La co-créatrice Clothilde Jamin a écrit le rôle-titre avec Tomer Sisley en tête, lequel s’est tout de suite trouvé des affinités avec le personnage de Balthazar. "Nous avons en commun l’amour du sport. Je pratique beaucoup de sports différents, je fais moi-même mes cascades. Quand Clothilde m’a expliqué que Balthazar brûlait la vie par les deux bouts, en ramenant une nouvelle femme chaque soir ou en s’enivrant, je lui ai dit qu’il y avait d’autres manières de faire, comme pratiquer des sports extrêmes. J’ai demandé à ajouter cette particularité au personnage et elle a été développée au fil des épisodes.", a-t-il confié à TF1. L’acteur s’est notamment inspiré d’un de ses amis, maître de conférences en droit international, spécialisé dans les crimes contre l’Humanité, qui s’avère également être un as de la planche à voile.
De leur propre aveu, la collaboration professionnelle entre Hélène de Fougerolles et Tomer Sisley, le duo principal de la série, n’a pas toujours été optimale en raison de leurs méthodes de travail totalement différentes et de leurs personnalités opposées. "Tomer est instinctif, mais il est difficile d'accès, je trouve. Et moi, je suis totalement dans l’émotion. On avait du mal à se supporter, parce qu'on ne se comprenait pas.", a révélé la comédienne à Télé-Loisirs. Pourtant, cette animosité a donné un résultat bénéfique à l’écran. "Cette opposition est géniale parce qu’elle correspond à nos personnages. Sur le tournage, nous avons apporté un sous-texte qui n’était pas dans le scénario, poussant le curseur dans le rapport chien/chat. Je pense que notre couple à l’écran fonctionne bien, avec une belle alchimie.", affirme Tomer Sisley auprès de TF1.
Afin de se préparer à son rôle de médecin légiste, Tomer Sisley s’est appuyé sur des conseillers techniques présents sur le tournage et a assisté à une véritable autopsie. Loin de le traumatiser, cette expérience l’a fasciné et l’a beaucoup aidé dans son approche du personnage. C’est plutôt le langage médico-légal qui a causé quelques problèmes au comédien. "A chaque terme que je ne connaissais pas dans mes répliques, j’allais sur des sites médicaux et je reprenais mes études ! J’ai beaucoup appris. Je ne voulais pas seulement réciter un texte par cœur mais savoir exactement ce dont je parlais. Cela me permet de mieux jouer.", a-t-il expliqué à TF1.
Hélène de Fougerolles, qui rêvait d’incarner une policière à l’écran, s’en est donnée à coeur joie. "Je me suis entraînée au tir, à mettre des menottes... Sur le tournage, beaucoup de figurants étaient dans la police, ça apporte plus de crédibilité. Parfois, entre deux prises, ils me faisaient travailler, me parlaient de leur expérience. (…) Je me souviens d’une scène où l’on entre dans un squat. C’était de la fiction mais j’étais vraiment tendue pendant la prise. Quand je leur ai demandé s’ils avaient toujours ce stress sur le terrain, ils m’ont expliqué que cette montée d’adrénaline est inévitable car ils ne savent jamais ce qu’ils vont trouver derrière une porte fermée. C’est la raison pour laquelle ils crient si fort lorsqu’ils entrent. Comme je travaille avec de vrais professionnels, je me prends vraiment au jeu ! C’est un rôle génial. Ces moments me rappellent pourquoi j’aime tant mon métier.", a-t-elle confié à TF1.
A l’occasion de l’épisode 5 de la saison 2, intitulé "Face à la Mort", Tomer Sisley a enfilé la double casquette de comédien et de réalisateur. Malgré le challenge que cela représentait, l’expérience a ravi l’acteur, comme il l’a confié à TF1 : "Je l’ai fait avec cœur et passion mais réaliser un épisode dans lequel je jouais était très compliqué. J’avais toujours l’impression de courir après le temps. (…) J’étais totalement exténué. Mais au final, j’ai adoré être le seul responsable aux commandes et je suis très content du résultat." De son côté, Hélène de Fougerolles a également apprécié être dirigée par son partenaire à l’écran. "Tomer est un acteur extrêmement exigeant (…). Je pensais que ce serait pire en tant que réalisateur et j’ai eu peur de ne pas être au niveau qu’il exigerait. Mais lorsqu’il est passé à la mise en scène, il est devenu enrobant, doux, chaleureux et paternaliste, sans faire preuve d’autorité. Il est toujours aussi exigeant mais en douceur. C’est un autre homme.", a-t-elle témoigné auprès de TF1.