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Série bien réalisé porté par un sujet délicat. C'était un enjeux de porter cette série (vue le sujet) sans rentré dans le stéréotype ou le (sur)tragique c'est mission accomplie.
Une série essentielle et nécessaire qui pointe du doigt les incohérences et les failles du système judiciaire quand il s'agit de crimes sexuels (sans homicides), qui passionne par son engagement et met en lumières l'inépuisable force de vivre ainsi que le courage moral quasi héroïque des victimes. Au delà de la série de genre dit "true crime" (car malheureusement inspirée d'événements réels), Unbelievable a évidemment une portée beaucoup plus large. Il s'agit d'un combat. Il s'agit de se battre pour que toutes les violences infligées aux femmes soient prises systématiquement au sérieux. On remarque rapidement que les actrices Merritt Wever et Toni Collette s'impliquent pleinement dans leurs rôles et s'appliquent à rester authentiques. Le duo de femmes d'inspectrices engagées et déterminées qu'elle compose, pourtant à l'allure et la sensibilité bien différentes, cherchent à défendre avant tout la vérité et elles mèneront cette enquête jusqu'au bout quelque soit le temps que cela prendra. On est donc forcément bien loin des séries type New York Unité Spéciale, Les Experts ou Esprits Criminels ! Oui, Unbelievable prend son temps mais favorise l'intelligence, la compréhension plutôt qu'un suspense immodéré. La jeune actrice Kaitlyn Dever impressionne également par sa fragilité et sa sincérité, si imprudente et pourtant si résolue, si tragique. A voir. A voir absolument.
La serie est plus que pas mal. Elle est volontairement feministe. Il y a le feministe juste et le feministe cliché, on est trop souvent dans le cliché.
Alors qu'une adolescente mise sous pression par la police se dédit de l'agression sexuelle dont elle a été victime un duo d'enquêtrices est sur la piste d'un violeur en série possiblement issu de ses rangs.Tiré d'une histoire vraie, glaçante par le mode opératoire de l'agresseur et par ce qu'elle montre de la manière dont certains inspecteurs appréhendent les violences faites aux femmes, Unbelievable à la démarche journalistique et la précision d'un documentaire. C'est une série policière originale par son point de vue quasiment exclusivement féminin qui intéressera tous les fans d'enquêtes.
Série policière comme tant d'autre rien de très originale ,
spoiler:
à la recherche d'un serial violeur ou la police n'arrive à rien
,sauf au 6eme épisode ou cela commence réellement à être intéressant .L'histoire de Marie(Un peu perdue et influencée) est un peu trop imposante dans cette sérié par rapport aux autres victimes et celles qu'ils n'ont pas découvertes...
,sauf au 6eme épisode ou cela commence réellement à être intéressant .L'histoire de Marie(Un peu perdue et influencée) est un peu trop imposante dans cette sérié par rapport aux autres victimes et celles qu'ils n'ont pas découvertes...
Tout ce que j'aime. Le refus du surjeu, des rebondissements improbables et des effets racoleurs. La série prend son temps sans sacrifier à l'intensité de l'enquête. Ce qui m'a le plus bluffé, c'est la structure même de la série où finalement
spoiler:
les deux héroInes sont absentes du premier épisode et sont réunies qu'au troisième.
. J'ai trouvé ça culotté. Clairement la meilleure série vue en 2019 pour moi.
. J'ai trouvé ça culotté. Clairement la meilleure série vue en 2019 pour moi.
Je trouve que cette série empile les clichés sur les hommes (tous mauvais ou de gentils-idiots) et les femmes (toutes honnêtes et courageuses). C'est dommage car le 1er épisode état capitvant et l'histoire de Marie Adler aurait pu, à elle seule, faire une saison. Je reproche au final deux éléments :
1- Le côté féministe revanchard.
On voit que la série fut écrite pour des femmes qu'on va carasser dans le sens du poil en démontrant que les hommes sont atroches, méchants et pervers. Et que les seuls maris valables sont ceux qui font la cuisine meme quand leur femme rentre à minuit parce que leur boulot est tellement passionnant (scène qui se répète plusieurs fois, vérifiez par vous même). Un exemple hallucinant est l'absence TOTALE d'hommes policiers dans l'enquête. Il n'y a que des femmes qui enquêtent sur le violeur en série. Alors que dans la réalité, les hommes consitutent de loin la majorité des enquêteurs. Pardon, il y a bien un filc asiatique et il se fait démonter par Grace car il avait oublié de relancer le labo pour des résultats. Ironie : c'est le stagiaire geek qui trouve l'identité du tueur, surement parce que la réalisatrice ne pouvait pas mettre une enième femme. Mais meme quand il présente sa trouvaille, les enquêtrices lui parlent sur un ton condescendant. Le côté revenchard culmine à la fin quand spoiler: la jeune Grace se venge du flic (là c'est bien un homme) qui a classé sa plainte pour viol sans suite
. Je trouve d'ailleurs qu'on a du mal à éprouver de la colère pour ce flic qui avait vraiment essayé de lancer l'enquête mais devant la personnalité étrange de Grace et l'absence de preuves, a abandonné. Le vrai coupable était plutot l'absence de partage d'informations entre les polices -ce que le criminel a bien exploité.
2- L'enquête policière nullarde.
Les fliquettes ont l'air de découvrir après 20 de carrière que des criminels lisent aussi les livres de police scientifique. L'équipe des fliquettes n'a aucun sens d'ailleurs car au 21ème siècle il existe des task forces pour les "serial rapists" et je doute que 2 enquêtrices pourraient monter toute une équipe avec des moyens impressionnants dans leur coin et attraper un violeur en série en quelques mois. La plupart de ce genre d'enquetes durent des années voir des décennies. Ensuite, on apprend rien sur le passé et les motivations du tueur. Il ne peut avoir qu'un seul criminel, mais les auteurs vont bien s'assurer de nous présenter les profils des méchants qu'il convient de descendre devant la ménagère de moins de 50 ans : le jeune qui couche avec des filles après les avoir saoulé, le flic blanc et chauve qui ne croit pas la jeune fille innocente violée, l'ex-mari qui viole sa femme, le petit ami chrétien conservateur (vs la bonne chrétienne Grace plus ouverte), etc...
Si après ça vous avez encore envie de le voir, je ne peux plus rien pour vous :-)
1- Le côté féministe revanchard.
On voit que la série fut écrite pour des femmes qu'on va carasser dans le sens du poil en démontrant que les hommes sont atroches, méchants et pervers. Et que les seuls maris valables sont ceux qui font la cuisine meme quand leur femme rentre à minuit parce que leur boulot est tellement passionnant (scène qui se répète plusieurs fois, vérifiez par vous même). Un exemple hallucinant est l'absence TOTALE d'hommes policiers dans l'enquête. Il n'y a que des femmes qui enquêtent sur le violeur en série. Alors que dans la réalité, les hommes consitutent de loin la majorité des enquêteurs. Pardon, il y a bien un filc asiatique et il se fait démonter par Grace car il avait oublié de relancer le labo pour des résultats. Ironie : c'est le stagiaire geek qui trouve l'identité du tueur, surement parce que la réalisatrice ne pouvait pas mettre une enième femme. Mais meme quand il présente sa trouvaille, les enquêtrices lui parlent sur un ton condescendant. Le côté revenchard culmine à la fin quand spoiler: la jeune Grace se venge du flic (là c'est bien un homme) qui a classé sa plainte pour viol sans suite
. Je trouve d'ailleurs qu'on a du mal à éprouver de la colère pour ce flic qui avait vraiment essayé de lancer l'enquête mais devant la personnalité étrange de Grace et l'absence de preuves, a abandonné. Le vrai coupable était plutot l'absence de partage d'informations entre les polices -ce que le criminel a bien exploité.
2- L'enquête policière nullarde.
Les fliquettes ont l'air de découvrir après 20 de carrière que des criminels lisent aussi les livres de police scientifique. L'équipe des fliquettes n'a aucun sens d'ailleurs car au 21ème siècle il existe des task forces pour les "serial rapists" et je doute que 2 enquêtrices pourraient monter toute une équipe avec des moyens impressionnants dans leur coin et attraper un violeur en série en quelques mois. La plupart de ce genre d'enquetes durent des années voir des décennies. Ensuite, on apprend rien sur le passé et les motivations du tueur. Il ne peut avoir qu'un seul criminel, mais les auteurs vont bien s'assurer de nous présenter les profils des méchants qu'il convient de descendre devant la ménagère de moins de 50 ans : le jeune qui couche avec des filles après les avoir saoulé, le flic blanc et chauve qui ne croit pas la jeune fille innocente violée, l'ex-mari qui viole sa femme, le petit ami chrétien conservateur (vs la bonne chrétienne Grace plus ouverte), etc...
Si après ça vous avez encore envie de le voir, je ne peux plus rien pour vous :-)
Très bonne intrigue jusqu'au dernier épisode casting très bon une mini série touchante et poignante à souhait sur un sujet tabou et bien interprétés montrant les conséquences dramatiques des principaux acteurs à regarder vivement
Cette série tirée de faits réels relate l’histoire de Marie Adler jeune fille instable ayant vécu dans différentes familles d’accueil.
Elle vit désormais seule grâce à un programme d’aide aux jeunes en difficultés.
Le drame arrive, elle est violée en pleine nuit, la police prend sa déposition mais reste sceptique par le manque de trace laissé par le violeur.
Les doutes se confirment lorsque la mère d’accueil fait part de ses soupçons aux inspecteurs chargés de l’enquête suite à la réaction plutôt anormale de Marie.
Marie se rétracte mais est vite poursuivie pour fausse déclaration, les ennuis commencent, elle se retrouve seule et incomprise face à cette tragédie, son environnement déjà fragile s’écroule.
Quelques années plus tard, deux inspectrices enquêtent sur une série de viols ayant les mêmes caractéristiques que l’affaire Adler, la traque du violeur commence.
Marie n’a peut-être pas menti sur son histoire, va-t-on enfin la prendre au sérieux ?
Unbelievable, représente bien toutes ces victimes qui se sentent coupables et finissent par se rétracter sous la pression des forces de l’ordre, trop impatientes de boucler les affaires dites « mineures » en excluant la prise en charge psychologique de ces femmes fragilisées.
Unbelievable décrit avec génie les conséquences d’un viol, les victimes garderont toute leur vie « comme une balle dans la colonne vertébrale ».
Le succès de cette série repose essentiellement sur le jeu d’acteur des deux inspectrices Toni Collette (Grace Rasmussen) et Merritt Wever (Karen Duvall) mais surtout de Kaitlyn Dever (Marie Adler) et des autres victimes qui arrivent à nous émouvoir.
Une série à ne pas rater !!!
Pour encore plus de critiques et de bonne humeur, suivez-moi sur Facebook et Instagram : Le Vidéo club de Sabrina !
Elle vit désormais seule grâce à un programme d’aide aux jeunes en difficultés.
Le drame arrive, elle est violée en pleine nuit, la police prend sa déposition mais reste sceptique par le manque de trace laissé par le violeur.
Les doutes se confirment lorsque la mère d’accueil fait part de ses soupçons aux inspecteurs chargés de l’enquête suite à la réaction plutôt anormale de Marie.
Marie se rétracte mais est vite poursuivie pour fausse déclaration, les ennuis commencent, elle se retrouve seule et incomprise face à cette tragédie, son environnement déjà fragile s’écroule.
Quelques années plus tard, deux inspectrices enquêtent sur une série de viols ayant les mêmes caractéristiques que l’affaire Adler, la traque du violeur commence.
Marie n’a peut-être pas menti sur son histoire, va-t-on enfin la prendre au sérieux ?
Unbelievable, représente bien toutes ces victimes qui se sentent coupables et finissent par se rétracter sous la pression des forces de l’ordre, trop impatientes de boucler les affaires dites « mineures » en excluant la prise en charge psychologique de ces femmes fragilisées.
Unbelievable décrit avec génie les conséquences d’un viol, les victimes garderont toute leur vie « comme une balle dans la colonne vertébrale ».
Le succès de cette série repose essentiellement sur le jeu d’acteur des deux inspectrices Toni Collette (Grace Rasmussen) et Merritt Wever (Karen Duvall) mais surtout de Kaitlyn Dever (Marie Adler) et des autres victimes qui arrivent à nous émouvoir.
Une série à ne pas rater !!!
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Nulle , je suis une nana mais j'ai trouvé insupportable tout du long , on se demande d'ailleurs pourquoi j'ai tout regardé , ces femmes qui jouent aux hommes , qui roulent des mécaniques , des caricatures jusque dans les détails : elles arrivent tard à la maison et ce sont les hommes qui font la cuisine évidemment !!! mais elles ont le temps de passer à la casse pour prendre un rétroviseur ... les hommes qui se comportent soit totalement comme des femmes soumises soit soumis totalement aux ordres et aux désirs des femmes soit se sont des salauds : on ne va pas refaire le film à l'envers quand même !!!. C'est totalement ridicule et même nocif ....Je pense que ca décrit un monde qui n'intéresse que les femmes frustrées et revanchardes comme le dit une critique, mais surement pas les femmes qui aiment la plupart des hommes tels qui sont .. ,; la petite tête à claque qui attend tout de tous et qui ne donne rien à personne personnage très antipathique, on sent bien que la réalisatrice a des comptes à régler et c'est lourd dingue..
Magnifique.Une claque .Et on s'en fiche si c'est du féminisme américain à la limite du caricatural.On s'en fiche si c'est manichéen avec les gentilles filles et les méchants garçons,surtout les blancs.On s'en fiche si le happy end est fait pour nous arracher des larmes(et ça marche).On se fiche de tout ça ,parce que le cinéma,c'est avant tout procurer des émotions et là ça fonctionne.Merci Susannah Grant,dans le genre politiquement correct c'est autre chose que Shonda Rhimes et ses daubes.
Du grand art pour traiter un sujet sensible : les victimes d'un violeur en série. Une première partie très mystérieuse et angoissante car rien ne se passe comme il faut. De plus, on ne voit pas trop où on va avec cette première pauvre victime qui n'arrive pas à expliquer ce qui lui arrive face à un enquêteur qui rate complètement son enquête au point de classer l'affaire et de poursuivre la victime pour faux témoignage. Même si c'est horrible, la série raconte avec beaucoup de crédibilité comment une victime qui subit des pressions devient une coupable face à la justice. C'est très intense et très perturbant. Ensuite, 3 ans plus tard, le violeur va encore frapper mais dans un autre état et donc l'enquête sera menée par deux enquêtrices bien plus douées et sensibles. On va suivre l'enquête qui va très vite progresser pour heureusement bien se terminer. Le tempo est soutenu sans s'emballer. Le jeu formidable des acteurs est la clé de la réussite. Il y a tellement de chose à dire de positif et de poignant qu'il est plus simple de vous recommander de regarder cette mini série excellente.
Une bonne série policière féministe (c'est aussi le mantra de Netflix) où les femmes sont des victimes et les hommes, des salopards ou des lâches. C'est bien mené, bien joué, un peu lent, même souvent lent, mais l'intérêt monte avec les épisodes et la fin est très bien.
Donc, à voir, même si c'est loin d'être un Jason Bourne coté action. C'est bcp de parlotte.
Donc, à voir, même si c'est loin d'être un Jason Bourne coté action. C'est bcp de parlotte.
Une série captivante et hyper réaliste, les acteurs sont formidables. Ici, pas de Kelly ou Brenda pulpeuses et siliconés qui sont les victimes, là nous avons affaire à une histoire vraie avec des femmes de tout horizons.
Une série policière qui met le projecteur sur les victimes et non les coupables, où l'intérêt ne repose pas que sur le suspense éculé : va-t-on trouver le méchant ? Unbelievable est une série à conseiller, qui traite des agressions physiques, qui montre des personnages avec des faiblesses mais sans les caricaturer, tous les personnages ont leurs limites, sont extrêmement bien écrits et les rôle parfaitement interprétés. J'ai découvert Merritt Wever, qui joue beaucoup avec son corps, son port de tête, ses postures, sa voix (en V.O.). Une série policière douce, subtile, féminine, amère, bouleversante, et puissante.