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4,0
Publiée le 13 avril 2021
Pratiquement aussi intense que la saison 1, on s'éloigne de la médecine interne pour s'intéresser aux urgences. Toujours bien interpréter Bouli Lanners est excellent, probablement la série qui retranscrit le mieux le milieu hospitalier, bien qu' édulcorer évidement faut tout de même garder en tête que c'est une série qui se doit d'être un minimum divertissant. Le cas d'Arben peut prêté à sourire niveau crédibilité, être calé en médecine aparament est devenu suffisant, pas besoin de s'embêter avec des diplômes. Sinon cela reste une réussite.
Je ne suis pas d’accord avec les critiques négatives, je trouve cette saison très bien. Elle est certes différente de la première qui se passait en médecine interne. Cette nouvelle saison se passe aux urgences, il est alors normal et réaliste que le rythme s’accélère, ce qui nous rappelle fortement la série US Urgences. Alors oui, nous passons moins de temps à observer les relations entre les médecins si bien exposées dans la 1ère saison, mais ce n’est pas pour autant que les personnages n’en sont plus attachants. Ils n’ont tout simplement pas le temps, nous vivons avec eux cette tension, magnifiquement dirigé par l’acteur Bouli Lanners. Par ailleurs, Louise Bourgoin est toujours aussi excellente.
Ai-je visionné la "saison 1" ? En tout cas, n'en ai aucun souvenir ! Quant au film : notation au minimum. Facile à trouver en ligne complète, je viens de m'appuyer (courageusement) la "saison 2" (8 épisodes, quand même). Début de l'hiver 2019/2020, un hôpital de l'AP-HP (banlieue rouge), désorganisé par une rupture de canalisations et des urgentistes retenus chez eux en quarantaine par une "mystérieuse affection". On retrouve les internes du volet 1, passant donc par force de la médecine interne aux urgences. Encore une "série médicale" - le médecin de formation Thomas Lilti creusant une xième fois sa source unique d'inspiration... Je gage que je vais oublier plus vite encore cette navrante "création originale" Canal Plus, que la première (voir supra). Pâle copie des équivalents US... Aurais bien voulu sauver quelque chose - le casting... Au moins Bouli Lanners (chef des urgences) - à défaut de Miss-j'ai-avalé-un-manche-à-balai (Louise Bourgoin), ou de ses acolytes (le transparent Chasseriaud, le mutique Leklou ou l'inconsistante Belaïdi). Mais le dernier quart d'heure du dernier épisode, exercice convenu sur le "covid-qui-vient", hybride sans doute de la peste noire et d'Ebola....., fléau qui va achever l'hôpital public... a ruiné toutes mes velléités d'accessit (étoile de consolation). La flagornerie et la reptation sont des postures qui me hérissent le poil !
Comme la précédente saison, celle-ci alterne judicieusement les moments de tensions extrêmes (lors d’une réanimation d’urgence par exemple) avec des passages plus calmes. Les personnages essentiels sont toujours là, même si chacun a évolué de son côté. Les nouveaux protagonistes (Brun et Igor notamment) sont bien trouvés et tous interprètent les rôles principaux de ce drame médical avec beaucoup de justesse. On ne décroche toujours pas et ce, malgré un langage de praticien un peu abscons car la solidarité qui touche les membres de cette profession fait plaisir à voir. Et l’ultime épisode très éprouvant fait également le lien avec la gestion du COVID-19 qui nous touche tous actuellement. Malgré un effet de surprise amoindri car on est sur les mêmes bases que précédemment, on assiste tout de même là à une très bonne série réaliste qui nous fait prendre conscience de la situation dramatique de l’hôpital public en France.
Une série d'excellente facture, qui brosse avec justesse le portrait d'un monde hospitalier en souffrance. Loin des clichés américains, le public peut s'identifier sans difficultés au travers de l'un ou l'autre des personnages retranscris à l'écran. Un vrai tour de force, à la limite du docu-fiction. Seuls deux ou trois épisodes sur les huit que compte cette seconde saison souffrent d'un rythme moins enlevé en se penchant (à tort ?) sur des intrigues de seconde zone.
Hippocrate, saison 2, ou comment les internes Chloé, Alyson, Hugo et Arben se retrouvent pris dans la tourmente des urgences suite à l’évacuation de ce service en médecine interne. Chloé est l’ombre d’elle-même, Alyson se découvre, Hugo s’interroge et Arben est empêché. Beaucoup de rythme dans les premiers épisodes de cette saison qui nous rappellent ceux du mythique « Urgences », et beaucoup de noirceur, fatigue des protagonistes et saison hivernale aidants. Bouli Lanners, impeccable dans le rôle du Dteur Brun (patron des urgences), malgré son soutien et son humanité, va d’une certaine manière faillir. Nous emmenant vers une fin de saison poignante et laissant des soignants extenués physiquement et psychologiquement qui devront pourtant commencer à affronter la pandémie Covid. Rattrapé par l’actualité, cette saison 2 d’Hippocrate est un vrai hommage au personnel soignant dans son ensemble, et réussi à mettre néanmoins du romanesque pour en faire une fiction pleine de tension et d’intérêt. Une réussite !
Cette deuxième saison, dans la continuité de la première, est toute aussi vive et prenante dans sa mise en scène. Une inondation contraint les urgences à prendre les locaux du service interne, le personnel soignant étant par la force des choses obligé de se plier à de nouvelles et fortes nécessités. On retrouve donc nos personnages principaux Chloé, Alyson et Hugo au prise avec le chef des urgences, Olivier Brun, individu brut de décoffrage, bourru, et excellant dans son domaine. Ce volet d’« Hippocrate », soulignant que l’hôpital français tient encore debout seulement par l’abnégation héroïque du personnel soignant, fait écho à la période de la COVID19: en ligne de fond, peut-être trop superficiellement abordée, est montrée la cécité des différents gouvernants sur l’état catastrophique des hôpitaux publics avec ses situations ubuesques (pour preuve, les difficultés administratives pour réparer une canalisation aux urgences n’en est qu’une des illustrations). Saison qui comme la première, se veut ultra-réaliste, l’action primant avant tout, peut-être parfois un peu trop au détriment de la psychologie des personnages: autant la saison 1 avait une forte identité « française », notamment en décrivant les rapports compliqués avec l’administration (qui est un mal hexagonal), autant la saison 2 se rapproche des séries médicales américaines comme « Urgences » avec une succession d’actions. Egalement, il ne faut pas être praticien pour deviner qu’Harben qui exerce sans diplôme n’est pas une situation très crédible…mis à part ces deux petits reproches, cette saison demeure très bonne dans son ensemble : le dernier épisode, très fort émotionnellement, ouvre la porte à un troisième chapitre sur la pandémie de la COVID-19, que je regarderai sans faute.
Je persiste et signe . Magistral. Aujourd'hui je fais parti de ceux qu'on a malmené depuis des années .... Oui l'hôpital est malade mais les soignants continuent de soigner et de guérir. Merci M.Lilti pour avoir réalisé une de meilleures séries jamais produite .
Autant j’avais adoré le film, et été vraiment emballé par la saison 1, j’ai été très déçu par la deuxième: manque de rythme, scénario minimaliste, il ne se passe rien ou pas grand chose… Attendre 2 ans pour 8 épisodes si faibles, je ne parierais pas sur un renouvellement pour une 3 e saison. Heureusement que certains acteurs et actrices portent la série, comme notamment Alice Belaïdi et Karim Leklou...
Aussi forte et prenante que la 1ere saison. Les acteurs sont toujours excellents et l'interprétation de Philippe Lanners en patron des urgences est parfait. On veut la suite !
Je suis personnel soignant et j’avais adoré la 1e saison de Hippocrate qui malgré son postulat un peu abusé (les 4 internes sans aucune supervision pendant toute la saison) retranscrivait de manière touchante leurs doutes, leurs rapports entre eux, avec les patients, l’importance des paramédicaux.
La 2e saison me paraît plus décousue, on a l’impression que chacun vit sa vie dans son coin, il n’y a quasiment plus d’interaction entre Alisson et Hugo par exemple. Du coup il reste un empilement de situations souvent improbables, je pense notamment spoiler: au bus d’intoxiqués au CO qui débarquent dans des urgences de fortune de la fin de l’épisode 1 , sérieusement le régulateur du SAMU qui orienterait vers cet hôpital se ferait virer.
Le personnage de Brun sauve la saison, je pense que toute personne ayant travaillé aux urgences connaît un medecin comme lui, un peu agé, bourru, très (trop) impliqué pour son propre bien, mais pilier dans toutes circonstances.
autant la saison 1 était assez réaliste et haletante. mais là, tout est invraisemblable dès les premières minutes. pour le scénario.... on en reparlera .
!Avis basé sur les 2 premier 2 épisodes! Bonne continuation de la saison 1, nombreux rebondissement , des personnages toujours bien écrit ainsi que l'introduction de nouveaux personnages et de nouvelles situations qui font parfois monter l'adrénaline , en revanche la présence de certaine longueur peuvent faire tache .