de monstrueux mais aussi de grand...
Pour ceux qui trouvent la série trop caricaturale et pro féministe ( hommes violents et peu empathiques, femmes dévouées ou victimes), spoiler: souvenez vous que celle qui sème le doute dans l'esprit des policiers en affirmant que Marie affabule n'est autre que sa mère d'accueil qui n'a d'ailleurs pour elle, qu'une affection de surface assez critique. L'attitude des 2 policiers envers Marie au début de l'enquête a toujours été pour moi, professionnelle et respectueuse jusqu'à ce témoignage déplorable basé sur un simple ressenti...
Et pourtant...La série se concentre aussi sur le cas poignant de Marie, jeune fille fragile psychologiquement que la police finit par ne plus croire et qui se retrouve ostracisée. Nous voyons que lorsque vous êtes privé du droit d'être reconnue victime, vous êtres doublement sali, doublement agressé. Vous n'êtes plus rien.
Marie ment-elle ou a t'elle été réellement violée, peu importe finalement tant la dureté du sort qui lui est réservé nous révolte.
spoiler: Malgré une fin plutôt optimiste
, on reste bouleversé par cette histoire qui nous fait réfléchir à tout ce que l'être humain peut avoir de monstrueux mais aussi de grand...
Pour ceux qui trouvent la série trop caricaturale et pro féministe ( hommes violents et peu empathiques, femmes dévouées ou victimes), spoiler: souvenez vous que celle qui sème le doute dans l'esprit des policiers en affirmant que Marie affabule n'est autre que sa mère d'accueil qui n'a d'ailleurs pour elle, qu'une affection de surface assez critique. L'attitude des 2 policiers envers Marie au début de l'enquête a toujours été pour moi, professionnelle et respectueuse jusqu'à ce témoignage déplorable basé sur un simple ressenti...
Bouleversant. Si les premiers épisodes sont un peu longs à démarrer, on comprend mieux pourquoi au fur et à mesure. L'histoire est bien développée, le scénario habile et les dialogues fonctionnent. Mention spéciale à l'actrice qui joue la jeune Marie, parfaite. Difficile de s'arrêter.
Yves G.
La jeune marie Adler n'a pas eu une enfance facile. Maltraitée par ses parents, déplacée d'une famille d'accueil à une autre, elle est à dix-huit ans violée, chez elle, par un inconnu menaçant. Sa réaction déconcertante et les incohérences de son témoignage conduisent la police à mettre en doute sa parole. Sous la pression, Marie retire sa plainte. Elle est bientôt poursuivie pour faux témoignage et son nom est jeté en pâture à la presse.
Trois ans plus tard, dans un autre État américain, plusieurs viols sont commis selon le même "modus operandi". Deux inspectrices tenaces n'ont de cesse d'en découvrir l'auteur. L'enquête permettra ainsi de rendre justice à la jeune Marie dont la parole n'avait pas été écoutée.
Les agressions sexuelles, les femmes qui en sont victimes, leurs difficultés à faire entendre leur témoignage : le sujet est d'une brûlante actualité. "Unbelievable" s'en empare à bras-le-corps, à commencer par son titre, d'une intelligente polysémie : impossible à croire, le témoignage de cette victime ? impossible à croire les épreuves qu'elle a dû traverser jusqu'à ce que la vérité éclate ?
"Unbelievable" a une immense qualité : le scénario, inspiré d'une histoire vraie qui s'est déroulée entre 2008 et 2011 et qui a fait l'objet d'une longue enquête journalistique couronnée par le Prix Pulitzer, ne sombre jamais dans le manichéisme. Si la violence systémique subie par Marie est clairement dénoncée, elle s'exprime à travers des personnages qui, tous, de sa mère adoptive qui comprend d'autant moins la réaction de la jeune fille qu'elle a elle-même été violée vingt ans plus tôt, aux deux inspecteurs qui remettent en cause son témoignage, se comportent avec elle avec une douceur melliflue.
"Unbelievable" a une autre qualité : sa durée. La mini-série de huit épisodes dure au total près de sept heures, ce qui laisse à la narration le temps de prendre son temps, le temps par exemple de nous entraîner sur une fausse piste là où un film de deux heures ne saurait se le permettre.
Mais "Unbelievable" a pour autant un défaut. Son titre, son pitch nous laissent augurer une histoire qui aurait pu se suffire à elle-même : celle d'une femme violée dont le témoignage n'est pas cru. Mieux, elle aurait pu laisser planer un suspense : Marie a-t-elle été vraiment victime du viol qu'elle déclare avoir subi ? Mais la série ne prend pas cette direction-là. Dès les premières images, aucun doute n'est permis : le viol a bien eu lieu.
La série prend une autre direction. Elle nous entraîne au Colorado, dans une enquête policière sur les traces du violeur en série dont on comprend bien vite qu'il a attaqué Marie trois ans plus tôt à près de deux milles kilomètres de là.
Certes, la traque par Toni Collette et Merritt Wever de ce violeur suffit à nous tenir en haleine pendant les sept derniers épisodes. Mais on y perd malheureusement de vue ce qui aurait dû rester au centre de la série. Si j'avais eu mon stylo rouge, j'aurais écrit : "très bien, mais attention au Hors sujet".
Trois ans plus tard, dans un autre État américain, plusieurs viols sont commis selon le même "modus operandi". Deux inspectrices tenaces n'ont de cesse d'en découvrir l'auteur. L'enquête permettra ainsi de rendre justice à la jeune Marie dont la parole n'avait pas été écoutée.
Les agressions sexuelles, les femmes qui en sont victimes, leurs difficultés à faire entendre leur témoignage : le sujet est d'une brûlante actualité. "Unbelievable" s'en empare à bras-le-corps, à commencer par son titre, d'une intelligente polysémie : impossible à croire, le témoignage de cette victime ? impossible à croire les épreuves qu'elle a dû traverser jusqu'à ce que la vérité éclate ?
"Unbelievable" a une immense qualité : le scénario, inspiré d'une histoire vraie qui s'est déroulée entre 2008 et 2011 et qui a fait l'objet d'une longue enquête journalistique couronnée par le Prix Pulitzer, ne sombre jamais dans le manichéisme. Si la violence systémique subie par Marie est clairement dénoncée, elle s'exprime à travers des personnages qui, tous, de sa mère adoptive qui comprend d'autant moins la réaction de la jeune fille qu'elle a elle-même été violée vingt ans plus tôt, aux deux inspecteurs qui remettent en cause son témoignage, se comportent avec elle avec une douceur melliflue.
"Unbelievable" a une autre qualité : sa durée. La mini-série de huit épisodes dure au total près de sept heures, ce qui laisse à la narration le temps de prendre son temps, le temps par exemple de nous entraîner sur une fausse piste là où un film de deux heures ne saurait se le permettre.
Mais "Unbelievable" a pour autant un défaut. Son titre, son pitch nous laissent augurer une histoire qui aurait pu se suffire à elle-même : celle d'une femme violée dont le témoignage n'est pas cru. Mieux, elle aurait pu laisser planer un suspense : Marie a-t-elle été vraiment victime du viol qu'elle déclare avoir subi ? Mais la série ne prend pas cette direction-là. Dès les premières images, aucun doute n'est permis : le viol a bien eu lieu.
La série prend une autre direction. Elle nous entraîne au Colorado, dans une enquête policière sur les traces du violeur en série dont on comprend bien vite qu'il a attaqué Marie trois ans plus tôt à près de deux milles kilomètres de là.
Certes, la traque par Toni Collette et Merritt Wever de ce violeur suffit à nous tenir en haleine pendant les sept derniers épisodes. Mais on y perd malheureusement de vue ce qui aurait dû rester au centre de la série. Si j'avais eu mon stylo rouge, j'aurais écrit : "très bien, mais attention au Hors sujet".
Plutôt pas mal. Sujet hyper sensible traité sans tombé dans les clichés et ça j'aime. Les actrices (et acteurs) sont plutôt bons et j'ai bien aimé ce côté assez réaliste et technique. La photographie est réussie et c'est assez rare pour le souligner dans ce genre de thème. On passe un peu par toutes les émotions, enfin quand on est du genre sensible (ce qui n'est pas trop mon cas) et heureusement, il n'y a pas trop de chichis. Ça va droit au but et c'est très clair. Par contre, un truc que je n'ai pas compris, qu'est ce que Toni Collette fait là ? Elle est carrément hors-sujet et je ne comprends pas pourquoi elle a été choisie. Ce rôle ne lui va vraiment pas mais alors pas du tout. Après, d'autres ne seront peut-être pas de mon avis. Et chose assez positive, c'est que l'on s'arrête à une seule saison donc on connaît la fin de l'histoire au bout de huit épisodes et ça change d'habitude. Je regrette un peu par contre que tout soit cousu de fil blanc par moment, après je suis pas du genre naïf donc ça a peut-être joué. A découvrir pour les hésitants. 12/20.
Une excellente surprise signée Netflix. Un sujet sensible, et la réalisation, l'interprétation et le scénario y apportent encore plus de profondeur. ça vous prend aux tripes, ça vous fait pleurer, réagir,... en bref, ça ne peut vous laisser indifférent. Une mini-série qui se regarde comme un long film (un peu à la manière de la 1ere saison de True Detective) et dont il serait bien dommage de se passer. Les actrices sont juste parfaites dans leurs rôles respectifs.
Une très bonne série qui aurait pu toucher à l'excellence.
Cette série qui se voulait Anti-Law and Order est finalement pire qu'elle, puisque très très caricaturale.
Les hommes sont tous des lâches et deviennent bons quand ils obéissent aux femmes, les policiers sont en majorité des connards violents et misogynes, et les femmes sont toutes des victimes des hommes. Sauf le duo de détectives caricaturales avec une "méchante virilo-féministe" et une "gentille innocente vindicative"
Bon voici les points positifs maintenant
Kaitlyn Dever est une très bonne actrice, qui porte la série à quasi elle toute seule et faut dire que son personnage en prend plein la gueule.
L'historie en elle-même est malgré tout assez réussie La descente aux enfers de Marie Adler obligée de se culpabiliser parce que personne ne la croit est poignante et difficile à supporter pour les esprits émotifs. Une série à voir !!!
Cette série qui se voulait Anti-Law and Order est finalement pire qu'elle, puisque très très caricaturale.
Les hommes sont tous des lâches et deviennent bons quand ils obéissent aux femmes, les policiers sont en majorité des connards violents et misogynes, et les femmes sont toutes des victimes des hommes. Sauf le duo de détectives caricaturales avec une "méchante virilo-féministe" et une "gentille innocente vindicative"
Bon voici les points positifs maintenant
Kaitlyn Dever est une très bonne actrice, qui porte la série à quasi elle toute seule et faut dire que son personnage en prend plein la gueule.
L'historie en elle-même est malgré tout assez réussie La descente aux enfers de Marie Adler obligée de se culpabiliser parce que personne ne la croit est poignante et difficile à supporter pour les esprits émotifs. Une série à voir !!!
bsalvert
tirée d'une histoire vraie, une série efficace portée par des actrices crédibles et un scénario qui tient la route.
PLV ; belle performance d'acteurs (actrices en l'occurrence)
PLV ; belle performance d'acteurs (actrices en l'occurrence)
La misandrie revendiquée de cette série est quand meme hallucinante. Cette enquête de femmes dont on est jamais en empathie, plus les portraits très négatifs de tous les hommes, plus l’enquête très old school, m’ont fait décroché avant la fin. Très mauvais !
Unbelievable est une série policière mettant en scène un duo d'enquêtrices à la poursuite d'un violeur en série. La série est assez surprenante dans son approche et se démarque de la classique histoire de meurtre sombre et torturée qu'on nous sert à toutes les sauces désormais. Le premier épisode est déconcertant et le dernier superflu. Entre les deux, on retrouve une enquête policière assez réaliste portée par des personnages qui ressemblent à des vrais flics de tous les jours et pas des mannequins stéréotypés. La série n'est pas exempt de défauts bien évidemment à commencer par la victime principale dont on ne saisi pas très bien ce qui l'a pousse à faire certains choix douteux. Le casting de manière général ne brille pas. Le jeu des acteurs est assez moyen mais l'ambiance de la série rattrape heureusement le tout pour livrer une série très plaisante à regarder.
Nul... c'est tout...ça se passe rien qui vaut la peine se souvenir. Le féminisme exacerbée c'est l'unique contexte qui pourrait faire rentrer ce film dans le gère commedie mal réussite...
Ufuk K
"Unbelievable" mini-série diffusé sur Netflix en 2019 qui a obtenu de nombreuses récompenses et nominations est une mini-série américaine prenante. En effet la réalisatrice Susannah Grant à partir d'une histoire vraie (une enquête de police à la recherche d'un violeur en série au Colorado) présente aux spectateurs une fiction criminelle captivante, glaçante et féministe, mettant en lumière une société américaine patriciale et les dérives de la police américaine avec un trio d'actrices au top (Kaitlyn Dever, Merritt Wever et surtout Toni Collette).